Le langage des Chameaux
Pour les tribus de l'Aïr, le chameau n'est pas seulement un moyen de transport, c'est aussi un compagnon de route, et une source inépuisable de renseignements.
La vie en brousse se trouve donc souvent conditionnée par le comportement des chameaux ; les nomades savent interpréter le moindre de leurs gestes, et certains même n'hésitent pas à dire que leur chameau leur parle.
Ainsi, par exemple, lorsque le matin de bonne heure, un chameau contourne le camp plusieurs fois et vient s'agenouiller en blatérant face à la tente de son maître, il annonce des étrangers.
Lorsqu'un chameau renifle l'air à l'Est et garde cette position depuis l'autore jusqu'à une certaine heure de la matinée, il annonce l'orage.
Quand un chameau en rut ne veut pas aller avec ses femelles dans une direction donnée, c'est qu'il a senti la présence d'un autre troupeau avec un autre mâle, et cela dans un rayon d'une trentaine de kilomètres.
Pendant les transhumances, ce sont aussi les chameaux qui renseignent les éleveurs sur la localisation des pâturages et la présence de l'eau.
Lorsqu'un chameau de selle ne veut pas lever le cou et reste allongé pendant qu'on le harnache, il avertit son propriétaire qu'il va au-devant de problèmes, qu'il ferait mieux de renoncer à son voyage et de rester sous sa tente à boire du thé.
C'est de cette manière aussi que les nomades arrivent à échapper, grâce aux enseignements du comportement de leurs chameaux, à toutes sortes de tracasseries et de dangers ; ainsi au moindre signe, ils n'hésiteront pas à lever rapidement le camp, pour éviter les percepteurs d'impôts et les gardes forestiers, ou pour cacher les dépouilles des animaux sauvages illégalement capturés.
C'est sans doute ce qui explique l'attachement particulier que les populations de l'Aïr ont pour cet animal, une affection qui ne s'est pas démentie de nos jours, même à l'époque de l'automobile.
Pour les tribus de l'Aïr, le chameau n'est pas seulement un moyen de transport, c'est aussi un compagnon de route, et une source inépuisable de renseignements.
La vie en brousse se trouve donc souvent conditionnée par le comportement des chameaux ; les nomades savent interpréter le moindre de leurs gestes, et certains même n'hésitent pas à dire que leur chameau leur parle.
Ainsi, par exemple, lorsque le matin de bonne heure, un chameau contourne le camp plusieurs fois et vient s'agenouiller en blatérant face à la tente de son maître, il annonce des étrangers.
Lorsqu'un chameau renifle l'air à l'Est et garde cette position depuis l'autore jusqu'à une certaine heure de la matinée, il annonce l'orage.
Quand un chameau en rut ne veut pas aller avec ses femelles dans une direction donnée, c'est qu'il a senti la présence d'un autre troupeau avec un autre mâle, et cela dans un rayon d'une trentaine de kilomètres.
Pendant les transhumances, ce sont aussi les chameaux qui renseignent les éleveurs sur la localisation des pâturages et la présence de l'eau.
Lorsqu'un chameau de selle ne veut pas lever le cou et reste allongé pendant qu'on le harnache, il avertit son propriétaire qu'il va au-devant de problèmes, qu'il ferait mieux de renoncer à son voyage et de rester sous sa tente à boire du thé.
C'est de cette manière aussi que les nomades arrivent à échapper, grâce aux enseignements du comportement de leurs chameaux, à toutes sortes de tracasseries et de dangers ; ainsi au moindre signe, ils n'hésiteront pas à lever rapidement le camp, pour éviter les percepteurs d'impôts et les gardes forestiers, ou pour cacher les dépouilles des animaux sauvages illégalement capturés.
C'est sans doute ce qui explique l'attachement particulier que les populations de l'Aïr ont pour cet animal, une affection qui ne s'est pas démentie de nos jours, même à l'époque de l'automobile.