Gravures de l'atlas : démenti officiel

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Casablanca d'antan
VIB
Le Gouvernement de Abdelilah Benkirane réagit avec un démenti catégorique à la rumeur faisant état de destruction, de gravures préhistoriques dans les montagnes du Haut-Atlas par des salafistes. Il a même dépêché sur place le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, prenant en témoin les représentants de la presse pour lever tout doute. « Les informations publiées par des médias étrangers sur la destruction, par des salafistes, de gravures rupestres remontant à la pré-histoire, sur le site du Yagour situé dans le Haut Atlas, sont dénuées de tout fondement et de pures allégations. Ces affirmations comme vous pouvez le constater sont erronées », a déclaré à la presse Mustapha El Khalfi, montrant du doigt les célèbres gravures de soleil du site du Yagour. Le ministre PJDiste n’a pas manqué de souligner que la « protection de ces monuments préhistoriques, qui témoignent de la diversité culturelle et de la longue histoire du Maroc, fait partie des objectifs du Gouvernement ». De son côté, le ministère de la culture réagit également par voie de communiqué pour faire taire la rumeur. « L’information rapportée par certains organes de presse nationaux et internationaux relative à la destruction de gravures rupestres sur le site du Yagour situé dans le Haut Atlas de Marrakech, commune de Arbaa de Tighedouine, est dénuée de tout fondement », souligne-t-il. Le Département de Mohamed Amine Sbihi a affirmé que ses services spécialisés ont mené en collaboration avec les autorités locales et régionales, des investigations qui confirment « le caractère fallacieux et tendancieux de ces allégations », rappelant que « la longue et riche histoire du Maroc, caractérisée par les valeurs de diversité et de tolérance, fait que jamais ce type d’incident, contraire à nos valeurs, ne peut trouver place au Maroc ». Les sites de gravures rupestres, et autre sites du patrimoine matériel, peuvent subir, comme partout ailleurs, les conséquences d’une dégradation naturelle et même humaine, à travers parfois même le vandalisme et le trafic illicite, tient à clarifier le ministère de la culture, qui rappelle que son département a procédé depuis 1977, à l’inventaire général du patrimoine rupestre, ainsi qu’à son analyse et à la publication de nombreuses études scientifiques sur ce sujet. Un système de surveillance de sites majeurs a été mis en place. Rapporté par l’AFP citant une ONG locale, la rumeur sur la destruction des gravures par des salafistes a vite circulé, comme une traînée de poudre.

http://www.lesoir-echos.com/gravures-de-latlas-dementi-officiel/presse-maroc/59838/

Le Soir Echos
 
La semaine dernière, une rumeur avait circulé dans les médias internationaux selon laquelle des gravures rupestres du plateau de Yagour auraient été détruites par des salafistes. La dépêche relayant l’information citait une ONG amazighe. Les gravures du site du Yagour sont situées dans la commune de Tighedouine (province d’Al Haouz) et dateraient de plus de 8 000 ans. Réagissant à cette rumeur, le ministère de la Communication a lancé une opération médiatique de grande envergure pour la démentir. Le ministre Mustapha El Khalfi, s’est ensuite rendu sur place lors d’une visite de terrain accompagné d’une délégation de journalistes et d’anthropologues.

La preuve par l’image
Pour Mustapha El Khalfi, l’enjeu est clair, il est médiatique. Contacté par Le Soir échos, le ministre explique :« Vu la gravité de ces allégations qui ont eu des répercussions négatives sur l’image du Maroc, il a fallu faire preuve de vigilance et de réactivité. » Le ministre parle de stratégie de communication réactive. « Nous avons communiqué un démenti mais ce n’était pas suffisant. Il fallait donc un démenti concret », ajoute-t-il. Il s’est déplacé lui-même sur place, prenant pour témoins une délégation de journalistes, de représentants du ministère de la Culture et d’anthropologues. Vendredi, une photo du ministre à côté de la gravure connue sous le nom du bouclier de Yagour a été publiée. L’enjeu selon El Khalfi réside dans la publication et la diffusion de la rumeur par de nombreux organismes médiatiques à l’échelle internationale. Ce qui est tout à fait légitime, d’autant plus que cette rumeur rappelle les événements récents au Mali et en Libye où des salafistes avaient détruit des mausolées soufis. Pourtant, d’un point de vue de la valorisation et la protection du patrimoine, l’intérêt pour ces gravures rupestres peut paraître soudain et inhabituel.

http://www.lesoir-echos.com/yagour-la-preservation-du-patrimoine-en-question/societe/59903/
 
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