As'salam'ou'aleikoum
Très bien renseigner, chapeau ça m'impressionne par contre je vais te reprendre sur un élément, le Quor'an nous dit que la Torah provient d'Allah -Ta'ala- mais sache que la Torah tout autant que la Bible ont été modifié et falsifiés par les humains alors que le Quor'an est préservé par Allah -Ta'ala- Lui-Même. On y retrouve des codes mathematiques etc... Est-ce un hasard ? Donc nous devons savoir que la Torah provient d'Allah -Ta'ala- mais qu'elle a été modifié et dans le verset il est bien marqué : " C'est sur sa base (...)"
Je doute un peu du dernier élément que tu nous donne, est-ce que ce sont des Espagnols et Italiens qui ont écris cela ou est-ce que ce sont des auteurs Musulmans ?
Wa Salam
Tu dis que la Torah a été modifiée (ce que je reconnais puisqu'il s'agit de plusieurs livres dont l'écriture et les recopies s'étalent sur plusieurs siècles et que de toutes façons, il n'y a pas d'originaux mais des compilations de textes).
Mais il y a une chose certaine : la Torah du VIIème siècle est la même que celle d'aujourd'hui (tout comme les évangiles du nouveau testament "fixés" au concile de Nicée).
Les manuscrits de Qumrân ont démontré que les textes bibliques trouvés (220), datés entre le 1er et 3ème siècle av JC, sont très semblables aux textes actuels. Peut être pas à la lettre prêt mais au moins dans le sens.
Tu évoques le calcul mathématique utilisé pour vérifier la justesse de la recopie des textes : en effet, cette méthode était utilisée (pour la Bible et le Coran). Toutefois, elle ne concerne que les consonnes puisque les voyelles et la ponctuation ont été ajoutées ultérieurement (9ème siècle pour le Coran).
Donc entre le Coran de départ et le Coran actuel, il y a forcément une différence : l'écrit au VIIème siècle est plus un aide mémoire qu'autre chose : sans la connaissance préalable du texte, il était impossible de comprendre ce qui était écrit (tout comme la Torah dans sa forme "consonnes").
Pour revenir à ce que tu dis, la Torah dont parle le Coran ne peut pas être modifiée (dans un point de vue Islamique) : "sur sa base" démontre une affirmation du texte. Ce n'est pas une base aléatoire modifiée, mais une base sûre.
Cela est repris dans de nombreux versets comme dans Al-Imran: "Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi".
Ce sont d'ailleurs les Juifs et les Chrétiens, ne suivant pas parfaitement la Torah et l'Evangile, qui sont critiqués.
Il n'y a donc aucun doute possible : la Torah du VIIème siècle est la même que celle d'aujourd'hui. Il n'y a pas pu y avoir de modification notoire entre le 3ème siècle et aujourd'hui (comme le prouvent les manuscrits de Qumrân).
Pour les évangiles, on sait qu'ils sont le fruit de plusieurs textes, (basés sur les premiers textes appelés source "Q" dont Mathieu et Marc sont les plus représentatifs) et leur forme définitive date du IVème siècle. Les 4 évangiles deviennent le canon Chrétien lors du concile de Nicée.
Donc là aussi, il n'y a pas eu de modification entre le VIIème siècle et l'époque actuelle.
Quant au Coran, sa forme actuelle (ponctuation et voyelles) date du IXème siècle.
Mais on sait qu'entre l'époque de sa révélation, le canon d'Uthman et le IXème siècle, il a subit quelques modifications : ordre et longueur des sourates, extrapolation de sens (dûe à l'ajout de voyelles) et certains versets manquants (par ex : la lapidation et l'allaitement dont on trouve la trace dans les hadiths d'Al Bukari).
J'avais d'ailleurs posté ici les références d'ouvrages rédigés par des érudits Musulmans du VIIIème et IXème siècle qui faisaient l'inventaire des différences entre les divers Corans en circulation.
Pour l'évangile de Barnabé, les manuscrits existants sont en langues Espagnole et Italienne mais les auteurs ne sont pas identifiés. Il semble que la version Espagnole provienne de la traduction du texte Italien original.
Le fait qui laisse penser que ses auteurs soient Musulmans c'est son contenu : il reprend de nombreux éléments du Coran, et Mohamed est présenté comme le prophète à venir : "« Je ne suis pas digne de dénouer les courroies de chaussures ni les lacets des sandales du Messager de Dieu que vous appelez le Messie. Celui-là est fait avant moi et viendra après moi » (ch. 42)."[/i]
Puis plus loin, Jésus déclare à la samaritaine qu'il n'est pas le messie. Enfin, il affirme que la promesse à Abraham a été faite au sujet d'Ismaël et non d'Isaac.
Bien sûr, il n'y a pas crucifixion, ni fils de Dieu.
Tout laisse donc penser qu'il s'agit d'auteurs Musulmans.