Clin d'oeil à Jelis .. - Les échos du 20-04
Détenant à eux deux plus de 2.000 milliards de dollars de bons du Trésor américain, le Japon et la Chine vont continuer à acheter ces titres.
La décision de Standard & Poor's (S&P) de placer pour la première fois la note de la dette souveraine américaine sous perspective négative n'a pas affolé, hier, les autorités chinoises et japonaises, dont les pays sont pourtant les deux plus gros détenteurs mondiaux d'obligations d'Etat américaines. A eux deux, ils auraient investi plus de 2.000 milliards dans les bons américains, qui sont encore notés AAA par S&P.
A Tokyo, plusieurs membres du gouvernement, qui est actuellement concentré sur la gestion des conséquences des catastrophes du 11 mars, ont pris le temps d'intervenir pour pointer leur grande confiance dans la dette américaine et la capacité de Washington à réduire les déficits, que Standard & Poor's trouvent inquiétants. « Les Etats-Unis font des progrès au plan budgétaire, nous continuons de considérer les bons du Trésor américain comme un produit très attractif », a insisté le ministre nippon des Finances, Yoshihiko Noda. Quelques minutes plus tard, le ministre de l'Economie, Kaoru Yosano, a, à son tour, assuré que « beaucoup d'investisseurs du monde entier continuaient de vouloir acheter des bons du Trésor américain ». Ces messages ont en partie apaisé les marchés de la région, qui guettent avec intérêt la stratégie de Tokyo. Les investisseurs japonais sont, après les chinois, les deuxièmes plus importants détenteurs d'obligations d'Etat américaines avec un total de 886 milliards de dollars en mars. Ils en sont surtout, sur les seuls douze derniers mois, redevenus les premiers acheteurs et ont ainsi assuré 60 % de la demande asiatique sur un an.
Fin mars, beaucoup d'experts avaient estimé que ces achats pourraient se ralentir et qu'une vente de bons américains pourrait même être enclenchée par des investisseurs publics et privés nippons cherchant à récupérer, par l'écoulement de leurs obligations, des fonds pour financer la reconstruction ou les programmes de dédommagements, mais cette analyse ne s'est pas confirmée.
La suite ci-après :
Détenant à eux deux plus de 2.000 milliards de dollars de bons du Trésor américain, le Japon et la Chine vont continuer à acheter ces titres.
La décision de Standard & Poor's (S&P) de placer pour la première fois la note de la dette souveraine américaine sous perspective négative n'a pas affolé, hier, les autorités chinoises et japonaises, dont les pays sont pourtant les deux plus gros détenteurs mondiaux d'obligations d'Etat américaines. A eux deux, ils auraient investi plus de 2.000 milliards dans les bons américains, qui sont encore notés AAA par S&P.
A Tokyo, plusieurs membres du gouvernement, qui est actuellement concentré sur la gestion des conséquences des catastrophes du 11 mars, ont pris le temps d'intervenir pour pointer leur grande confiance dans la dette américaine et la capacité de Washington à réduire les déficits, que Standard & Poor's trouvent inquiétants. « Les Etats-Unis font des progrès au plan budgétaire, nous continuons de considérer les bons du Trésor américain comme un produit très attractif », a insisté le ministre nippon des Finances, Yoshihiko Noda. Quelques minutes plus tard, le ministre de l'Economie, Kaoru Yosano, a, à son tour, assuré que « beaucoup d'investisseurs du monde entier continuaient de vouloir acheter des bons du Trésor américain ». Ces messages ont en partie apaisé les marchés de la région, qui guettent avec intérêt la stratégie de Tokyo. Les investisseurs japonais sont, après les chinois, les deuxièmes plus importants détenteurs d'obligations d'Etat américaines avec un total de 886 milliards de dollars en mars. Ils en sont surtout, sur les seuls douze derniers mois, redevenus les premiers acheteurs et ont ainsi assuré 60 % de la demande asiatique sur un an.
Fin mars, beaucoup d'experts avaient estimé que ces achats pourraient se ralentir et qu'une vente de bons américains pourrait même être enclenchée par des investisseurs publics et privés nippons cherchant à récupérer, par l'écoulement de leurs obligations, des fonds pour financer la reconstruction ou les programmes de dédommagements, mais cette analyse ne s'est pas confirmée.
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