L’Élysée a démenti fermement samedi des propos rapportés du président au sujet des « smicards » qui préféreraient des « abonnements VOD à une alimentation plus saine », tenus devant un syndicat agricole.
La polémique a été suscitée par le journal « La Marseillaise », qui a relayé en Une de son édition de samedi cette citation prêtée au chef de l’État lors d’une rencontre avec le syndicat Modef, le 14 février à l’Élysée : « les smicards préfèrent des abonnements VOD à une alimentation plus saine ».
L’entourage de président, concédant que « le sujet de la part de l’alimentation dans le budget des ménages » a pu être évoqué, réfute absolument ces mots, ajoutant que « publier entre guillemets des propos rapportés sans vérification est par ailleurs curieux déontologiquement ».
Cette arboricultrice bio dans les Hautes-Alpes a notamment interpellé le président sur les « marges abusives que l’on constate parfois sur le bio, et la difficulté pour des personnes qui touchent le Smic de se fournir en produits bio ».
« Il m’a dit d’abord qu’il n’y avait pas de marges abusives en bio. Puis il a dit que « bien se nourrir est un choix de vie. Alors qu’on a 70 chaînes gratuites en France », on peut se passer d’un abonnement télé pour se payer des pommes bio », a-t-elle relaté. Se disant « un peu choquée », Lucie Illy a fait valoir que « quand on travaille et qu’on gagne le Smic, c’est dur de s’entendre dire de choisir entre bien manger et les loisirs, ça peut aller loin ».
Face à ces propos, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a immédiatement dénoncé « le mépris de classe jusqu’au bout de la part de celui qui, de toute sa vie, n’aura jamais eu d’arbitrage à faire entre manger mieux et avoir accès à la culture ».
La cheffe des députés RN Marine Le Pen a également épinglé un « mépris de classe permanent » du président.
La polémique a été suscitée par le journal « La Marseillaise », qui a relayé en Une de son édition de samedi cette citation prêtée au chef de l’État lors d’une rencontre avec le syndicat Modef, le 14 février à l’Élysée : « les smicards préfèrent des abonnements VOD à une alimentation plus saine ».
L’entourage de président, concédant que « le sujet de la part de l’alimentation dans le budget des ménages » a pu être évoqué, réfute absolument ces mots, ajoutant que « publier entre guillemets des propos rapportés sans vérification est par ailleurs curieux déontologiquement ».
« Le fond est le même », selon le Modef
Interrogée, Lucie Illy, vice-présidente du Modef et présente à cette réunion, a affirmé que « le président ne s’est pas exprimé en ces termes, mais le fond est le même ».Cette arboricultrice bio dans les Hautes-Alpes a notamment interpellé le président sur les « marges abusives que l’on constate parfois sur le bio, et la difficulté pour des personnes qui touchent le Smic de se fournir en produits bio ».
« Il m’a dit d’abord qu’il n’y avait pas de marges abusives en bio. Puis il a dit que « bien se nourrir est un choix de vie. Alors qu’on a 70 chaînes gratuites en France », on peut se passer d’un abonnement télé pour se payer des pommes bio », a-t-elle relaté. Se disant « un peu choquée », Lucie Illy a fait valoir que « quand on travaille et qu’on gagne le Smic, c’est dur de s’entendre dire de choisir entre bien manger et les loisirs, ça peut aller loin ».
Face à ces propos, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a immédiatement dénoncé « le mépris de classe jusqu’au bout de la part de celui qui, de toute sa vie, n’aura jamais eu d’arbitrage à faire entre manger mieux et avoir accès à la culture ».
La cheffe des députés RN Marine Le Pen a également épinglé un « mépris de classe permanent » du président.