Douter de sa valeur

@SchoeneSeele

J’ai connu ce ressentiment depuis l’enfance. Cela a était dit, mais tout se joue à cette période. Et les parents ont un rôle primordial pour que l’enfant puisse avoir confiance en lui.

J’ai connu ces moments de doute de soi, de se sentir inférieur aux autres, de vivre à travers le regard des autres « qu’est-ce qu’ils pensent de moi ?». Cela affecte bien évidemment toute notre vie (personnelle et professionnelle).

J’ai même connu ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur qui consiste nier tout accomplissement professionnel: si je réussi quelque chose c’est due uniquement à la change ou à la coïncidence, etc. Par contre si j’essuie un échec c’est parce que je suis une m*rde et que je ne mérite que ça. Ce type de pensés nous pousse à travailler d’avantage de peur que les autre s’aperçoive de notre « imposture » et cela peut pousser jusqu’au burn-out.

Bref, il est possible de s’en sortir mais cela prend des années mais malheureusement on n’est jamais l’abri d’une rechute.

Ah ben je m'étais pas trompée, c'est bien toi qui avais parlé du syndrôme de l'imposteur :p
 
C'est une vision globale de toi ou il y a des domaines où tu doutes de toi et d'autres où tu es prétentieuse?

Vision globale, dans tous les domaines à la fois je doute de moi, à la fois je suis prétentieuse :p Là les domaines qui me viennent instantanément à l'esprit c'est l'évaluation de mon comportement ('est-ce que je suis qqun de bien ou pas) et de mes capacités intellectuelles + la vision que je me fais de mon avenir.
 
C'est possible. Tu utilise cette prétention en guise de coquille étant donne qu'à l'intérieur tu es fragile comme un poussin ^^

Mdr tu crois :D Non c'est pire que ça. Je ne suis pas prétentieuse devant les autres, au contraire on dit tojours que je me rabaisse (au passage se critiquer n'est pas forcément se rabaisser). Je suis prétentieuse quand je suis face à moi-même. J'ai de trop hautes aspirations. Je me critique violemment tout en me disant au fond de moi je vaus peut-être bien bien +, que je suis "douée", alors que y'a aucune raison de le penser. Pour moi, seuls les actes et surtout les résultats comptent. Et mes résultats montrent que je suis prétentieuse. :p
 
Ah ouais quand-même... je me demande comment le syndrome de l'imposteur est tombé dans la discussion.
Un posteur qui avance la théorie que les «beurettes» ont le syndrome de l'imposteur, et que c'est ce qui les pousse à des aventures d'un soir avec des non-maghrébins et à ne pas croire à leur potentiel face aux hommes maghrébins :joueur:

Ah SchoeneSeele, c'est moi qui en ai parlé du syndrôme de l'imposteur :p Mais c'était pas pour ça :p
J'avais le cerveau un peu embrouillé même un autre posteur l'a dit, j'en ai parlé à mauviais escient :p
 
Mdr tu crois :D Non c'est pire que ça. Je ne suis pas prétentieuse devant les autres, au contraire on dit tojours que je me rabaisse (au passage se critiquer n'est pas forcément se rabaisser). Je suis prétentieuse quand je suis face à moi-même. J'ai de trop hautes aspirations. Je me critique violemment tout en me disant au fond de moi je vaus peut-être bien bien +, que je suis "douée", alors que y'a aucune raison de le penser. Pour moi, seuls les actes et surtout les résultats comptent. Et mes résultats montrent que je suis prétentieuse. :p

Je comprends ce que tu vis :)
 
Mdr tu crois :D Non c'est pire que ça. Je ne suis pas prétentieuse devant les autres, au contraire on dit tojours que je me rabaisse (au passage se critiquer n'est pas forcément se rabaisser). Je suis prétentieuse quand je suis face à moi-même. J'ai de trop hautes aspirations. Je me critique violemment tout en me disant au fond de moi je vaus peut-être bien bien +, que je suis "douée", alors que y'a aucune raison de le penser. Pour moi, seuls les actes et surtout les résultats comptent. Et mes résultats montrent que je suis prétentieuse. :p

C'est moins grave que le syndrome de l'imposteur en tout cas ^^

Tu dois rester humbles et "lâcher" prise. Sinon gare au surmenage :)
 
Après, on peut ne rien avoir vécu de spécialement traumatisant durant l'enfance mais avoir une perception des choses particulière, qui accentue l'effet de ce qui n'a pas été. Par exemple, un effet de nature très peureux qui prend chaque dispute comme un tremblement de terre.

Moi, je me souviens que je prenais très à cœur les choses, mais aussi que je tenais à ce que les autres ne voient pas quand j'étais mal. Après une chute, une blessure, un truc du genre, je rassurais toujours les gens en leur disant que ça allait bien, et je m'en convainquais, parce que je ne prenais pas le temps de voir si vraiment j'avais mal ou pas.
Peut etre ne te rends tu pas compte de ce qui a été a l'origine de ta "nature peureuse", l'humain est peureux de nature c'est un fait, l.exacerbation de cette peur peut être induite.
 
Peut etre ne te rends tu pas compte de ce qui a été a l'origine de ta "nature peureuse", l'humain est peureux de nature c'est un fait, l.exacerbation de cette peur peut être induite.
Par quels facteurs par exemple?

C'est bien possible, enfin tout est possible. Mais je suis comme ça depuis que je suis toute petite, alors à part quelque chose du genre un choc, quel qu'il soit, qu'aurait subi ma mère quand elle était enceinte de moi....
 
Par quels facteurs par exemple?

C'est bien possible, enfin tout est possible. Mais je suis comme ça depuis que je suis toute petite, alors à part quelque chose du genre un choc, quel qu'il soit, qu'aurait subi ma mère quand elle était enceinte de moi....
Non il ne faut pas chercher un choc ou un traumatisme, c'est un cliché.
Une surprotection maternelle ou un délaissement paternel, grandir dans une famille nombreuse ou etre fils unique, des peurs qu'avaient les parents que tu as absorbé et amplifié ça peut etre plein de choses, l'important c'est de travailler sur cette peur si et seulement si elle t'handicape.
 
Non il ne faut pas chercher un choc ou un traumatisme, c'est un cliché.
Une surprotection maternelle ou un délaissement paternel, grandir dans une famille nombreuse ou etre fils unique, des peurs qu'avaient les parents que tu as absorbé et amplifié ça peut etre plein de choses, l'important c'est de travailler sur cette peur si et seulement si elle t'handicape.
Je vois.
Oui, effectivement j'ai absorbé toutes les craintes parentales, et je continue à le faire. Comme j'ai assimilé cette capacité d'absorption à une «compétence» innée, j'ai fait aussi de ma peur quelque chose d'inné. Le raisonnement est sans doute faux.
En plus j'ai aussi grandi en famille nombreuse auprès d'un père distant :D
 
Je pense sans grande originalité que cette malaisance de soi se forge dés l'enfance, le rapport aux parents,la liberté/confiance qu'on peut nous accorder etant petit, puis les premiers contacts sociaux, une amitié toxic avec laquelle on grandit et qui prend toute la place, un physique pas comme tout le monde, une couleur de peau bref, ce profond manque d'estime de soi s'est construit trés tot et il faut de la volonté et un bon entourage pour s'en détacher.
Jaime bcp te lire, moi qui déteste les psychologue, tu redores le blason de la profession et si ce nest pas ton métier, tas râté ta vocation. Je te dis ça à la faveur de ce post mais en réalité, je le pense depuis un moment déjà.
 
J'ai eu l'impression de me lire

Moi je sais que c'est dû à mon vécu
Et je sais ce qui pourrait me sortir de ça. Parce que j'en connais l'origine.

T'as rien vécu de traumatisant ? Est-ce tu t'es souvent sentie rejetée, exclue et différente ?
Le fait d'être rejeté continuellement ça joue beaucoup sur le psychologique, et l'isolement accentue cette dévalorisation de soi.
 
Avez-vous déjà expérimenté ou connaissez vous des personnes qui ne s'accordent aucune valeur? Ces personnes vivent avec comme un vide qui s'élargit au quotidien.

Je parle de quelque chose de plus profond, je pense, que le manque de confiance en soi. Ce n'est pas qu'un problème d'affirmation de soi ou de timidité, mais il s'agit là carrément d'une croyance enracinée qu'on ne vaut... rien.
C'est une croyance tellement enracinée que tous les compliments que l'entourage peut communiquer ne serviront à rien. La personne, dans l'instant, les reçoit, elle est flattée, ça lui fait chaud au cœur, elle se sent rehaussée, mais 30 minutes plus tard, c'est comme si elle n'avait rien entendu. Comme avant, elle se morfond dans cet espèce de brouillard fait d'auto-dénigrements et de remarques des autres, d'expériences de sa vie, qui ont parfois été tordues par sa perception du monde, mais pas toujours...

Cette «maladie» est aussi responsable des innombrables «morsures d'envie» que la personne qui ne croit pas en sa valeur subit. Chez autrui, un beau visage, un style vestimentaire recherché, une maîtrise affinée du langage, une prédilection pour x ou y sport/instrument de musique, bref un quelconque atout qui fait rayonner, et c'est un drame intérieur qui se joue. Une douleur aiguë générée par une perception d'un décalage entre autrui et soi. Le drame, c'est que la personne qui doute de sa valeur ne se dit pas que chacun a ses qualités et qu'une qualité ne fait pas la supériorité. Elle se remet totalement en question plusieurs fois par jour car elle n'a pas de socle solide sur lequel baser son identité.

Ainsi, les relations affectives sont énormément teintées de souffrance. Si la personne aimée a le malheur d'être trop proche d'un/d'une autre, ce sont des morsures de jalousie qui la piqueront. Certaines font éclater leur souffrance par des crises qui pourrissent le climat et détruisent les relations quand d'autres, plus conciliantes, s'enferment dans un silence et dans des ruminations intérieures qui, si elles ne détruisent pas la relation dans l'instant, verrouillent toute communication sincère qui est la base de toute relation saine.

D'où peut venir une telle souffrance?
Une absence de socle intérieur solide qui permettrait de se ressourcer en soi quand les épreuves arrivent. Une trop grande attention accordée au regard d'autrui, à son approbation, comme si autrui était soi-même. C'est une sorte de transfert, d'aliénation. Autrui devient l'intériorité et le référentiel intérieur, et une sorte de guide tout puissant.
Une hypersensibilité interpersonnelle. Un manque affectif.

Comment guérir de cette «maladie»?
Moi-même qui écrit, cela doit faire une centaine de fois que j'écris ce mal-être pour m'en débarrasser. Il n'y a que la forme qui change. Et je sais d'emblée que ce n'est pas cette énième tentative qui changera quelque chose. On peut me dire 10000 fois que j'ai telle ou telle qualité (et ce n'est pas faute d'en avoir entendu, des compliments), ça ne pourra pas rentrer. Le problème, c'est que ce manque empêche d'être soi, d'avancer, d'être intègre, droit dans ses baskets, parce qu'on souffre beaucoup trop des moindres mouvements des autres, qui ne sont que des riens pour la plupart des gens mais qu'un cerveau aussi trituré que le nôtre va s'efforcer d'interpréter pour que ça corresponde à cette vision d'horreur qu'on a de soi-même.
Je sais donc bien que c'est une énième tentative qui ne servira à rien, mais l'humain a besoin, de temps en temps, de vider la tension qu'il y a en lui.
Salam
Je suis en admiration devant ta description de la souffrance humaine mais tu sais je pense que dans notre société actuelle si on entre pas dans le moule on entre nul part !
On est tous un jour ou l'autre manipulé et quand on croise un pervers narcissique on doute de soi, on perd pied et on se dévalorise très vite aux yeux des autres !
Après, il faut remonter aussi à son enfance car un manque de confiance est souvent un sentiment très ancien qui refait surface à la moindre contrariété ! on se trouve moche, on se sent nul, les autres réussissent tout pas vous !!!!
Et comme tu le soulignes si bien, on a tendance à garder que le négatif et à oublier le positif ! on se fait souffrir inutilement !
Pourtant dans la vie il y a des gens qui souffrent et qui se battent pour s'en sortir et qui ont 1000 raisons de détester la vie et pourtant oui pourtant ils se battent quotidiennement ! ce sont des gens malades, des gens handicapés, des gens stériles, des aveugles qui ne se plaignent jamais de leur sort respectif et qui prennent la vie comme elle vient ! Alors cessons de nous lamenter !!!!
 
@SchoeneSeele

J’ai connu ce ressentiment depuis l’enfance. Cela a était dit, mais tout se joue à cette période. Et les parents ont un rôle primordial pour que l’enfant puisse avoir confiance en lui.

J’ai connu ces moments de doute de soi, de se sentir inférieur aux autres, de vivre à travers le regard des autres « qu’est-ce qu’ils pensent de moi ?». Cela affecte bien évidemment toute notre vie (personnelle et professionnelle).

J’ai même connu ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur qui consiste nier tout accomplissement professionnel: si je réussi quelque chose c’est due uniquement à la change ou à la coïncidence, etc. Par contre si j’essuie un échec c’est parce que je suis une m*rde et que je ne mérite que ça. Ce type de pensés nous pousse à travailler d’avantage de peur que les autre s’aperçoive de notre « imposture » et cela peut pousser jusqu’au burn-out.

Bref, il est possible de s’en sortir mais cela prend des années mais malheureusement on n’est jamais l’abri d’une rechute.
 
@SchoeneSeele

J’ai connu ce ressentiment depuis l’enfance. Cela a était dit, mais tout se joue à cette période. Et les parents ont un rôle primordial pour que l’enfant puisse avoir confiance en lui.

J’ai connu ces moments de doute de soi, de se sentir inférieur aux autres, de vivre à travers le regard des autres « qu’est-ce qu’ils pensent de moi ?». Cela affecte bien évidemment toute notre vie (personnelle et professionnelle).

J’ai même connu ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur qui consiste nier tout accomplissement professionnel: si je réussi quelque chose c’est due uniquement à la change ou à la coïncidence, etc. Par contre si j’essuie un échec c’est parce que je suis une m*rde et que je ne mérite que ça. Ce type de pensés nous pousse à travailler d’avantage de peur que les autre s’aperçoive de notre « imposture » et cela peut pousser jusqu’au burn-out.

Bref, il est possible de s’en sortir mais cela prend des années mais malheureusement on n’est jamais l’abri d’une rechute.
Salam
Il est clair que l'éducation de nos parents est importante et qu'elle nous aidera à nous forger une personnalité dès l'enfance pour devenir un adulte équilibré !
On a l'impression que l'on doit sans cesse se justifier car on doute de soi ! on a peur du regard de l'autre, on a peur de l'échec et même notre réussite nous parait éphémère !
 
Je sais ce que je vaux et je ne laisserai jamais personne me briser, jamais, ceux qui ont essayé, se sont mordus les doigts et comme il faut, personne n'a le droit de maltraiter moralement ou physiquement une autre. La vie est comme un match de tennis, toujours renvoyer la balle et si on peut la renvoyer en pleine poire, c'est encore mieux
 
Je sais ce que je vaux et je ne laisserai jamais personne me briser, jamais, ceux qui ont essayé, se sont mordus les doigts et comme il faut, personne n'a le droit de maltraiter moralement ou physiquement une autre. La vie est comme un match de tennis, toujours renvoyer la balle et si on peut la renvoyer en pleine poire, c'est encore mieux
Salam
Dans une relation on est deux et de toute façon il y en a toujours un qui souffrira plus que l'autre malheureusement aussi il faut savoir se protéger des autres je pense aux jaloux et jalouses qui feront le nécessaire pour briser votre amour après renvoyer la balle en pleine poire faut réfléchir car le retour du boomerang est souvent aussi violent que la balle de tennis ! A bon entendeur salùt !
 
Salam
Je suis en admiration devant ta description de la souffrance humaine mais tu sais je pense que dans notre société actuelle si on entre pas dans le moule on entre nul part !
On est tous un jour ou l'autre manipulé et quand on croise un pervers narcissique on doute de soi, on perd pied et on se dévalorise très vite aux yeux des autres !
Après, il faut remonter aussi à son enfance car un manque de confiance est souvent un sentiment très ancien qui refait surface à la moindre contrariété ! on se trouve moche, on se sent nul, les autres réussissent tout pas vous !!!!
Et comme tu le soulignes si bien, on a tendance à garder que le négatif et à oublier le positif ! on se fait souffrir inutilement !
Pourtant dans la vie il y a des gens qui souffrent et qui se battent pour s'en sortir et qui ont 1000 raisons de détester la vie et pourtant oui pourtant ils se battent quotidiennement ! ce sont des gens malades, des gens handicapés, des gens stériles, des aveugles qui ne se plaignent jamais de leur sort respectif et qui prennent la vie comme elle vient ! Alors cessons de nous lamenter !!!!

Oui, c'est le si nécessaire chemin de la résilience.
 
il y a quelques années j'avais eu une période comme cela ou je me sentais seul, sans ami, en décalage total avec les autres : c'est ce qui a amené ce sentiment de vide mais hmdl ça c'est calmé
 
Avez-vous déjà expérimenté ou connaissez vous des personnes qui ne s'accordent aucune valeur? Ces personnes vivent avec comme un vide qui s'élargit au quotidien.

Je parle de quelque chose de plus profond, je pense, que le manque de confiance en soi. Ce n'est pas qu'un problème d'affirmation de soi ou de timidité, mais il s'agit là carrément d'une croyance enracinée qu'on ne vaut... rien.
C'est une croyance tellement enracinée que tous les compliments que l'entourage peut communiquer ne serviront à rien. La personne, dans l'instant, les reçoit, elle est flattée, ça lui fait chaud au cœur, elle se sent rehaussée, mais 30 minutes plus tard, c'est comme si elle n'avait rien entendu. Comme avant, elle se morfond dans cet espèce de brouillard fait d'auto-dénigrements et de remarques des autres, d'expériences de sa vie, qui ont parfois été tordues par sa perception du monde, mais pas toujours...

Cette «maladie» est aussi responsable des innombrables «morsures d'envie» que la personne qui ne croit pas en sa valeur subit. Chez autrui, un beau visage, un style vestimentaire recherché, une maîtrise affinée du langage, une prédilection pour x ou y sport/instrument de musique, bref un quelconque atout qui fait rayonner, et c'est un drame intérieur qui se joue. Une douleur aiguë générée par une perception d'un décalage entre autrui et soi. Le drame, c'est que la personne qui doute de sa valeur ne se dit pas que chacun a ses qualités et qu'une qualité ne fait pas la supériorité. Elle se remet totalement en question plusieurs fois par jour car elle n'a pas de socle solide sur lequel baser son identité.

Ainsi, les relations affectives sont énormément teintées de souffrance. Si la personne aimée a le malheur d'être trop proche d'un/d'une autre, ce sont des morsures de jalousie qui la piqueront. Certaines font éclater leur souffrance par des crises qui pourrissent le climat et détruisent les relations quand d'autres, plus conciliantes, s'enferment dans un silence et dans des ruminations intérieures qui, si elles ne détruisent pas la relation dans l'instant, verrouillent toute communication sincère qui est la base de toute relation saine.

D'où peut venir une telle souffrance?
Une absence de socle intérieur solide qui permettrait de se ressourcer en soi quand les épreuves arrivent. Une trop grande attention accordée au regard d'autrui, à son approbation, comme si autrui était soi-même. C'est une sorte de transfert, d'aliénation. Autrui devient l'intériorité et le référentiel intérieur, et une sorte de guide tout puissant.
Une hypersensibilité interpersonnelle. Un manque affectif.

Comment guérir de cette «maladie»?
Moi-même qui écrit, cela doit faire une centaine de fois que j'écris ce mal-être pour m'en débarrasser. Il n'y a que la forme qui change. Et je sais d'emblée que ce n'est pas cette énième tentative qui changera quelque chose. On peut me dire 10000 fois que j'ai telle ou telle qualité (et ce n'est pas faute d'en avoir entendu, des compliments), ça ne pourra pas rentrer. Le problème, c'est que ce manque empêche d'être soi, d'avancer, d'être intègre, droit dans ses baskets, parce qu'on souffre beaucoup trop des moindres mouvements des autres, qui ne sont que des riens pour la plupart des gens mais qu'un cerveau aussi trituré que le nôtre va s'efforcer d'interpréter pour que ça corresponde à cette vision d'horreur qu'on a de soi-même.
Je sais donc bien que c'est une énième tentative qui ne servira à rien, mais l'humain a besoin, de temps en temps, de vider la tension qu'il y a en lui.


Quand je me regarde , je me desole ; qquand je me compare je me console ...lol
 
Après, on peut ne rien avoir vécu de spécialement traumatisant durant l'enfance mais avoir une perception des choses particulière, qui accentue l'effet de ce qui n'a pas été. Par exemple, un effet de nature très peureux qui prend chaque dispute comme un tremblement de terre.

Moi, je me souviens que je prenais très à cœur les choses, mais aussi que je tenais à ce que les autres ne voient pas quand j'étais mal. Après une chute, une blessure, un truc du genre, je rassurais toujours les gens en leur disant que ça allait bien, et je m'en convainquais, parce que je ne prenais pas le temps de voir si vraiment j'avais mal ou pas.
C'est fou ce que tu me ressembles ! moi c'est pareil je ne montre jamais quand je vais mal au contrairement je mets un point d'honneur un faire un ravalement de façade complet et je renvoie une image de ma personne positive mais à la longue cela devient usant psychologiquement car cela devient lourd par moment à porter ! on a toujours l'impression que les autres vont mieux que nous et en creusant un peu on se rend compte que l'on va beaucoup mieux qu'eux !
 
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