La Syrie n'a rien à offrir ? Voyons, elle a tout de même des hydrocarbures. En petite quantité mais non en portion congrue. Notamment du gaz sous exploité que nos bons ingénieurs français n'écarteraient pas.
Et Israël verrait d'un bon oeil que ce voisin (qui finance le Hamas et le Hezbollah) récemment lâché par l'Iran (sur les micros du moins) encombrant tombe. Quoique, on l'a vu en Egypte, cela se manifestera forcément par un durcissement sur les dossiers brulânts du Golan, des fermes de Chebaa et la frontière israélo-libanaise sur laquelle la Syrie considère avoir son mot à dire. Ce même voisin encombrant qui a été bombardé en catimini sur ses installations nucléaires inspirées de celles nord coréennes sans mot dire et donc, les récentes déclarations d'Assad en mode Khadaf sont tout sauf crédibles. Les Arabes gesticulent souvent et n'ont pas les moyens hors de leur frontière de leur assurance militaire et de nuisance.
L'intervention en Syrie est aussi un pb de timing. Elle arrive alors qu'approche les élections présidentielles aussi bien aux Etats Unis qu'en France. Cela dit, ce serait un bon moyen pour Barak - à frites -, Obama comme pour N. Sarkozy de se redorer le blason (ou le blazzer, selon les convenances vestimentaires), de s'exercer dans un terrain éloigné puis d'affiner leur savoir-faire en matière de guerre tout en maintenant une activité au sein du complexe industrialo-militaire. Une armada qui sera rapidement en mal de guerre avec le retrait prévu des 39.000 GIs en Irak et celui à venir (2014/2015) du bordel afghan (au sens figuré bien sûr car il ne saurait y avoir de fille de joie en cette terre afghane sainte où l'on cultive le pavot pour financer une guérilla sans fin).
Les Occidentaux feraient mieux de ne pas se salir les mais et se lancer dans des guerres secrètes dont l'efficacité (et le coût) est plus intéressant. L'exemple de l'assassinat de OBL et de chefs d'AQPA en sont de bonnes illustrations.
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