Goldman Sachs conseille à la France de baisser les salaires de 30%

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Tout juste lauréate du «prix de la honte» 2013, décerné par Greenpeace Suisse, la banque américaine Goldman Sachs a jugé bon de donner des «conseils» à la France pour enrayer la crise. Notamment baisser tous les salaires de l'Hexagone de 30%. Une «solution» qui ne fait pas l'unanimité.

Interviewé vendredi par le Huffington Post, l'économiste en chef de la banque, Huw Pill, a généreusement confié son analyse de la situation française. Le «Monsieur Europe» de la banque internationale d'investissement s'est ainsi penché sur son «manque de compétitivité» et nombre de «déséquilibres dans ses comptes». Interrogé sur un solution miracle à proposer au président de la République François Hollande, l'expert assure qu'«il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers…» Soit 33% de moins en moyenne. Mais c'est «politiquement impossible à imposer», convient-il.


Source : Le Parisien.



Quelle absurdité... si elle est vrai!!!!!!!!!

Au lieu de parler de plafonner les hauts salaires !!!!!!!!!
 
Avec les mariages homosexuels, ils vond pas laisser des descendants et d auto disparaiteront, meme si ils adoptent des noirs ou des maghrebins, c est pas des blancs. Dans le parlement francais c est tres tres tendus entre partisans et detracteurs

Niveau génétique je penses pas que c'est un problème...c'est surtout au niveau politico-social.
 
Tout juste lauréate du «prix de la honte» 2013, décerné par Greenpeace Suisse, la banque américaine Goldman Sachs a jugé bon de donner des «conseils» à la France pour enrayer la crise. Notamment baisser tous les salaires de l'Hexagone de 30%. Une «solution» qui ne fait pas l'unanimité.

Par rapport a la competitivite et productivite, les salaires en France sont effectivement environs 30% plus eleves que ceux en Allemagne. Ce n'est pas Goldman Sachs qui a invente ces chiffres. On en est conscient aussi ici en Allemagne. Mais comment reduire ces salaires, considerant que le cout de la vie en France est significativement plus eleve qu'en Allemagne? Les Francais ne vont pas apprecier et vont certainement faire des greves sans fin, s'ils etaient forces a le faire. Et ce serait comprehensible.
 
C'est ce que l'on fait depuis des décennies : baisser le coup du travail a coup d’exonérations diverses et multiples.

Baisser le coup du travail , c'est baisser les prestations sociales " alors que la France n'a jamais été aussi riche "...

Justement non, le coup du travail n'a fait qu'augmenter, je prend juste l'exemple de la CSG et CRDS qui au milieu des années 90 etaient à meme pas 2% pour arriver à 15% aujourd'hui! Alors certes c'est deductible des impots, mais celà, les petites boites ne sont pas forcement au courant parce qu'elle n'ont pas toutes un juriste fiscaliste.


A qui profite donc ce cadeau ?

A qui on ne baisse jamais rien ?

C'est bizarre, on entend régulièrement qu'il faut baisser le coup du travail ( ce qui est le cas sur une génération) et je parle du salariat

Pourquoi n'entendons nous jamais qu'il faut baisser le coup des profits, des rémunérations indécentes.

On ne baissera jamais rien à la classe qui travaille et qui travaillera toujours plus pour payer son credit et ses impots.

Pourquoi ne pas baisser les profit? tout simplement parce que ca tuerait l'economie. Si tu baisse les profit, tu reduit l'investissement qui deviendra moins important et tu augmentera le risque inhérent à l'investissement.

Qu'avons nous constaté ? le coup du travail a stagné donc baissé pendant que jour apres jours les meme ont profiter en se faisant du fric a la bourse et en refilant les toxiques aux états et jours apres jours en augmentant leurs cout salariaux..

On est toujours mieux a plusieurs, les solutions marchent mieux lorsqu'on est plusieurs que lorsqu'on est tout seul et ca c'est l'experience qui le prouve.

Ce que l'on a constaté c'est que les gouvernement successifs ont continué à depenser le fric du contribuable et financé leur megalomanie par le credit à outrance. Credits qui sont payé par le contribuable, puisque c'est simple, les classes moyennes ne peuvent pas s'exiler contrairement aux riches et aux entreprises.
Le coup du travail n'a pas stagné il n'a fait qu'augmenter, à telle point qu'une entreprise qui veut augmenter ses salariés doit ajouter 80% de prelevements, absurde!
 
Justement non, le coup du travail n'a fait qu'augmenter, je prend juste l'exemple de la CSG et CRDS qui au milieu des années 90 etaient à meme pas 2% pour arriver à 15% aujourd'hui! Alors certes c'est deductible des impots, mais celà, les petites boites ne sont pas forcement au courant parce qu'elle n'ont pas toutes un juriste fiscaliste.




On ne baissera jamais rien à la classe qui travaille et qui travaillera toujours plus pour payer son credit et ses impots.

Pourquoi ne pas baisser les profit? tout simplement parce que ca tuerait l'economie. Si tu baisse les profit, tu réduits l'investissement qui deviendra moins important et tu augmentera le risque inhérent à l'investissement.



Ce que l'on a constaté c'est que les gouvernement successifs ont continué à depenser le fric du contribuable et financé leur megalomanie par le credit à outrance. Credits qui sont payé par le contribuable, puisque c'est simple, les classes moyennes ne peuvent pas s'exiler contrairement aux riches et aux entreprises.
Le coup du travail n'a pas stagné il n'a fait qu'augmenter, à telle point qu'une entreprise qui veut augmenter ses salariés doit ajouter 80% de prelevements, absurde!


Je ne suis pas d'accord avec ton analyse

on est passé de 60/40 du profit redistribué dans le salaire socialisé et l'investissement dans les entreprises a 40/60 ces dernières années.

Quand une entreprise faisait 7% de bénéfice annuelle , elle etait contente.

Ce que tu décris est la conséquence de ce inversement.


La csg et le crds n'existait pas avant
!
On utilise de mauvaises solutions pour palier a ce état de fait.

Les gens ne sont pas plus riche qu'avant, c'est meme l'inverse ( csg rds ou non)

Quand deja a l’époque un ouvrier qualifier gagnait 10 000 Fr , aujourd hui il lui faut 10 ans d'ancienneté.

Quand avec 1000 fr il remplissait son cadi aujourd hui avec 150€ il se brosse.

Quand en 15 ans il devenait propriétaire, aujourd hui il n'est meme pas sure en 30 ans....



Et c'est pas une question de vivre au dessus de ses moyns , c'est bien le curseur des profits qui a bougé.


Ce discours existait deja au 19eme siecle et il n'y a que lorsque la classe ouvrière, le salariat et ses représentants se sont emparés des commandes que les choses ont bougé.


Deja au moment ou l'on a qcquis la 1er semaine de congés payés, on avait ce genre de discourt...
 
RENAULT

Remontons à la Libération :



1944, Renault vient d’être nationalisé par l'Assemblée constituante présidée par le général de Gaulle.

Dès lors, la question de la nomination d’une personnalité à la tête de la jeune entreprise nationale est posée.

La grande bourgeoisie compromise par son attitude durant l’occupation est hors jeu.

Pour les forces conservatrices le danger, dans le rapport de forces de l’époque est de voir désigné un métallo communiste, ancien de Renault, Alfred Costes.
L’alliance des socialistes et des gaullistes conduit à la nomination de Pierre Lefaucheux.
Suite à la mort accidentelle de Lefaucheux en 1955 la présidence revient à Pierre Dreyfus ex responsable des jeunes socialistes en 1936.
C’est ainsi que cette entreprise nationale fut dirigée à partir d’un compromis entre la droite et le parti socialiste jusqu’en 1990.
La privatisation :
C'est dès 1986 (première cohabitation entre le PS et la droite avec F. Mitterrand à la présidence et Jacques Chirac comme premier ministre), qu'Alain Madelin, alors ministre de l'Industrie, parle ouvertement de la privatisation de Renault.

Mais c’est sous le second septennat de François Mitterrand (mai 1988/mai 1995), avec comme premier ministre Michel Rocard que s’ouvre le processus de privatisation effective de Renault : après avoir modifié le statut de la Régie qui devient une société anonyme il ouvre le capital de l’entreprise pour les véhicules légers et les poids lourds.

Et face à l’opposition des députés communistes Rocard passe en force en recourant à l’article 49.3 le 28 avril 1990, avec le soutien massif de l’UDF de Giscard et de l’ancien ministre de l’industrie de droite Alain Madelin !
En quelque sorte la collaboration PS / droite se poursuit dans les nouvelles conditions politiques des années 80.
Les trahisons du PS se prolongent et se confirment :

En 1997, après la défaite de la droite aux élections législatives anticipées, Lionel Jospin candidat au poste de premier ministre face à la fermeture de Renault Vilvoorde se porte garant du maintien de l’entreprise !
Trois semaines plus tard, en février 1997 son PDG Louis Schweitzer, ex directeur de cabinet de Laurent Fabius, annonce sa décision de fermer l’entreprise située en Belgique et Lionel Jospin dès lors premier ministre de J. Chirac prononce la fameuse phrase de renoncement selon laquelle "l’état ne peut pas tout !."
 
Aujourd’hui

Arnaud Montebourg en dépit de ses gesticulations s’inscrit totalement dans cette tradition de renoncement et de trahison : Alors que le pire PDG à la tête de l’entreprise, Carlos Ghosn, en anticipation de l’accord scélérat du 11 janvier signé par la CFDT, se livre à un véritable chantage contre les travailleurs, "vous acceptez les reculs ou je ferme !," le ministre socialiste du "redressement productif"considère que ce qui est demandé aux salariés de Renault est raisonnable, fait appel somme toute à des "efforts modérés" et encourage les syndicats à la signature de l’accord draconien de la direction !
Autre retour sur le passé : Renault Billancourt dans le viseur :

En 1986, 10 militants* et dirigeants de la CGT de l’entreprise sont licenciés.

Au passage, le même motif est évoqué aujourd'hui contre les travailleurs en lutte de PSA Aulnay :"casse de l'outil de travail ", violences …alors qu’il s’agissait déjà d’une lutte contre les licenciements !



Après une longue et immense bataille de 3 années, la justice se prononce en leur faveur et exige leur réintégration qui sera effective durant 8 mois.



En 1989 en novembre et décembre une double décision concomitante vient boucler le cycle des agressions contre l’entreprise : d’une part sous l’impulsion politique de F. Mitterrand, la chambre sociale de la Cour de cassation rejette définitivement les demandes de réintégration des dix camarades et d’autre part le 21 novembre, la fermeture définitive de l’établissement lui-même est annoncée.



Quant au fond, au-delà des arguments économiques mis sur le devant de la scène il s’agissait d’une décision politique !

Contre les travailleurs de Renault et contre la classe ouvrière dans son ensemble :

Il s’agissait de faire la démonstration que Renault Billancourt, la "Forteresse ouvrière" c’était fragile, c’était vulnérable !

Et par conséquent que les conquêtes sociales phares dont elle était le symbole pour tous les travailleurs : la troisième et la 4e semaine de congés payés, les retraites complémentaires en 1956 et les acquits de 68 …, tout cela c’était dépassé, fini.
 
Contre-révolution reaganienne capitaliste : le temps était venu des sacrifices !



Et maintenant ?



L’agression contre le monde du travail, contre l’industrie automobile, se poursuit et s’aggrave considérablement.

Les conquêtes d’hier n’ont jamais été octroyées par le patronat et les classes dominantes et ils ne les ont jamais admises !

Elles ont résulté du rapport des forces établi par le mouvement populaire, par la classe ouvrière.

A présent contre cette agression se dessine une alliance entre les travailleurs des entreprises menacées et les plus combatives, entre le secteur public et le secteur privé, entre la classe ouvrière et une partie des couches intellectuelles, avocats, magistrats, les anciens et la jeunesse.

Et le développement possible de ce rassemblement effraye la classe dirigeante



C’est pourtant à mes yeux la seule issue d’espoir à la crise qui nous frappe et dont nous ne sommes pas responsables !

Blum en 1936 et Jules Moch en 1945 n’ont finalement pas pu s’opposer aux conquêtes sociales qui ont marqué notre histoire.

L’heure est venue pour le monde du travail, en lucidité des enseignements de l’histoire non seulement de résister mais aussi de passer à une véritable contre-offensive !



Roger Silvain


ouvrier Renault Billancourt de 1946 à 1988 Secrétaire général CGT Billancourt de 1971 à 1976 Secrétaire du comité central d’entreprise de 1977 à 1983
> Administrateur de l’entreprise de 1981 à 1988
 
Tout juste lauréate du «prix de la honte» 2013, décerné par Greenpeace Suisse, la banque américaine Goldman Sachs a jugé bon de donner des «conseils» à la France pour enrayer la crise. Notamment baisser tous les salaires de l'Hexagone de 30%. Une «solution» qui ne fait pas l'unanimité.

Interviewé vendredi par le Huffington Post, l'économiste en chef de la banque, Huw Pill, a généreusement confié son analyse de la situation française. Le «Monsieur Europe» de la banque internationale d'investissement s'est ainsi penché sur son «manque de compétitivité» et nombre de «déséquilibres dans ses comptes». Interrogé sur un solution miracle à proposer au président de la République François Hollande, l'expert assure qu'«il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers…» Soit 33% de moins en moyenne. Mais c'est «politiquement impossible à imposer», convient-il.

C'est pourquoi tous les politiques sont pour la dévaluation de l'euro ou la sortie de l'euro pour le faire avec un peu moins de sang!

Mélanchonouille est d'accord avec Goldman, objectivement.

La sortie de l'euro est une perte de pouvoir d'achat : aussitôt, tous les produits importés augmentent de 15 à 20%.
Une autre manière de baisser les salaires "en douceur" serait d'augmenter le temps de travail (fin des 35h et retraite à 65 ans).
 
C'est pourquoi tous les politiques sont pour la dévaluation de l'euro ou la sortie de l'euro pour le faire avec un peu moins de sang!

Mélanchonouille est d'accord avec Goldman, objectivement.

La sortie de l'euro est une perte de pouvoir d'achat : aussitôt, tous les produits importés augmentent de 15 à 20%.
Une autre manière de baisser les salaires "en douceur" serait d'augmenter le temps de travail (fin des 35h et retraite à 65 ans).


Tout les pays qui jouent avec leurs monnaies ont une perte de leurs pouvoir... d'achat ?

les 35 H n'existe plus depuis belle lurette , dans l'industrie, la métallurgie les salariés peuvent faire +- 280 H par personne par an supplémentaire.

La majorité des moyennes et grandes entreprises etaient deja a 35H voir 32H avec flexibilité, travail de nuit, poste etc...


Les 35H ne sont pas le problème car comparé aux pays européens voisins malgré nos 35H , nous sommes dans une moyenne annuelle proche

http://fr.wikipedia.org/wiki/Durée_annuelle_de_travail

Ceux qui travaillent le plus : Pologne, rep tcheque, chili, Grece , Russie etc...

des exemples....:D



Ce que veulent les patrons aujourd hui, ce n'est pas que les salariés travaillent plus en absolu, c'est qu'ils travaillent plus quand ils en ont besoin !

Le patronat veut que tu produisent plus en un minimum de temps en lean manufacturant a donf.. :D

Benef garantis
 
Tout les pays qui jouent avec leurs monnaies ont une perte de leurs pouvoir... d'achat ?

les 35 H n'existe plus depuis belle lurette , dans l'industrie, la métallurgie les salariés peuvent faire +- 280 H par personne par an supplémentaire.

La majorité des moyennes et grandes entreprises etaient deja a 35H voir 32H avec flexibilité, travail de nuit, poste etc...


Les 35H ne sont pas le problème car comparé aux pays européens voisins malgré nos 35H , nous sommes dans une moyenne annuelle proche

http://fr.wikipedia.org/wiki/Durée_annuelle_de_travail

Ceux qui travaillent le plus : Pologne, rep tcheque, chili, Grece , Russie etc...

des exemples....:D



Ce que veulent les patrons aujourd hui, ce n'est pas que les salariés travaillent plus en absolu, c'est qu'ils travaillent plus quand ils en ont besoin !

Le patronat veut que tu produisent plus en un minimum de temps en lean manufacturant a donf.. :D

Benef garantis

Alors pourquoi la perte de parts de marché mondial de la france a commencé au début des années 2000, et qu'on a 5 millions de chomeurs ,

Commerce extérieur : -67 milliards !!!!

Les entreprises françaises ont les taux de marge les plus bas d'europe, donc minimum d'embauche.

Et les jeunes diplômes ne pensent qu'à se barrer où l'herbe est plus verte.....

Les prix des services en France sont les plus élevés d'europe, et se répercutent sur les boites exportatrices qui ont beaucoup de services dans leurs prix de revient.

Si tu mets les fonctionnaires à 40h, tu abaisses les charges des entreprises et des salariés à du concurrence : augmentation du pouvoir d'achat si la boite est compétitive, et si elle ne l'est pas baisse des tarifs.

Si on veut continuer de crever, continuons comme ça.

Pour info : en trente ans, à diplôme égal, le pouvoir d'achat d'un jeune une fois payé son loyer et ses impots a été réduit de moitié (à la louche) : un couple de jeunes cadres ne peut plus devenir propriétaire à Paris ni en proche banlieue ... La France s'est appauvrie, c'est tout.
 
Alors pourquoi la perte de parts de marché mondial de la france a commencé au début des années 2000, et qu'on a 5 millions de chomeurs ,

investissement confondu avec profit peu etre ?


Commerce extérieur : -67 milliards !!!!

normal quand tu fabriques de la daube et du vieux


Les entreprises françaises ont les taux de marge les plus bas d'europe, donc minimum d'embauche.

Et les jeunes diplômes ne pensent qu'à se barrer où l'herbe est plus verte.....

idem aux premiere reponses


Les prix des services en France sont les plus élevés d'europe, et se répercutent sur les boites exportatrices qui ont beaucoup de services dans leurs prix de revient.

surement , mais pourquoi ? et puis les services sont entrés dans la concurence avec Maastrich, la majorité des services sont privés aujourd hui


Si tu mets les fonctionnaires à 40h, tu abaisses les charges des entreprises et des salariés à du concurrence : augmentation du pouvoir d'achat si la boite est compétitive, et si elle ne l'est pas baisse des tarifs.

Si on veut continuer de crever, continuons comme ça.

Pour info : en trente ans, à diplôme égal, le pouvoir d'achat d'un jeune une fois payé son loyer et ses impots a été réduit de moitié (à la louche) : un couple de jeunes cadres ne peut plus devenir propriétaire à Paris ni en proche banlieue ... La France s'est appauvrie, c'est tout.


Les faits disent l'inverse ! la France s'est enrichie jusqu'a aujourd hui tout du moins et là, je sis d'accord avec Geronimmo ;)


Entre 1998 et 2008, les 10 % les plus pauvres ont reçu 2,8 % de l’ensemble de la richesse nationale, alors que les 10 % les plus riches ont disposé de 31,7 %
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1156

On est passé de 1000 milliards € a 2000 milliards € en 20 ans !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_intérieur_brut_de_la_France
 
Pour ma part, les entreprises devraient offrir à leurs salarités des vacances à la fistinière. Puisqu'ils n'osent même plus manifester contre de telles propositions scandaleuses.... Un poing c'est tout ! :D
 
Je ne suis pas d'accord avec ton analyse

on est passé de 60/40 du profit redistribué dans le salaire socialisé et l'investissement dans les entreprises a 40/60 ces dernières années.

Quand une entreprise faisait 7% de bénéfice annuelle , elle etait contente.

Ce que tu décris est la conséquence de ce inversement.


La csg et le crds n'existait pas avant
!
On utilise de mauvaises solutions pour palier a ce état de fait.

Les gens ne sont pas plus riche qu'avant, c'est meme l'inverse ( csg rds ou non)

Quand deja a l’époque un ouvrier qualifier gagnait 10 000 Fr , aujourd hui il lui faut 10 ans d'ancienneté.

Quand avec 1000 fr il remplissait son cadi aujourd hui avec 150€ il se brosse.

Quand en 15 ans il devenait propriétaire, aujourd hui il n'est meme pas sure en 30 ans....



Et c'est pas une question de vivre au dessus de ses moyns , c'est bien le curseur des profits qui a bougé.


Ce discours existait deja au 19eme siecle et il n'y a que lorsque la classe ouvrière, le salariat et ses représentants se sont emparés des commandes que les choses ont bougé.


Deja au moment ou l'on a qcquis la 1er semaine de congés payés, on avait ce genre de discourt...
On est d'accord sur le fait que chaque partie continuera de demander plus en faisant le moins et c'est d'autant plus pour ce qui est du patronnat. Sauf qu'en France je suis désolé, mais en terme de pression fiscale, on est les champions à telles point que tu te fais taxer avant meme de gagner de l'argent. J'ai pris l'exemple de la csg et crds juste pour decrire cet etat de fait. Alors pourquoi ca a augmenté? tout simplement parce qu'il fallait entretenir un systeme providentiel en faillite! suffit juste de voir l'etat financier des principales caisses (secu, retraite, Unedic etc...) elles sont toutes en deficit!

La baisse du pouvoir d'achat effectivement un fait accentuée egalement par l'arrivée de l'euro, mais qui s'explique egalement par une hausse de la demande mondiale, mais egalement par l'augmentation du prix des matiere premier et specialement la hausse des prix de l'energie (+500% pour le petrole en 30 ans!).

Il faut je pense revoir nos modes de vie, revoir les strategies de developpement et relancer de nouveaux creneaux en arretant d'investir dans des causes perdue. Montebourg fait preuve de bonne foi quand il veut sauver l'emploi, mais franchement a quoi celà de sert de perfuser des secteurs qui ne rapportent plus? C'est la flexibilité qu'il faut mettre en avant et avant que ce soit au niveau des entreprises que des hommes, mais ca passe avant tout par un etat d'esprit.
 
On est passé de 1000 milliards € a 2000 milliards € en 20 ans !

Je comprends ton point de vue, mais les faits sont têtus (Lénine) :


Le PIB de la France ne représente pas la production réelle de richesse du pays :

- les salaires de fonctionnaires sont inclus : donc, quand tu augmentes les fonctionnaires, tu augmente le PIB ! et en 20 ans on a "gagné" 1 millions de fonctionnaires : donc 1 millions de gens que le système productif doit payer avec ses impots.,
- il inclut les plus-values de négoce : tu achète une Mercédes 100, tu la revends 150 : le PIB prend 50% et tu n'as rien produit !!!
- il faut enlever l'inflation : sur 20 ans : 1000 deviennent 1500, et enlever la variation de population : au moins 10% : donc le PIB "marchand" par tête a stagné, au mieux sur 20 ans.

Dans une économie ouverte, il n'y a aucune raison de mieux payer plus cher un ouvrier non qualifié en France qu'au Maroc : ce serait injuste pour le marocain. Le seul moyen de payer plus cher un ouvrier est de lui donner une machine, c'est à dire du capital : ce sont les gros capitaux qui font les gros salaires. Si tu les fait fuir, les pauvres crèvent, et c'est pas fini.


Les critères importants, ce sont le commerce extérieur et la dette publique.

Demande aux "prolos" français s'ils vivent mieux aujourd'hui qu'il y a vingt ans! Même les bourgeois vivent moins bien : les femmes de cadres avec enfants ne s'arrêtent plus de travailler, car leurs maris ne gagnent pas assez, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ou 30 ans.
 
En ce qui concerne la globalisation....

"Je décrirais plutôt la globalisation comme la liberté pour mon groupe d'investir où il veut pour le délai qu'il veut, de produire ce qu'il veut, de rechercher ses matières premières où il veut et de vendre ses produits où il veut, en s'embarrassant le moins possible des droits des travailleurs et des accords sociaux."

Percy Barnevik
PDG de ABB, membre du groupe de Bilderberg et de l'European Round Table.
 

Pièces jointes

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    PercyBarnevik.jpg
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Tout juste lauréate du «prix de la honte» 2013, décerné par Greenpeace Suisse, la banque américaine Goldman Sachs a jugé bon de donner des «conseils» à la France pour enrayer la crise. Notamment baisser tous les salaires de l'Hexagone de 30%. Une «solution» qui ne fait pas l'unanimité.

Interviewé vendredi par le Huffington Post, l'économiste en chef de la banque, Huw Pill, a généreusement confié son analyse de la situation française. Le «Monsieur Europe» de la banque internationale d'investissement s'est ainsi penché sur son «manque de compétitivité» et nombre de «déséquilibres dans ses comptes». Interrogé sur un solution miracle à proposer au président de la République François Hollande, l'expert assure qu'«il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers…» Soit 33% de moins en moyenne. Mais c'est «politiquement impossible à imposer», convient-il.


Source : Le Parisien.


les libéraux ont parfaitement raison

je suis de gauche et c'est clair que j'ai toujours reconnu que (sans le facteur humain) le libéralisme est idéal !

aucun doute là dessus !
 
Je comprends ton point de vue, mais les faits sont têtus (Lénine) :


Le PIB de la France ne représente pas la production réelle de richesse du pays :

- les salaires de fonctionnaires sont inclus : donc, quand tu augmentes les fonctionnaires, tu augmente le PIB ! et en 20 ans on a "gagné" 1 millions de fonctionnaires : donc 1 millions de gens que le système productif doit payer avec ses impots.,
- il inclut les plus-values de négoce : tu achète une Mercédes 100, tu la revends 150 : le PIB prend 50% et tu n'as rien produit !!!
- il faut enlever l'inflation : sur 20 ans : 1000 deviennent 1500, et enlever la variation de population : au moins 10% : donc le PIB "marchand" par tête a stagné, au mieux sur 20 ans.

Dans une économie ouverte, il n'y a aucune raison de mieux payer plus cher un ouvrier non qualifié en France qu'au Maroc : ce serait injuste pour le marocain. Le seul moyen de payer plus cher un ouvrier est de lui donner une machine, c'est à dire du capital : ce sont les gros capitaux qui font les gros salaires. Si tu les fait fuir, les pauvres crèvent, et c'est pas fini.


Les critères importants, ce sont le commerce extérieur et la dette publique.

Demande aux "prolos" français s'ils vivent mieux aujourd'hui qu'il y a vingt ans! Même les bourgeois vivent moins bien : les femmes de cadres avec enfants ne s'arrêtent plus de travailler, car leurs maris ne gagnent pas assez, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ou 30 ans.


Contrairement aux idées reçues, la France se situe dans la moyenne des pays développés en nombre de fonctionnaire par habitant et en poids des dépenses de rémunération dans le PIB. La preuve en chiffres.

La source : http://lexpansion.lexpress.fr/econo...-trop-de-fonctionnaires-en-france_248510.html
 
Par rapport a la competitivite et productivite, les salaires en France sont effectivement environs 30% plus eleves que ceux en Allemagne. Ce n'est pas Goldman Sachs qui a invente ces chiffres. On en est conscient aussi ici en Allemagne. Mais comment reduire ces salaires, considerant que le cout de la vie en France est significativement plus eleve qu'en Allemagne? Les Francais ne vont pas apprecier et vont certainement faire des greves sans fin, s'ils etaient forces a le faire. Et ce serait comprehensible.

La productivité française par ouvrier et en terme horaire est supérieur à la productivité allemande. voir les chiffres d'Eurostat http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/table.do?tab=table&init=1&plugin=1&language=fr&pcode=tsdec310
Là c'est indéniable et c'est chiffré, la politique des 35 heures a forcé les entreprises à optimiser les processus et à augmenter la productivité. Il y une chose qui est à l'avantage de l’Allemagne à ce sujet c'est la durée total de travail pour un ouvrier, les allemands travaillent plus tôt et vont en retraite plus tard comparativement au français.

La compétitivité, il faut d'abord qu'on soit d'accord sur ce que c'est, si c'est la compétitivité prix (salaire), le salaire des français est légèrement inférieur à celui des allemands dans le domaine industriel, sur ce point il ne reste que les prélèvements sociaux qui sont supérieur en France mais pas au point de donner un avantage décisif aux allemands.

Il s'en suit la compétitivité prix (impôts), pour l'impôt sur les sociétés, les taux allemands et français ne différent pas grandement 30% en Allemagne et 35% en France. Globalement bien sûr la charge fiscale(comprenant charges sociales, IS, taxe foncière, et Impôt sur les dividendes etc...) est supérieur en France, mais reste inférieur qu'en Italie par exemple. http://www.pwc.com/gx/en/paying-taxes/assets/pwc-paying-taxes-2013-full-report.pdf Regarder page 97 figure 2.37


La compétitivité prix (Capital), là où le bas blesse, pas que le Capital soit nécessairement, plus disponible en Allemagne ou l'inverse, mais la qualités des investissements est sans commune mesure en Allemagne et France, dans l'une il y a un tissus industriel composé de petites et moyennes entreprises, à caractère familial, ce qui fait que l'on réfléchit à long terme et que l'ont opère des investissements et non des placements. C'est plutôt l'inverse en France, où la financiarisation commence à battre en brèche les structures capitalistiques des entreprises.
 
Suite
Compétitivité hors prix, qualité de la main d’œuvre, qualité originalité des produits, image etc... Là aussi l’Allemagne a des atouts que la France n'a pas, une image de marque, et là on peut discuter de l'origine de l'image de marque des produits allemands. Un placement sur le segment supérieur du marché, ou sur les machines outils, l’Allemagne est l'usine de l'usine du monde, elle produit des équipements pour les usines en clair, et donc exporte vers la chine et d'autres pays émergents, ça c'est une politique, une vision de l'industrie allemande qui est le fruit d'une politique patronat allemand, et sur ce point c'est la médiocrité des dirigeants et PDG français de ne pas avoir pris le tournant de produire mieux et plus chère, car effectivement la France est pris en étau entre des produits bas de gamme venus des pays émergents et des produits haut de gamme venus d’Allemagne ou pays nordiques en général et d'Italie du nord.

Troisième point de la compétitivité hors-prix, C'est une politique d'emploi intelligente qui est possible du fait de l’attachement réel du patronat à l’emploi en Allemagne résumée en ces quelques lignes.
Ainsi, l’Etat finance le maintien du revenu des salariés selon le principe suivant : « Au lieu de licencier 20 % de ses effectifs, une entreprise qui voit baisser son chiffre d’affaires de 20 % va réduire son temps de travail de 20 % et garder tous les salariés. Sans doute le salaire va-t-il baisser mais l’Etat est là pour maintenir le revenu », ajoute Pierre Larrouturou http://www.politis.fr/Pourquoi-tant-d-emplois-en,16551.html

Kurzarbeit L’Allemagne est plus sociale qu'on ne le croit sur ce point.

Enfin il y a la culture allemande qui est disons le patriote, on produit en Allemagne et on exporte, les français produisent en France et exportent mais c’est aussi une nation coloniale qui a produit sur place au plus près des marchés, d’ailleurs c’est l’excuse tant ressasser chez certaines entreprises françaises qui font de l’optimisation fiscale (doux euphémisme), nous faisons la majorité de notre bénéfice hors de France, là c’est un problème plus épineux, qui ne règle pas par des politiques économiques.

Pour finir, en Allemagne il a été décidé de sacrifier le salaire des travailleurs pauvres, il y a une hausse énorme de ces derniers, et en amont des minimas sociaux plus faibles qu’en France. Ce qui résulte par des travailleurs précaires payés chichement qui contribuent eux et la pyramide des âges à lisser la courbe du chômage. Et ça ce n’est pas possible en France baisser le SMIC de 30% ou 40% c’est impensable, laisser le marché du travail décider du salaire aussi c’est impensable.
 
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