L'entraîneur de Barcelone a répondu de manière très virulente à José Mourinho lors de la conférence de presse à la veille de la demi-finale aller de Ligue des Champions (20h45).
Cette fois le match est lancé. Après les piques envoyés par José Mourinho, Josep Guardiola s'est défendu. « Déjà comme il m'appelle "Pep", je vais le tutoyer aussi. José, on se retrouve demain (mercredi), 20h45, sur le terrain, commence l'entraineur du FC Barcelone. En dehors, tu m'as déjà battu. Je t'offre ta propre Ligue des Champions hors du terrain. Tu peux en profiter et l'amener chez toi. » Sous le regard interloqué de son attaché de presse, Guardiola a enchaîné : «Tu es le ****** de chef, le ****** de maître de cette salle. Je ne peux pas te concurrencer dans ce domaine.»
L'entraîneur du FC Barcelone n'a pas voulu en remettre une couche sur la polémique. « Je ne vais pas justifier mes mots. Ce qui m'embête c'est que l'on s'est côtoyé pendant quatre ans (ndlr : à Barcelone quand Guardiola était joueur et Mourinho dans le staff technique). Mais visiblement, il préfère lire Alberto (ndlr : en référence à la citation d'Albert Einstein de Mourinho) ou suivre les amis de Florentino Perez au sein de la laitière blanche. » Guardiola fait ainsi référence à la presse pro-madrilène qui aurait mal interprété ses premiers propos.
«Le Real terminera sûrement à 10...»
Sur le match en lui-même, Guardiola a mis une petite pression sur les Madrilènes en rappelant qu'il s'agissait «d'une des meilleures équipes d'Europe» et en énumérant puissance offensive du Real avec «Ronaldo, Ozil, Di Maria, Benzema, Adebayor, Higuain ou Kaka, ils peuvent te faire mal.» Presque ironique quand on sait que Madrid jouera de nouveau défensivement. Enfin, Guardiola n'a pas été précis quant au remplacement d'Iniesta, forfait. Il a juste mentionné «qu'il jouerait à 11 et que le Real terminerait surement à 10», en références aux plaintes de Mourinho de finir chaque match contre Barcelone en infériorité numérique. La provocation et l'ironie, propre à Mourinho a visiblement contaminé le Catalan.
Rédigé par : Jean-Louis TOURRE
Source : L'Equipe.fr
Cette fois le match est lancé. Après les piques envoyés par José Mourinho, Josep Guardiola s'est défendu. « Déjà comme il m'appelle "Pep", je vais le tutoyer aussi. José, on se retrouve demain (mercredi), 20h45, sur le terrain, commence l'entraineur du FC Barcelone. En dehors, tu m'as déjà battu. Je t'offre ta propre Ligue des Champions hors du terrain. Tu peux en profiter et l'amener chez toi. » Sous le regard interloqué de son attaché de presse, Guardiola a enchaîné : «Tu es le ****** de chef, le ****** de maître de cette salle. Je ne peux pas te concurrencer dans ce domaine.»
L'entraîneur du FC Barcelone n'a pas voulu en remettre une couche sur la polémique. « Je ne vais pas justifier mes mots. Ce qui m'embête c'est que l'on s'est côtoyé pendant quatre ans (ndlr : à Barcelone quand Guardiola était joueur et Mourinho dans le staff technique). Mais visiblement, il préfère lire Alberto (ndlr : en référence à la citation d'Albert Einstein de Mourinho) ou suivre les amis de Florentino Perez au sein de la laitière blanche. » Guardiola fait ainsi référence à la presse pro-madrilène qui aurait mal interprété ses premiers propos.
«Le Real terminera sûrement à 10...»
Sur le match en lui-même, Guardiola a mis une petite pression sur les Madrilènes en rappelant qu'il s'agissait «d'une des meilleures équipes d'Europe» et en énumérant puissance offensive du Real avec «Ronaldo, Ozil, Di Maria, Benzema, Adebayor, Higuain ou Kaka, ils peuvent te faire mal.» Presque ironique quand on sait que Madrid jouera de nouveau défensivement. Enfin, Guardiola n'a pas été précis quant au remplacement d'Iniesta, forfait. Il a juste mentionné «qu'il jouerait à 11 et que le Real terminerait surement à 10», en références aux plaintes de Mourinho de finir chaque match contre Barcelone en infériorité numérique. La provocation et l'ironie, propre à Mourinho a visiblement contaminé le Catalan.
Rédigé par : Jean-Louis TOURRE
Source : L'Equipe.fr