Les Egyptiens votaient mercredi pour désigner un successeur à Hosni Moubarak renversé il y a quinze mois, dans un scrutin historique mettant aux prises douze candidats.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures (heure locale et française) et doivent fermer à 20 heures.
Avant louverture, des files d'électeurs s'étaient formées devant plusieurs bureaux de vote au Caire, où des policiers étaient déployés à lextérieur pour assurer la sécurité et des militaires à lintérieur pour veiller au bon déroulement du scrutin, selon des correspondants de lAFP sur place.
Plus de 50 millions d'électeurs sont appelés à choisir entre douze candidats - islamistes, laïcs, de gauche ou libéraux, partisans de la «révolution» ou anciens responsables du régime Moubarak - qui proposent des programmes extrêmement différents.
«Cest un jour merveilleux pour lEgypte. Si seulement ma mère et ma grand-mère étaient là pour voir ce jour et voter avec moi...», a déclaré Nehmedo Abdel Hadi, 46 ans, qui votait à l'école Omar Makram dans le quartier de Choubra dans le nord-est du Caire. «Quel que que soit le résultat, nous laccepterons».
Dans ce bureau de vote, lambiance était bon enfant et le vote pour le moment bien organisé. «Ne laissez personne vous dire pour qui voter», a lancé le président du bureau aux votants.
Le premier tour du scrutin se déroule mercredi et jeudi. Un second tour est prévu les 16 et 17 juin faute dune majorité absolue en faveur de lun des douze candidats.
Les principaux prétendants sont le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi, lislamiste indépendant Abdel Moneim Aboul Foutouh, le dernier Premier ministre de M. Moubarak Ahmad Chafiq, lex-ministre des Affaires étrangères et ancien patron de la Ligue arabe Amr Moussa et le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi.
Le résultat du scrutin reste très incertain, en raison du grand nombre dindécis et de la liberté de choix inédite qui soffre aux électeurs.
Treize mille bureaux de vote sont déployés à travers le pays, le plus peuplé du monde arabe avec 82 millions dhabitants.
Le Conseil militaire au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak a appelé les Egyptiens à voter en masse, promettant un scrutin «100% transparent» et mettant en garde contre toute «violation».
Ce Conseil, très critiqué pour sa gestion de la période de transition émaillée de protestations et de violences, sest engagé à remettre le pouvoir au nouveau président avant la fin juin.
Libé
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures (heure locale et française) et doivent fermer à 20 heures.
Avant louverture, des files d'électeurs s'étaient formées devant plusieurs bureaux de vote au Caire, où des policiers étaient déployés à lextérieur pour assurer la sécurité et des militaires à lintérieur pour veiller au bon déroulement du scrutin, selon des correspondants de lAFP sur place.
Plus de 50 millions d'électeurs sont appelés à choisir entre douze candidats - islamistes, laïcs, de gauche ou libéraux, partisans de la «révolution» ou anciens responsables du régime Moubarak - qui proposent des programmes extrêmement différents.
«Cest un jour merveilleux pour lEgypte. Si seulement ma mère et ma grand-mère étaient là pour voir ce jour et voter avec moi...», a déclaré Nehmedo Abdel Hadi, 46 ans, qui votait à l'école Omar Makram dans le quartier de Choubra dans le nord-est du Caire. «Quel que que soit le résultat, nous laccepterons».
Dans ce bureau de vote, lambiance était bon enfant et le vote pour le moment bien organisé. «Ne laissez personne vous dire pour qui voter», a lancé le président du bureau aux votants.
Le premier tour du scrutin se déroule mercredi et jeudi. Un second tour est prévu les 16 et 17 juin faute dune majorité absolue en faveur de lun des douze candidats.
Les principaux prétendants sont le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi, lislamiste indépendant Abdel Moneim Aboul Foutouh, le dernier Premier ministre de M. Moubarak Ahmad Chafiq, lex-ministre des Affaires étrangères et ancien patron de la Ligue arabe Amr Moussa et le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi.
Le résultat du scrutin reste très incertain, en raison du grand nombre dindécis et de la liberté de choix inédite qui soffre aux électeurs.
Treize mille bureaux de vote sont déployés à travers le pays, le plus peuplé du monde arabe avec 82 millions dhabitants.
Le Conseil militaire au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak a appelé les Egyptiens à voter en masse, promettant un scrutin «100% transparent» et mettant en garde contre toute «violation».
Ce Conseil, très critiqué pour sa gestion de la période de transition émaillée de protestations et de violences, sest engagé à remettre le pouvoir au nouveau président avant la fin juin.
Libé