Justement la théorie de Gould a été critiquée parce que les archives fossiles ne sont PAS TOUJOURS abruptes. Mais de toute manière, les équilibres ponctués ne sont pas fondamentalement incompatibles avec le néo-darwinisme, puisque celui-ci admet l'existence d'une sélection stabilisatrice, empêchant l'évolution, pour un temps du moins. La théorie de l'évolution n'enseigne pas que les espèces sont obligées d'évoluer. Elles évoluent si c'est avantageux. Autrement, elles restent comme elles sont. Dans certains cas, des espèces perdent en complexité, ce qui contredit l'opinion populaire que l'évolution doit être un progrès, c'est-à-dire produire des espèces de plus en plus sophistiquées.
De plus, rien ne prouve que les épisodes de spéciation doivent se produire là où se concentre le gros de la population d'une espèce. Il peut se produire aux marges, et ainsi laisser peu de traces.
Gould a aussi dit on ne peut plus clairement qu'il était un évolutionniste convaincu.
Étant donné que la grande majorité des physiciens sont athées ou agnostiques, je serais étonné que la physique quantique prouve ça. Mais il faut dire que ce domaine est difficile à vulgariser, même pour les grands experts. Il se prête davantage à des descriptions mathématiques que les profanes ne comprendraient pas. Bien sûr, si pour toi la matière, c'est des corpuscules massifs et pleins, avec une position et une trajectoire bien définies, alors une telle matière n'existe pas.