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Une soixantaine détudiants qui se trouvaient en Egypte sont arrivés lundi à laéroport Houari Boumediene, à bord dun vol de la compagnie nationale Air Algérie, à 21 heures. Les familles des étudiants ont fait le déplacement à laéroport pour accueillir leurs proches.
25 Novembre 2009, Le Quotidien d'Oran
Des femmes ont lancé des «youyous» en voyant leurs enfants sains et saufs. Les étudiants étaient encore sous le choc de ce quils venaient de vivre en terre égyptienne. Sans se faire prier, ils ont commencé, dès leur arrivée, à relater ce quils ont vécu. On le sentait, ils avaient besoin de parler.
Ils en avaient gros sur le coeur, depuis le fameux match Egypte-Algérie du 14 novembre dernier. Aïcha et Malika, deux étudiantes à linstitut détudes arabes et de la recherche du Caire, racontent leur calvaire et celui vécu par tous les étudiants qui sont actuellement en Egypte.
«Les étudiants algériens sont interdits daccéder aux universités égyptiennes», témoigne Aïcha en ajoutant que des chercheurs algériens en stage en Egypte ont été pourchassés par les responsables des instituts et des universités. Malika raconte que même les propriétaires de logements loués nont pas hésité à se joindre à lhystérie collective en Egypte, en procédant à lexpulsion de leurs clients algériens sans aucun remboursement.
«Même les commerçants refusent de vendre quoi que ce soit aux Algériens », relate encore Malika, en soulignant que ce sont des étudiants palestiniens qui ont volé au secours des étudiants algériens, notamment pour les achats ou pour les déplacements. «Ce sont nos amis palestiniens qui nous ont assuré le déplacement du lieu Maâdene jusquà laéroport».
Selon certains témoignages, les étudiants algériens changent de quartier et se faisant passer pour des Tunisiens, Marocains, Palestiniens pour ne pas être agressés. B.Zerzour, un autre étudiant, a affirmé quil a été contraint de fuir lEgypte en raison des pressions. Pourtant, dit-il, «je devais soutenir juste après lAïd El-Adha».
Ne supportant plus les comportements de certains Egyptiens et les humiliations, un maître assistant de luniversité Ahmed Khider de Biskra, de retour à Alger, a juré de ne plus remettre les pieds en Egypte. «Si on déplace La Mecque en Egypte, je naccomplirai pas le Hadj», a-t-il indiqué en affirmant quil a été jusquà parler le dialecte égyptien de la rue Abdine jusquà laéroport pour sauver sa peau.
Une étudiante résidant au Caire a affirmé avoir reçu des appels anonymes, avec menaces de mort et injures contre sa personne et contre lAlgérie, et ce avant le match du samedi 14 novembre. Les différents témoignages recueillis auprès des étudiants font état de harcèlement moral, descroquerie et dhumiliations de chercheurs algériens par des responsables des universités égyptiennes.
Le comble, selon nos interlocuteurs, est que les services de sécurité égyptiens se contentaient de les recenser seulement en affirmant quils maîtrisaient le situation. Pour ce qui est des agressions physiques, les étudiants rencontrés, avant-hier, ont affirmé que certains ont été agressés à El Djiza, à El Maali, mais sans gravité.
Ils ont affirmé que les cas les plus graves sont ceux de deux étudiants agressés à larme blanche par des Egyptiens au Caire. «Ces derniers sont pris en charge par notre ambassade en Egypte», ont-ils affirmé.
25 Novembre 2009, Le Quotidien d'Oran
Des femmes ont lancé des «youyous» en voyant leurs enfants sains et saufs. Les étudiants étaient encore sous le choc de ce quils venaient de vivre en terre égyptienne. Sans se faire prier, ils ont commencé, dès leur arrivée, à relater ce quils ont vécu. On le sentait, ils avaient besoin de parler.
Ils en avaient gros sur le coeur, depuis le fameux match Egypte-Algérie du 14 novembre dernier. Aïcha et Malika, deux étudiantes à linstitut détudes arabes et de la recherche du Caire, racontent leur calvaire et celui vécu par tous les étudiants qui sont actuellement en Egypte.
«Les étudiants algériens sont interdits daccéder aux universités égyptiennes», témoigne Aïcha en ajoutant que des chercheurs algériens en stage en Egypte ont été pourchassés par les responsables des instituts et des universités. Malika raconte que même les propriétaires de logements loués nont pas hésité à se joindre à lhystérie collective en Egypte, en procédant à lexpulsion de leurs clients algériens sans aucun remboursement.
«Même les commerçants refusent de vendre quoi que ce soit aux Algériens », relate encore Malika, en soulignant que ce sont des étudiants palestiniens qui ont volé au secours des étudiants algériens, notamment pour les achats ou pour les déplacements. «Ce sont nos amis palestiniens qui nous ont assuré le déplacement du lieu Maâdene jusquà laéroport».
Selon certains témoignages, les étudiants algériens changent de quartier et se faisant passer pour des Tunisiens, Marocains, Palestiniens pour ne pas être agressés. B.Zerzour, un autre étudiant, a affirmé quil a été contraint de fuir lEgypte en raison des pressions. Pourtant, dit-il, «je devais soutenir juste après lAïd El-Adha».
Ne supportant plus les comportements de certains Egyptiens et les humiliations, un maître assistant de luniversité Ahmed Khider de Biskra, de retour à Alger, a juré de ne plus remettre les pieds en Egypte. «Si on déplace La Mecque en Egypte, je naccomplirai pas le Hadj», a-t-il indiqué en affirmant quil a été jusquà parler le dialecte égyptien de la rue Abdine jusquà laéroport pour sauver sa peau.
Une étudiante résidant au Caire a affirmé avoir reçu des appels anonymes, avec menaces de mort et injures contre sa personne et contre lAlgérie, et ce avant le match du samedi 14 novembre. Les différents témoignages recueillis auprès des étudiants font état de harcèlement moral, descroquerie et dhumiliations de chercheurs algériens par des responsables des universités égyptiennes.
Le comble, selon nos interlocuteurs, est que les services de sécurité égyptiens se contentaient de les recenser seulement en affirmant quils maîtrisaient le situation. Pour ce qui est des agressions physiques, les étudiants rencontrés, avant-hier, ont affirmé que certains ont été agressés à El Djiza, à El Maali, mais sans gravité.
Ils ont affirmé que les cas les plus graves sont ceux de deux étudiants agressés à larme blanche par des Egyptiens au Caire. «Ces derniers sont pris en charge par notre ambassade en Egypte», ont-ils affirmé.