Quelque 150 collégiennes du nord de l'Afghanistan ont été empoisonnées mardi après avoir bu de l'eau contaminée par des extrémistes hostiles à l'éducation des filles, ont annoncé les autorités éducatives de la province. "Nous sommes sûrs à 100 % que l'eau qu'elles ont bue à l'école était empoisonnée. C'est l'uvre d'adversaires de l'éducation des filles ou d'individus irresponsables armés", a ainsi déclaré un responsable.
Une partie des collégiennes, qui ont souffert de maux de tête et de vomissements, sont dans un état grave. D'autres ont pu regagner leur domicile après avoir été soignées à l'hôpital.
FEMMES EMPRISONNÉES POUR "CRIMES MORAUX"
A partir de 1996, les talibans au pouvoir avaient, entre autres, interdit aux filles d'aller à l'école au nom d'une interprétation particulièrement rigoriste de l'islam. Cette mesure avait été levée après leur éviction fin 2001. L'an dernier, le gouvernement afghan avait annoncé que les talibans avaient renoncé à interdire l'école aux filles, ce que ces derniers n'ont toutefois jamais explicitement reconnu. Des femmes et des collégiennes sont souvent sur le chemin de l'école la cible d'attaques à l'acide pour les défigurer.
De façon générale, les violences contre les femmes sont plus fréquentes dans les campagnes, où la coutume définit les relations sociales, que dans les grandes villes, où celles-ci ont vu leur statut évoluer largement depuis la période talibane. Le mois dernier, un rapport de Human Rights Watch dénonçait la situation de 400 femmes emprisonnées pour "crimes moraux". Leur est notamment reproché d'avoir fui leur ménage ou d'avoir eu des relations extraconjugales.
Lemonde
Une partie des collégiennes, qui ont souffert de maux de tête et de vomissements, sont dans un état grave. D'autres ont pu regagner leur domicile après avoir été soignées à l'hôpital.
FEMMES EMPRISONNÉES POUR "CRIMES MORAUX"
A partir de 1996, les talibans au pouvoir avaient, entre autres, interdit aux filles d'aller à l'école au nom d'une interprétation particulièrement rigoriste de l'islam. Cette mesure avait été levée après leur éviction fin 2001. L'an dernier, le gouvernement afghan avait annoncé que les talibans avaient renoncé à interdire l'école aux filles, ce que ces derniers n'ont toutefois jamais explicitement reconnu. Des femmes et des collégiennes sont souvent sur le chemin de l'école la cible d'attaques à l'acide pour les défigurer.
De façon générale, les violences contre les femmes sont plus fréquentes dans les campagnes, où la coutume définit les relations sociales, que dans les grandes villes, où celles-ci ont vu leur statut évoluer largement depuis la période talibane. Le mois dernier, un rapport de Human Rights Watch dénonçait la situation de 400 femmes emprisonnées pour "crimes moraux". Leur est notamment reproché d'avoir fui leur ménage ou d'avoir eu des relations extraconjugales.
Lemonde