c’est ce régime qui a permis à la Russie de passer d’une société de servage à une société à la pointe de la technologie
Jusqu’au milieu des années 1950, la politique idéologique du parti communiste proscrivait les « sciences bourgeoises », la cybernétique tout comme la génétique : un chercheur qui s’y référait risquait le camp de concentration ! D’autre part, la planification entravait l’innovation et la mobilité des investissements vers une technologie imprévue mais prometteuse. Et l’absence de marché ne favorisait pas la diffusion massive d’ordinateurs, seule capable de justifier la mise en production de composants nouveaux.
Sortant des millions de pauvres de la misère.
Pendant la collectivisation prévue dans le premier plan quinquennal (1928-1932), une campagne de dékoulakisation (en russe : раскулачивание), expropriation de la propriété privée des koulaks au profit des kolkhozes, a mené aux déportations, incarcérations, voire à la mort, 5 millions de paysans (notamment par extermination par la faim), particulièrement en Ukraine et dans le Kouban
La plus grande des pertes de bétail fut causée par la collectivisation. Ce sont les méthodes aveugles, hasardeuses et violentes avec lesquelles on appliqua la politique de collectivisation qui en furent responsables
4. Le nombre de bovins passa de 33,2 millions en 1928 à 27,8 millions en 1941. Le nombre de porcs diminua passant de 27,7 millions en 1928 à 27,5 millions en 1941. Le nombre d'ovins diminua de 114,6 millions en 1928 à 91,6 millions en 1941. Le nombre de chevaux passa de 36,1 millions en 1928 à 21,0 millions en 1941. Ce fut seulement à la fin des
années 1950 que les stocks de viandes soviétiques commencèrent à retrouver les niveaux de 1928.
Le gouvernement soviétique réagit en coupant les
rations alimentaires allouées aux paysans et dans les zones où il y eut opposition à la collectivisation, en particulier en
Ukraine. Des centaines de milliers de personnes qui s'opposaient à la collectivisation furent exécutées ou envoyées dans des
camps de travail forcé. De nombreuses familles paysannes furent déportées en
Sibérie et au
Kazakhstan et un grand nombre moururent en chemin.