Esclavage en terre du Golfe: comment les Saoudiens se comportent avec les Bangladais

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Chamali2005
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ils ont pervertis la loi, à l'origine, ils doivent protéger et participer à l’insertion du kafil, non ?


Le Kafil fait venir un travailleur etranger, lui prend son passeport, est libre de fixer son salaire et ses horaires, peut lui interdire de rentrer dans son pays si le travailleur veut demissionner. Le travailleur n'a pas le droit de changer d'emploi sans l'autorisation du Kafil (qui generalement ne la donne pas ou bien la donne contre l'engagement de verser une somme tous les mois). Le travailleur verse le plus souvent un pourcentage de son salaire au Kafil (qui peut vivre sans travailler si il a plusieurs travailleurs sous sa responsabilite).

Le Kafil peut "preter" le travailleur, ou le revendre a un autre kafil (c'est ce qui est arrive a un de mes amis).

Le Kafil peut renvoyer le travailleur dans son pays sous divers pretextes (je connais un Bangladais qui est tombe malade a Dubai: son Kafil lui a fait savoir qu'un travailleur malade n'est plus bon a rien et qu'il devient une charge pour son kafil. Le travailleur a ete expulse. Sauf qu'il s'etait endette pour venir travailler dans le Golfe et a fait hypothequer sa maison...).

Tout cela est legal dans le Golfe.
 
oui bin faut pas croire que ils sont tous comme ça

un vrai musulman n'agit pas de la sorte avec son frere

le saoudien doit etre un pauvre depravé ca s'entend
 
oui bin faut pas croire que ils sont tous comme ça

un vrai musulman n'agit pas de la sorte avec son frere

le saoudien doit etre un pauvre depravé ca s'entend

Salaam, cher frère,

Je suis d'accord, cher frère. Mais la loi saoudienne encourage cela. Le système de la "kafala" (qui est à mon avis parfaitement non-islamique, Allah 3laam) est inique et propice à ce genre d'abus.

Je t'encourage à lire ce qui est arrivé à mon ami: un musulman comme toi et moi, mais dont l'unique faute est d'être né pauvre.

http://hindiadi.wordpress.com/2012/...bangladais-une-scene-de-la-vie-dans-le-golfe/
 
Le Kafil fait venir un travailleur etranger, lui prend son passeport, est libre de fixer son salaire et ses horaires, peut lui interdire de rentrer dans son pays si le travailleur veut demissionner. Le travailleur n'a pas le droit de changer d'emploi sans l'autorisation du Kafil (qui generalement ne la donne pas ou bien la donne contre l'engagement de verser une somme tous les mois). Le travailleur verse le plus souvent un pourcentage de son salaire au Kafil (qui peut vivre sans travailler si il a plusieurs travailleurs sous sa responsabilite).

Le Kafil peut "preter" le travailleur, ou le revendre a un autre kafil (c'est ce qui est arrive a un de mes amis).

Le Kafil peut renvoyer le travailleur dans son pays sous divers pretextes (je connais un Bangladais qui est tombe malade a Dubai: son Kafil lui a fait savoir qu'un travailleur malade n'est plus bon a rien et qu'il devient une charge pour son kafil. Le travailleur a ete expulse. Sauf qu'il s'etait endette pour venir travailler dans le Golfe et a fait hypothequer sa maison...).

Tout cela est legal dans le Golfe.
cela manque manifestement d'éthique islamique, Omar Ibn Khattab ra disait au sujet des arabes : “Vous étiez un peuple vil, et Dieu vous a élevés par l’Islam. Si vous recherchez la grandeur dans autre chose que l’islam, Dieu vous avilira”. '

J'aimerais. Franchement.

inchaAllah, cela ne tiens qu'à toi, la mission recrute souvent
 
Voila un temoignage qui me tient a coeur:

Joshim, travailleur bangladais. Une scène de la vie dans le Golfe.

Le contexte :

À Oman comme dans tout le Golfe, les travailleurs migrants sont sous la “responsabilité” d’un “sponsor” omanais, appelé “kafil” en arabe. Il s’agit d’un individu omanais qui les fait venir et se charge des démarches administratives contre une somme d’argent importante (bien souvent les candidats à l’émigration doivent vendre leurs terres ou emprunter pour s’acquitter de cette somme). À l’arrivée des travailleurs sur le territoire omanais, le “sponsor” confisque les passeports, ce qui rend impossible un retour au pays sans son autorisation. Très souvent, il prélève une petite somme sur le salaire chaque mois (généralement 10 rials, c’est-à-dire 20 euros, sur un salaire mensuel qui varie entre 65 et 120 rials selon les travailleurs, ce qui constitue un pourcentage important). Pour échapper à ce racket systématique, beaucoup de travailleurs prennent la fuite (ils quittent leur sponsor) et cherchent du travail au noir. Ils tombent automatiquement dans l’illégalité. Le sponsor en effet les déclare alors à la police qui se met à les traquer. Leur nom et leur photo sont diffusés dans les journaux qui ont une rubrique spéciale à cet effet. Il existe même des agences qui se chargent de la rédaction de ce type d’annonces. Quand ils sont repérés par les autorités, les “fuyards” sont arrêtés, jetés en prison (ou plutôt dans un “centre de détention”) où ils passent de un à plusieurs mois avant d’être expulsés. Tout cela est légal. C’est la loi omanaise et le système de la “kafala” est en vigueur dans tout le Golfe.
 
Voilà maintenant l’histoire de mon ami Joshim :

Jeune homme de 22 ans, à Oman depuis environ trois années, il travaillait dans une cafétéria en face de mon bureau comme livreur à domicile de snacks et de sandwichs, sans voiture. Il faisait tout à pied (sous le soleil du Golfe, c’est-à-dire d’un des déserts les plus arides et les plus chauds au monde), dans les conditions suivantes: 15 heures de service par jours en deux shifts: de 7h00 à 14h00 et de 17h00 à 1h00. Jour de congé: le vendredi matin. Vacances: aucune. Une journée de 15 heures pour l’équivalent de 8 euros. Cela fait à peine 60 centimes de l’heure dans des conditions inhumaines mais malheureusement tout- à -fait banales ici.

Pour livrer ses snacks sur le site du ministère de l’éducation, il y a deux chemins: soit un grand détour (sous le soleil), soit un raccourci, par le centre franco-omanais où je travaille (mais pour cela, il faut que j’ouvre un portail fermé à clef). Un jour, je l’ai vu essayer de passer par le centre. Je ne le connaissais pas. Je suis donc allé voir ce qu’il se passait. Il m’a expliqué la situation et nous nous sommes mis d’accord pour laisser le portail ouvert. Il s’est donc mis à passer par mon bureau tous les jours et à me saluer, ponctuant ainsi mes matinées de travail. Avec le temps, nous avons fini par devenir amis.

Après quelques semaines, il est venu me demander de lui donner des cours d’anglais. J’étais étonné que quelqu’un qui travaille 15 heures par jour veuille apprendre l’anglais après sa journée. Mais devant un tel zèle et une telle motivation, j’ai accepté. Il venait donc tous les jours après minuit (entre minuit et 1 heure) pour faire un quart d’heure d’anglais avant de partir se reposer, me laissant chaque soir plus admiratif.

Quelques semaines ont ainsi passé pendant lesquelles, il me faisait parfois part de ses rapports tendus avec son employeur indien, notamment à cause de son salaire systématiquement versé en retard. Je ne pouvais rien y faire et me contentais d’écouter jusqu’à ce qu’il m’annonce son intention de quitter son travail et de chercher un autre emploi. Sa recherche a duré une dizaine de jours pendant lesquels il venait de plus en plus souvent me rendre visite, ayant plus de temps libre et donc plus de temps pour apprendre l’anglais. Joshim en avait presque trouvé un et aurait poursuivi sa vie de labeur, si….
 
Son employeur, le gérant de la cafétéria n’avait pas refusé de lui verser le mois et demi de salaire qui lui était encore dû. Après presque quinze jours de négociation, Joshim m’a fait part de son inquiétude de n’être pas payé et finalement m’a demandé de parler avec ce fameux patron. Je savais ne pas pouvoir le contraindre et n’étais guère enthousiaste à l’idée d’intervenir, mais me suis dit qu’entre gentlemen, on pouvait s’entendre. Et puis, accéder à la requête d’un ami – et qui plus est d’un ami qui est dans son bon droit – ne me paraissait pas totalement déraisonnable.

Un soir, j’ai apperçu ce gérant à la porte du portail du centre où je travaille. Je suis allé le saluer et l’ai invité dans mon bureau (invitation qu’il s’est bien gardé d’accepter). Après les formalités d’usage, j’ai essayé de glisser un mot sur la situation de mon ami. Je n’aurais jamais du me mêler de tout cela, mais cette injustice m’affectait particulièrement. Le patron, quand il a entendu le nom de Joshim s’est mis très en colère et m’a ordonné de rester hors de tout cela. Il a élevé la voix et hurlé qu’il allait appeler la police. La situation était particulièrement absurde. Je n’avais rien à me reprocher puisque je n’avais pas élevé le ton et que j’avais des témoins).


Entre temps, Joshim est arrivé, ce qui a compliqué les choses. Le patron était comme en furie. Il a amené sa voiture et nous a menacé d’aller porter plainte à la police. Sûr de mon bon droit, je ne m’y suis pas opposé, suis monté, suivi de Joshim. Nous sommes donc tous allés au commissariat.

Les officiers de police ont commencé par nous demander de quoi il s’agissait et ont commencé à rire aux éclats quand ils ont compris que celui-là même qui avait élevé la voix voulait porter plainte contre moi. Tout allait se résorber quand on est passé au contrôle d’identité – un contrôle de routine assez logique dans ces circonstances. Le patron et moi avons soumis nos cartes de résident et Joshim, quant à lui, a annoncé qu’il n’avait pas de documents. J’ai cru qu’il les avait oublié quelque part, peut-être chez son père qui est ouvrier agricole dans la région… Mais non. Joshim avait omis de m’informer qu’il avait fui son sponsor et qu’il était donc déclaré.

Tout a été très vite: arrêté très brutalement, sous mes yeux, il a été immédiatement jeté en prison. Je suis resté au commissariat jusqu’à quatre heures du matin pour essayer de négocier une solution. En vain. Le patron, lui est ressorti libre. Il connaissait la situation de Joshim et s’en est débarrasé en le livrant aux autorités. Joshim, il faut le dire a été particulièrement naïf et inconscient de monter dans la voiture et de se rendre au commissariat sans m’informer de son statut de clandestin.

Les prochaines étapes telles qu’elles m’ont été décrites par l’officier de police sont simples: un mois au moins (en fait, personne ne sait me dire combien de temps va durer la détention) dans les geôles omanaises. Puis, retour au pays.
 
Dans son village au pays, toute une famille dépend de son salaire. Ils avaient récemment marié une de leur fille grâce à ses revenus et Joshim rêvait de construire une petite maison, ce qui signifiait pour lui encore des années de travail dans des conditions d’esclavage.

Son père, que j’ai contacté, m’a rendu visite et s’est effondré – en larmes – dans mes bras. Cet homme de presque cinquante ans a pleuré pendant plus d’une demie heure. Sa mère est morte d’inquiétude et ne se nourrit plus. Voilà où nous en sommes. Joshim est en prison depuis maintenant plus d’un mois. Et nous ne savons toujours pas quand il sera expulsé. Après son expulsion, nous ne savons pas comment sa famille va survivre et comment il va rebondir (en sachant que son salaire au Bangladesh sera beaucoup moins élevé que ce qu’il touchait dans le Golfe – ce qui était déjà très peu). A Oman, il travaillait dans des conditions d’esclavage pour un salaire dérisoire, mais enfin… il travaillait et faisait vivre les siens.
 
sans pétrole, ce peuple vivrait encore dans des tentes et se nourriait de dattes et de lait de chamel.
je ne connais pas de peuple aussi vil, mauvais, machiste, bete et lache, que ce peuple.
 
oui bin faut pas croire que ils sont tous comme ça

un vrai musulman n'agit pas de la sorte avec son frere

le saoudien doit etre un pauvre depravé ca s'entend

Salaam, cher frère,

Je suis d'accord, cher frère. Mais la loi saoudienne encourage cela. Le système de la "kafala" (qui est à mon avis parfaitement non-islamique, Allah 3laam) est inique et propice à ce genre d'abus.

Je t'encourage à lire ce qui est arrivé à mon ami: un musulman comme toi et moi, mais dont l'unique faute est d'être né pauvre.

http://hindiadi.wordpress.com/2012/0...dans-le-golfe/
 
Ceci dit, tu devrais faire attention à ce que ton implication ne te nuise pas, tu ne peux pas changer en quelques mois ses pratiques installées depuis mathusalem, tout au plus, tu peux informer des grands groupes déjà au fait de ce type d'abus (Amnesty international ect)
 
comme ta vidéo est en arabe, je ne peux pas comprende, chamali

mam

En gros:

Le Bangladais supplie le Saoudien, en expliquant qu'il est venu rechercher du travail (rizq).

Le Saoudien lui reproche de dire du mal de l'Arabie Saoudite et l'insulte: "chien", "animal", "tfoouuu". Puis il lui crache au visage et lui ordonne de lui baiser les mains et le pied.
 
Esclavage en terre du Golfe. Comment les Saoudiens se comportent avec les Bangladais.


La vidéo en dit long sur le comportement des Saoudiens.

À Oman c'est assez similaire: on voit des comportements très humiliants vis-à-vis des ouvriers étrangers tous les jours.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CPzmzQ9SjxM

awili .....donc benlladen avait raison:eek:
les restes de banou Qoraych.....les ennemis du dieu et de son prophète sont toujours là:(!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


ça me revient à l'esprit cette chanson:et pourtant Dhikra n'etait pas terroriste!!!!!


‫الاغنية التي قتلت ذكرى‬‎ - YouTube
 
c'est un abus de faiblesse, on retrouve ce phénomène au Maroc envers les enfants des rues , les bonnes


On connait l'origine historique au Maroc de ce comportement esclavagiste.

Les Arabes sont comme leurs autres cousins, ils se prennent pour les Maîtres de l'humanité, le peuple élu.

Bien-sûr il est bête et raciste de généraliser mais des traits de caractère ressortent clairement à la lecture de l'histoire.
Beaucoup d'entre eux ont honteusement exploité la religion d'Allah pendant des siècles pour s'assurer leur confort tribal. Ils ont exploité comme de vrais tyrans et esclavagistes ce qui était alors la Berbérie, ses richesses, sa population, ils ont fait de même dans le continent asiatique.
Au déclin du monde musulman, l'histoire les a remis à leur place naturelle, ils sont restés dans leurs tentes et ont été effacés de l'histoire. Jusqu'à l'arrivée de Thomas Edward Lawrence.

Depuis un siècle, par alliance avec les impérialistes et grâce au pétrole, ils sont redevenus ces exploiteurs d'antan et ces faux frères auxquels s'identifient une grosse masse de Maghrébins tellement ils sont perdus identitairement.
 
awili .....donc benlladen avait raison:eekb:
les restes de banou Qoraych.....les ennemis du dieu et de son prophète sont toujours là:(!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


ça me revient à l'esprit cette chanson:et pourtant Dhikra n'etait pas terroriste!!!!!


‫الاغنية التي قتلت ذكرى‬‎ - YouTube


la chanteuse dit la même chose que disait ben laden :langue:
" faut nettoyer la kaaba..de ces ....."
 
Continuez à leur donner vos millions en allant faire pèlerinage chez eux,
ils vous prennent bien pour des c*** :D

Vous pouvez tout aussi bien allouer cet argent aux pauvres,
à des oeuvres de charité, mais non le plus important c'est d'aller à Las Vegas arabe,
et faire son pèlerinage en fermant les yeux sur ce qui se passe dans ce pays...
 
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait lier les abus dont souffrent certains

étrangers du fait des autorités.....avec la religion des nationaux.

Je ne pense pas que ce comportement se retrouve plus ou moins systématiquement dans des pays musulmans d'Asie ou d'Afrique.
 
Continuez à leur donner vos millions en allant faire pèlerinage chez eux,
ils vous prennent bien pour des c*** :D

Vous pouvez tout aussi bien allouer cet argent aux pauvres,
à des oeuvres de charité, mais non le plus important c'est d'aller à Las Vegas arabe,
et faire son pèlerinage en fermant les yeux sur ce qui se passe dans ce pays...
on boycott alors:eek:

et le 5 pilier?????
 
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