Ces bombes qui ont mis un terme à l'agression japonaise
En fait, sept des huit principaux commandants militaires des É.-U. pensaient qu’il n’était pas nécessaire d’utiliser des bombes atomiques contre le Japon d’un point de vue militaire-stratégique, notamment les amiraux Chester Nimitz, Ernest King, William Halsey et William Leahy, et les généraux Henry Arnold et Douglas MacArthur.
[2] Selon Daniel Haulman, historien de l’
Air Force des É.-U., même le général Curtis LeMay, l’architecte de la guerre aérienne contre le Japon, pensait que « les nouvelles armes étaient inutiles, parce que ses bombardiers détruisaient déjà les villes japonaises. »
L’amiral Halsey, commandant de la troisième flotte des États-Unis, a témoigné devant le Congrès en septembre 1949 : « Je crois que le bombardement – en particulier le bombardement atomique – de civils, est moralement indéfendable… Je sais que la théorie de l’extermination n’a pas sa place dans une guerre bien menée. »
L’amiral Leahy, conseiller militaire en chef de Truman, a écrit dans ses mémoires : « Je suis d’avis que l’utilisation de cette arme barbare à Hiroshima et Nagasaki n’a été d’aucune aide matérielle dans notre guerre contre le Japon. Les Japonais étaient déjà vaincus et prêts à se rendre à cause du blocus maritime efficace et du bombardement réussi avec des armes conventionnelles. »
L’option diplomatique était certainement la plus humaine et on aurait dû lui accorder priorité. C’était aussi l’option la plus réaliste. Les États-Unis solliciteraient les bénédictions de l’empereur ainsi que la coopération des fonctionnaires, des agences et des citoyen.ne.s du Japon afin d’exercer l’autorité de l’occupation alliée sur le Japon au lendemain de la guerre.
La bombe atomique était donc t-elle un test sur des civils ?
Quand je vois ta lecture des évènements, je comprends mieux ta lecture de la guerre en Ukraine !