Guerre en Ukraine: des salles de torture découvertes à la libération des villages (vidéo)
Les troupes ukrainiennes ont découvert des salles de torture lors de la libération de villages occupés par des Russes.
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Les Ukrainiens gagnent de plus en plus de terrain et libèrent par la même occasion de nombreux villages occupés par les Russes. Ces libérations laissent apparaître l’ampleur des destructions causés par ces derniers. Cette avancée des troupes ukrainiennes dévoile aussi les maltraitances et la torture qu’a pu subir la population locale sous l’occupation. De nombreux médias sur place révèlent des zones de torture où des dizaines d’Ukrainiens auraient été sévèrement maltraités.
De la torture aux chocs électriques
Dans le village de Balakliya, dans la région de Kharkiv, les Russes auraient transformé un sous-sol du poste de police en prison de torture. Une quarantaine de personnes y auraient été détenues. L’agence de presse Reuters a diffusé des images de cette salle de torture. Sur les murs, il y a des textes griffonnés par les prisonniers. Il s’agit notamment de prières et d’une représentation du nombre de jours de captivité.La BBC a également montré des images de la ville de Balakliya où apparaissent les salles de torture. Selon des témoins, les prisonniers auraient été torturés avec des chocs électriques. « Les Russes faisaient en sorte que tout le monde entende les cris », a confié un habitant à la chaîne de télévision britannique.
Des civils tués
Selon des rapports non confirmés provenant d’autres parties de la région, l’armée russe aurait tué des civils. De nombreux médias rapportent que des corps ont également déjà été retrouvés à Balakliya, comme dans d’autres villages libérés. Le vice-ministre de l’Intérieur, Jewhenij Jenin, a parlé de 40 cas suspects dans la région de Kharkiv. « Les occupants étaient dans cette zone depuis longtemps et ont bien sûr tout fait pour dissimuler les traces de leurs crimes », a-t-il déclaré. « Tout doit être fait pour obtenir des preuves », a ajouté le vice-ministre de l’Intérieur.Face à ces découvertes, Moscou a nié toute implication des soldats russes dans ces meurtres et a affirmé que les atrocités avaient été mises en scène par l’Ukraine.