Face au démarchage téléphonique abusif, il y a ceux qui, de guerre lasse, ont carrément débranché leur téléphone fixe. Il y a ceux qui laissent sonner. Ceux qui filtrent selon les heures et selon les numéros. Et il y a ceux qui s’accrochent à leur ligne filaire car ils n’ont pas d’autres moyens d’être appelés par leurs proches.
Georges Briand, par exemple, n’a pas de portable ni d’adresse e-mail. Alors ce retraité de La Richardais, près de Dinard (Ille-et-Vilaine), répond toujours quand il entend son téléphone sonner. Mais il a engagé, à sa drôle de manière, la lutte contre ce démarchage indésirable. « On est harcelé ! », s’agace-t-il.
Une liste qu’il a décidée de transmettre au député de Saint-Malo, Jean-Luc Bourgeaux, avant que ne soit débattue, le 6 octobre à l’Assemblée Nationale, une proposition de loi visant à mieux encadrer, voire interdire le démarchage téléphonique du moins en ce qui concerne le CPF, le fameux Compte personnel de formation.
Il prend ses interlocuteurs au mot et joue le jeu. Les fait tourner en bourrique à travers de dialogues comme celui-ci : – « Vous m’avez déjà appelé je crois ? », commence-t-il. – « Non, je ne pense pas. » – « Si, si, une certaine Sarah. » – « Non, il n’y a pas de Sarah ici. » – « Mais si, elle s’appelle Sarah Croche. »
Certains en rigolent, d’autres non. Si bien que cela peut se terminer en insultes… voire en menaces du type, « on sait où vous habitez », « on va venir vous voir ».
Georges Briand, par exemple, n’a pas de portable ni d’adresse e-mail. Alors ce retraité de La Richardais, près de Dinard (Ille-et-Vilaine), répond toujours quand il entend son téléphone sonner. Mais il a engagé, à sa drôle de manière, la lutte contre ce démarchage indésirable. « On est harcelé ! », s’agace-t-il.
Des numéros en tous genres
En mai 2019, Georges Briand a commencé à noter tous les numéros dont émanaient de vraies sollicitations commerciales ou des tentatives d’arnaques. En un peu moins de trois ans et demi, il en a recensé pas moins de 1 700 ! Ce qui représente un à deux appels par jour. Des numéros en 06, 04, 02, 09…Une liste qu’il a décidée de transmettre au député de Saint-Malo, Jean-Luc Bourgeaux, avant que ne soit débattue, le 6 octobre à l’Assemblée Nationale, une proposition de loi visant à mieux encadrer, voire interdire le démarchage téléphonique du moins en ce qui concerne le CPF, le fameux Compte personnel de formation.
Il prétend vendre de la drogue
Georges Briand a eu ce genre de coups de fil, bien sûr. « J’ai répondu que j’étais intéressé pour faire une formation, que j’étais commercial… Que je traversais l’Espagne jusqu’à Algesiras pour ensuite aller me fournir à Marrakech. Que je vendais de la drogue, quoi. Alors, bien sûr, ça raccroche… »Il prend ses interlocuteurs au mot et joue le jeu. Les fait tourner en bourrique à travers de dialogues comme celui-ci : – « Vous m’avez déjà appelé je crois ? », commence-t-il. – « Non, je ne pense pas. » – « Si, si, une certaine Sarah. » – « Non, il n’y a pas de Sarah ici. » – « Mais si, elle s’appelle Sarah Croche. »
Certains en rigolent, d’autres non. Si bien que cela peut se terminer en insultes… voire en menaces du type, « on sait où vous habitez », « on va venir vous voir ».