La police suédoise a autorisé un rassemblement mercredi 28 juin devant la plus grande mosquée de Stockholm, où un organisateur prévoit de brûler un exemplaire du Coran. L’événement survient au premier jour de l’une des fêtes les plus importantes du calendrier musulman, l’Aïd-el-Kébir. « La police autorise le rassemblement » car « les risques de sécurité » liés au fait de brûler le Coran « ne sont pas de nature à l’interdire », a-t-elle écrit dans sa décision consultée par l’Agence France-Presse (AFP).
Le rassemblement aura lieu à 13 h 30 devant la grande mosquée de Stockolm, où la police surveille la zone, a constaté un journaliste de l’AFP. Le sujet est sensible en Suède, où une manifestation, en janvier, au cours de laquelle un coran avait été brûlé devant l’ambassade de Turquie, à Stockholm, avait suscité la colère de la Turquie, qui bloque la candidature du pays scandinave à l’OTAN.
Dans sa demande de manifestation, l’organisateur du rassemblement de mercredi, Salwan Momika, âgé de 37 ans, dit vouloir « exprimer [son] opinion à propos du Coran ». « Je vais déchirer le Coran et le brûler », écrit-il.
La tenue de deux rassemblements similaires les 6 et 9 février, qui devaient voir des exemplaires du livre sacré de l’islam être brûlés, avait été refusée par la police de Stockholm, qui avait invoqué des risques de troubles à l’ordre public.
Les manifestants avaient fait appel de la décision et un tribunal administratif leur avait donné raison au début d’avril. A la mi-juin, la cour d’appel administrative a confirmé le jugement de première instance, précisant que les risques de sécurité avancés par la police « n’avaient pas de lien suffisamment clair » avec les rassemblements en question.
C’est sur cette base que la police suédoise a pris sa décision mercredi, à seulement quelques jours du sommet de Vilnius, les 11 et 12 juillet, où Stockholm espère des avancées pour son entrée dans l’OTAN.
Le monde
Le rassemblement aura lieu à 13 h 30 devant la grande mosquée de Stockolm, où la police surveille la zone, a constaté un journaliste de l’AFP. Le sujet est sensible en Suède, où une manifestation, en janvier, au cours de laquelle un coran avait été brûlé devant l’ambassade de Turquie, à Stockholm, avait suscité la colère de la Turquie, qui bloque la candidature du pays scandinave à l’OTAN.
Dans sa demande de manifestation, l’organisateur du rassemblement de mercredi, Salwan Momika, âgé de 37 ans, dit vouloir « exprimer [son] opinion à propos du Coran ». « Je vais déchirer le Coran et le brûler », écrit-il.
Deux rassemblements similaires en février refusés
La tenue de deux rassemblements similaires les 6 et 9 février, qui devaient voir des exemplaires du livre sacré de l’islam être brûlés, avait été refusée par la police de Stockholm, qui avait invoqué des risques de troubles à l’ordre public.
Les manifestants avaient fait appel de la décision et un tribunal administratif leur avait donné raison au début d’avril. A la mi-juin, la cour d’appel administrative a confirmé le jugement de première instance, précisant que les risques de sécurité avancés par la police « n’avaient pas de lien suffisamment clair » avec les rassemblements en question.
C’est sur cette base que la police suédoise a pris sa décision mercredi, à seulement quelques jours du sommet de Vilnius, les 11 et 12 juillet, où Stockholm espère des avancées pour son entrée dans l’OTAN.
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