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C'était il y 2 mois mais d'une troublante actualité.
Lors des questions au gouvernement mardi, Gilbert Collard croyait tenir le genre de polémique dont il s'est fait une spécialité. Le théâtre Napoléon III, du château de Fontainebleau, doit prochainement devenir le Théâtre Cheick Kahlifa Bin Zayed Al Nahyan.
Le nouveau nom choisi est celui d'un riche mécène dont les investissement ont permis de restaurer et de rouvrir au public ce lieu fermé au public depuis la fin du second Empire. Inquiet de la liberté laissée à la future programmation, Gilbert Collard critique le choix «d'un mécène Saoudien, originaire d'un pays où l'homosexualité est réprimée, où l'État d'Israël est condamné, où l'antisémitisme est récurent».
Le député du Gard s'inquiète auprès de la ministre de la culture «est-ce que nous pourrons voir dans ce théâtre des pièces de Jean Genet, de Pierre Guyotat, et est-ce que des auteurs juifs pourront y être présentés?». Sauf que le mécène incriminé n'est pas saoudien mais bien émirati.
Arborant un sourire agacé Aurélie Filippetti rétorque: «Monsieur le député, vous devriez réviser votre géographie. Abu Dhabi n'est pas en Arabie Saoudite. Abu-Dhabi fait partie des Émirats-Arabes-Unis». Suivent les rires et les huées des députés. L'ancienne élue de Moselle invite ensuite Gilbert Collard à profiter des expositions coproduites par la France et les Émirats Arabes Unis pour perfectionner sa culture.
La ministre rappelle enfin que le théâtre impérial de Fontainebleau, fermé depuis la chute du second Empire, n'était pas accessible au public. «Avec le mécénat de 10 millions d'euros apporté par Abu Dhabi nous avons pu restaurer avec l'aide de l'État ce magnifique théâtre, que je vous invite à visiter au lieu de vous lancer dans des polémiques stériles».
Invité de l'émission les Grandes Gueules sur RMC mardi, Gilbert Collard a déjà tenté plus tôt dans la journée de soulever la polémique en comparant le mécénat des Émirats-Arabes-Unis avec la propagande politique Nazie. L'avocat dénonce notamment une «appropriation de notre espace culturel» craignant qu'un jour «la Tour Eiffel soit à vendre».
Le nouveau nom choisi est celui d'un riche mécène dont les investissement ont permis de restaurer et de rouvrir au public ce lieu fermé au public depuis la fin du second Empire. Inquiet de la liberté laissée à la future programmation, Gilbert Collard critique le choix «d'un mécène Saoudien, originaire d'un pays où l'homosexualité est réprimée, où l'État d'Israël est condamné, où l'antisémitisme est récurent».
Le député du Gard s'inquiète auprès de la ministre de la culture «est-ce que nous pourrons voir dans ce théâtre des pièces de Jean Genet, de Pierre Guyotat, et est-ce que des auteurs juifs pourront y être présentés?». Sauf que le mécène incriminé n'est pas saoudien mais bien émirati.
Arborant un sourire agacé Aurélie Filippetti rétorque: «Monsieur le député, vous devriez réviser votre géographie. Abu Dhabi n'est pas en Arabie Saoudite. Abu-Dhabi fait partie des Émirats-Arabes-Unis». Suivent les rires et les huées des députés. L'ancienne élue de Moselle invite ensuite Gilbert Collard à profiter des expositions coproduites par la France et les Émirats Arabes Unis pour perfectionner sa culture.
La ministre rappelle enfin que le théâtre impérial de Fontainebleau, fermé depuis la chute du second Empire, n'était pas accessible au public. «Avec le mécénat de 10 millions d'euros apporté par Abu Dhabi nous avons pu restaurer avec l'aide de l'État ce magnifique théâtre, que je vous invite à visiter au lieu de vous lancer dans des polémiques stériles».
Invité de l'émission les Grandes Gueules sur RMC mardi, Gilbert Collard a déjà tenté plus tôt dans la journée de soulever la polémique en comparant le mécénat des Émirats-Arabes-Unis avec la propagande politique Nazie. L'avocat dénonce notamment une «appropriation de notre espace culturel» craignant qu'un jour «la Tour Eiffel soit à vendre».