En direct, cyclone Chido à Mayotte : les secours recherchent toujours des victimes

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La solidarité s’organise sur le terrain malgré des conditions dégradées, alors qu’une grande partie de l’archipel est toujours privée d’électricité, de réseau mobile et d’Internet. De retour d’un déplacement à Mayotte, Bruno Retailleau a affirmé que « 70 % des habitants » avaient été « gravement touchés ».

08:58


Yaël Braun-Pivet « aurait préféré que le premier ministre prenne l’avion pour Mayotte » plutôt que d’assister au conseil municipal de Pau​


La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé mardi qu’elle aurait « préféré que le premier ministre prenne l’avion pour Mayotte », plutôt que d’assister au conseil municipal de Pau dont François Bayrou compte rester maire.

« Je suis contre le cumul de mandats et je pense qu’il ne faut pas, en tout cas en ce moment, en plus, remettre ce sujet sur la table, ce n’est vraiment pas le moment », a-t-elle ajouté sur Franceinfo, alors que le premier ministre a longuement défendu lundi soir le retour au cumul des mandats.


08:30

Le cyclone Chido a probablement été dopé par les températures très élevées de l’océan Indien​

Si le lien entre le cyclone très destructeur à Mayotte et le réchauffement climatique est difficile à établir, la tendance à long terme est claire : les cyclones vont être plus intenses plus rapidement, et associés à plus de pluies, en raison de la hausse des émissions de gaz à effet de serre.

08:06

Des appareils de la compagnie Air Austral réquisitionnés pour accélérer l’envoi des aides, annonce le préfet de La Réunion​

Pour accélérer l’envoi des renforts humains et matériels, dont la population de Mayotte a besoin en urgence à la suite du passage du cyclone Chido, l’Etat a réquisitionné plusieurs appareils de la compagnie Air Austral, qui effectueront des transits quotidiens vers Dzaoudzi-Pamandzi au départ de Paris et La Réunion, a annoncé mardi matin le préfet de La Réunion. « Les premiers vols auront lieu dès ce mardi pour acheminer des gendarmes et des militaires de la sécurité civile », précise le communiqué.



Le point sur la situation mardi 17 décembre en début de journée...​


 
Il faut que se soit les réunionnais qui bougent !
Ils n'ont jamais voulu construire des hlm alors qu'il y a de la main d’œuvre locale et jeune
Il y a beaucoup d'argent pour l'entité génocidaire à Gaza depuis des années mais rien à Mayotte

Combien de morts ? 10 000 morts ?
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Alors que les communications sont toujours difficiles et que l'attente se poursuit pour de nombreuses familles, l'importante communauté mahoraise de La Réunion a décidé de passer à l'action.

"Il y a des douleurs et des souffrances qui sont invisibles." Assis dans une grande pièce de la délégation de Mayotte à La Réunion, Mohamed Bamcolo pèse chacun de ses mots. Le délégué du 101e département français, qui a été dévasté par le cyclone Chido, est éprouvé. Sa famille réside à Mayotte et seul son fils a pu lui donner quelques nouvelles, trois jours après la catastrophe. "Au-delà de nos fonctions, nous sommes des êtres humains", souffle le fonctionnaire en costume, mardi 17 décembre. Comme lui, toute la communauté mahoraise de La Réunion oscille entre le choc des images, l'attente d'informations et la volonté d'aider.
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Ville avant et après :
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Dernière édition:
"Aujourd'hui les gens sont en colère et ils ont bien raison", affirme Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, sur franceinfo vendredi 20 décembre. Il réagissait notamment aux propos tenus par Emmanuel Macron lors de son déplacement à Mayotte et aux vives réponses apportées par certains habitants.


Il a également déclaré ne pas avoir été "du tout" convaincu par les propos du président de la République qui est également revenu sur cette séquence lors d'une interview vendredi en affirmant : "Quand on insulte la France, le président se fâche".


"Cela va faire une semaine que le cyclone est passé, et on en est encore à distribuer deux bouteilles d'eau par personne", s'insurge Fabien Roussel, qui alerte : "Il va y avoir une crise sanitaire, alimentaire, très grave, alors je pose la question : où est cette grande France qui serait capable de porter secours à ses habitants dans un département sinistré ? Je suis désolé mais elle n'est pas là."
 

"C'est le chaos" : à Marseille, une manifestation pour "Mayotte à l'abandon"​

Une semaine après le passage du cyclone Chido, 200 personnes se sont rassemblées à Marseille où vit une importante communauté originaire de l'archipel de Mayotte. Certains disent se sentir "abandonnés" par l'Etat.

Entre tristesse et colère, certains les larmes aux yeux, deux cents personnes ont manifesté leur soutien à Mayotte ce samedi 21 décembre à Marseille, en majorité des Mahorais et Comoriens réunis par l'angoisse et le sentiment d'un "abandon" par l'Etat de l'île française, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Marseille accueille une importante communauté originaire de l'archipel de l'océan Indien, selon les sources entre 80.000 et 150.000 personnes, Comoriens, binationaux et Français de Mayotte.

Noro Issan, informaticienne, Comorienne, a raconté à l'AFP les "48 heures d'horreur" où elle a attendu des nouvelles de sa soeur, heureusement saine et sauve.

"Mais pour ma cousine, je n'ai aucune nouvelle, je ne sais pas si elle est vivante ou si elle est morte", s'inquiète la jeune femme, "en colère parce que c'est arrivé à Mayotte, avec tous les problèmes que rencontre ce département depuis si longtemps".

Asma Mdahoma, mahoraise de 29 ans, est venue pour "relayer les voix" des membres de sa famille là-bas. "C'est le chaos", relate-t-elle, "il n'y a pas d'eau ni d'électricité. Je trouve que l'aide met du temps, ça fait huit jours déjà...".

Un autre mahorais de Marseille, Salim Alladine, appelle à "des investissements massifs pour "que les logements ne soient pas reconstruits de la même façon". Ce militant de la France Insoumise a regretté "le discours sécuritaire, anti-immigration du gouvernement", jugeant que "la mort n'a pas de couleur ni de papiers".

L'engagement du maire de Marseille...........​

 

Cyclone Chido : 45 soignants sont arrivés pour monter l'hôpital de campagne à Mayotte, les premiers patients accueillis d'ici "48 à 72 heures"​


 
Donc si il n'y avait pas eu de cyclone la situation n'aurait pas changé d'un iota .
Il a dit qu'il était dans la M.... donc il avoue que rien n'a changé depuis des décennies .
 
Le chantier est colossal. A la hauteur de la dévastation laissée à Mayotte par le passage du cyclone Chido, le 14 décembre. Sur l'archipel, où tout est à terre, le nouveau Premier ministre, François Bayrou, a annoncé lundi 30 décembre les contours d'un plan "Mayotte debout" pour reconstruire le département français. Un projet de "loi d'urgence", prochainement présenté en Conseil des ministres, doit par ailleurs être examiné au Parlement dans les 15 jours. L'objectif est posé. Reste une question concrète : comment l'atteindre ?


D'emblée, le locataire de Matignon s'est engagé à "empêcher la reconstruction des bidonvilles", précisant que cette disposition pourrait être "inscrite dans la loi". A Mayotte, l'intégralité des "bangas", ces logements de fortune qui représentent 40% des habitations, ont été détruits lors du passage du cyclone. Mais, déjà, une grande partie d'entre eux ont été reconstruits par des habitants en situation de survie et en quête d'un abri en ce début de saison des pluies

francervinfo
 

Mayotte : "La peur commence à gagner du terrain" à l'approche du cyclone Dikeledi, témoigne la présidente du Collectif des citoyens de Mayotte​


Safina Soula appelle les Mahorais à suivre les consignes des autorités et se munir de "quelques bouteilles d'eau, de bougies, d'un téléphone et surtout la radio pour suivre l'évolution du phénomène". Une cellule interministérielle de crise s'est tenue samedi matin au ministère de l'Intérieur.
 

DIRECT. Cyclone Dikeledi : Mayotte s’apprête à vivre son second cyclone en moins d’un mois​





DIRECT. Cyclone Dikeledi : Mayotte s’apprête à vivre son second cyclone en moins d’un mois

© PATRICK MEINHARDT / AFP
Publié le 12/01/2025 à 08h15

Ouest-France

  • Le cyclone arrive. Après avoir atteint la côte nord-est de Madagascar samedi vers 15 h 30 heure locale (17 h 30 à Paris), le cyclone a commencé à s’affaiblir pour être rétrogradé au stade de forte tempête tropicale, indique Météo-France. Mais Dikeledi devrait reprendre graduellement de la vigueur quand il quittera les terres. Après un passage par le canal du Mozambique, Dikeledi devrait passer à environ 100 km au sud de Mayotte au stade de tempête tropicale dimanche avant d’être de nouveau classé cyclone tropical lundi en journée.
  • Les habitants confinés. Alors que l’archipel a été placé en alerte rouge à partir de 22 h samedi, les 320 000 habitants du département le plus pauvre de France ont été invités à se mettre à l’abri « dans une habitation solide » ou dans un des 79 centres d’hébergements d’urgence (écoles, MJC, mosquées…) mis en place dans toutes les communes de l’archipel. La population a été appelée à constituer des stocks d’eau et de nourriture pour « tenir le temps du cyclone », a exhorté la préfecture.
  • Les secours se tiennent prêts. Quelque 645 personnels de la Sécurité civile sont pré-positionnés dans des lieux stratégiques de l’archipel pour intervenir le plus rapidement possible à l’issue de l’alerte cyclonique afin de « porter secours, évaluer les dégâts et assister les populations », a indiqué la Sécurité civile. Le ministre des Outre-Mer Manuel Valls a assuré auprès de l’AFP que « rien n'(était) laissé au hasard » pour assurer la sécurité des Mahorais.
08h22
La pluie tombe sans relâche sur Pamandzi
À Pamandzi, sur Petite-Terre, les bâches positionnées sur les toits n’ont pas résisté au vent et à la pluie qui tombe de manière torrentielle depuis ce matin, rapporte Mayotte la 1ère.

[...]

 

Mayotte : "Personne n'est prêt" pour la rentrée, alerte un syndicat​


Cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido sur Mayotte et une semaine après la tempête Dikeledi, tous les établissements scolaires n'ont pas été remis en état. Certains sont même toujours occupés par des sinistrés
nistrés
 

Estelle Youssouffa
Estelle Youssouffa • ©AFP Loïc Marin
À l’occasion des questions au gouvernement ce mercredi 29 janvier à l’Assemblée nationale, Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a été interrogé sur les financements alloués à la reconstruction de Mayotte, plus d’un mois après le passage du cyclone Chido.


Plus d’un mois après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, l'archipel se reconstruit petit à petit. La semaine dernière, à l’Assemblée nationale, les députés ont donné leur feu vert pour la loi Mayotte. Cette dernière doit permettre un assouplissement des règles afin de reconstruire le département.

Mais avec quels moyens financiers cette reconstruction se fera-t-elle ? C’est ce qu’a voulu savoir Estelle Youssouffa, députée LIOT (groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) en interpellant le ministre des Outre-mer lors des questions au gouvernement ce mercredi. "Avec quel budget comptez-vous construire le deuxième hôpital promis, le nouvel aéroport, le deuxième centre pénitentiaire, les routes et autres infrastructures ? Où sont les milliards nécessaires pour Mayotte ?", a-t-elle lancé à Manuel Valls.

"Où sont les milliards nécessaires pour Mayotte ?"@DeputeeEstelle (LIOT) déplore la "faiblesse des budgets annoncés" par le Gvt pour la reconstruction de Mayotte : "C’est vraiment bien maigre pour reconstruire 375km2 totalement détruits !"#DirectAN #QAG pic.twitter.com/zkYYj615SL

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) January 29, 2025
La députée déplore aussi la "faiblesse des budgets annoncés" par le Sénat, qui a voté courant janvier une enveloppe de 100 millions d’euros pour couvrir la reconstruction du territoire. "C’est vraiment bien maigre pour reconstruire 375 km² totalement détruits !", fustige l’élue mahoraise.

"Il y a une mission inter-inspection qui est en train d’achever l’évaluation des coûts et nous aurons sans doute les résultats en fin de semaine, a annoncé Manuel Valls. J’en prends l’engagement, comme nous l’avons fait pour la Nouvelle-Calédonie il y a plusieurs mois : l’État, sur le financement, sera au rendez-vous de la reconstruction de Mayotte", déclare le locataire de la rue Oudinot.

"On a un devoir envers Mayotte"​

À Mayotte ce jeudi pour une visite de deux jours en compagnie d’Elisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, Manuel Valls se sait attendu sur plusieurs dossiers. Ce mercredi après-midi, Estelle Youssouffa l’a relancé à de nombreuses reprises sur le financement de la reconstruction et notamment sur la provenance des fonds. La députée LIOT a fait part à l’ancien Premier ministre de sa réticence quant à l’utilisation de financements de l’Union européenne. "Quand on connaît la très mauvaise gestion des fonds européens à Mayotte par les services de l’État, on peut être inquiet", souffle l’élue mahoraise.

Mayotte n’acceptera pas une reconstruction au rabais, nous ne laisserons pas l’État fuir ses responsabilités.

Estelle Youssouffa
"Je suis d’accord avec vous, il faut reconstruire et refonder Mayotte totalement sur de nouvelles bases, confirme Manuel Valls. On a un devoir envers Mayotte, on nous regarde dans le monde, l’Union européenne doit nous aider […]. Nous serons au rendez-vous, nous n’avons pas d’autres choix et l’ensemble des ministères seront mobilisés pour aider à ce financement, c’est un engagement de la France et de la République."
 
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