et bien, je n'aime pas ce terme jugement..
quelqu'un qui demande conseil, ne demande pas ton jugement, mais ton avis et des conseils, en fonction de ton expérience et de ce que tu sais de la personne.
les personnes qui me font du mal ou du bien, je ne les juge pas.. car après tout chacun sa notion du bien et du mal. parfois ils pensent te faire du bien, et c'est du mal qu'ils te font.
je prends ce que j'ai à prendre.. et Dieu merci, le cap du jugement, je l'ai dépassé.
le jugement est ce qui met en péril certaines sociétés plutot. car quand on juge, on se positionne au dessus.
et bien, je te réponds par rapport à ce que tu retiens de mon intervention..
je comprends, je compatis, je partage, j'entends bien.. mais je ne juge pas pour la bonne et simple raison, comme tu dis, que le côté moralisateur, donneur de leçons, me passe au dessus de la tête.
que pour comprendre, il faut se mettre au même niveau que l'autre, pour se mettre à se place et essayer de lui apporter soutien et conseils judicieux.
quand je décide de prendre du recul, ce n'est pas un jugement, c'est juste assumer ses choix. et aujourd'hui, je peux être neutre dans mes propos même si intérieurement, je te dirai soit j'aime soit je déteste.. un comportement binaire, mais aujourd'hui ça me va bien.
mais si quelqu'un me fait du mal, je n'essaie même pas de comprendre, car les actes parlent souvent d'eux mêmes surtout quand on connait la personne.. et l'indifférence est à ce moment là le plus grand des mépris.
De ce que je comprends de ton post (et que j'avais déjà relevé de ton intervention précédente), c'est que tu n'aimes pas dans le jugement, le côté moralisateur rattaché aux critères de bien et de mal. Or ce que j'explique, c'est que c'est une question de sémantique. Juger, c'est tout simplement donner son avis, et ce y compris si, comme tu le dis, tu fais preuve d'empathie.
Si quelqu'un te fait du mal, tu le condamnes par ton indifférence, afin de lui signifier ton mépris. Donc tu juges et même tu condamnes...En cela je trouve que tu te contredis.