Hausse des droits de douane américains : tous les véhicules qui ne sont pas fabriqués aux États-Unis sont concernés

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Il veut plus de voitures us à l'extérieur :
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Le président américain Donald Trump a confirmé la hausse des droits de douane sur les voitures importées aux États-Unis. Dès le 2 avril, une taxe de 25 % sera appliquée à "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis", a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche.

"Nous allons faire payer les pays qui font des affaires chez nous et prennent notre richesse", a martelé le président, insistant sur sa volonté de favoriser la production domestique. "Si elles sont fabriquées aux États-Unis, il n'y aura absolument pas de droits de douane. Le business est de retour aux États-Unis."

Des droits de douane alourdis sur les voitures importées​

Cette mesure viendra s'ajouter aux droits de douane déjà en place, qui s'élevaient jusqu'ici à 2,5 %. Ainsi, les véhicules importés seront taxés à hauteur de 27,5% de leur valeur. Pour les voitures électriques chinoises, déjà soumises à une taxation de 100 % depuis août 2024, le total atteindra désormais 125 %.


L'administration américaine a précisé que ces droits de douane seraient "permanents" et qu'ils marquaient une nouvelle étape dans la politique commerciale protectionniste du président Trump. Un conseiller de la Maison Blanche a souligné que ces taxes visaient à "protéger les emplois américains et restaurer l'équilibre commercial".

Des réactions internationales vives​

Cette annonce a provoqué une levée de boucliers parmi les partenaires commerciaux des États-Unis. Le Premier ministre canadien, Mark Carneysur Autoplus
 
Encore et toujours le F-35. Après l'Allemagne et le Danemark, c'est le Royaume-Uni qui pourrait acheter de nouveau le chasseur américain. D'après le Times, le ministère britannique de la Défense, qui possède déjà 35 F-35B, pourrait compléter cette flotte avec une centaine de F-35A. La version A est la plus commune de l'avion de chasse de Lockheed Martin, quand la B est une version à décollage et atterrissage vertical, embarquée sur les deux porte-avions anglais qui ne sont pas équipés de catapultes.
 
INTERNATIONAL - C’est à qui taxera le plus fort. Après le « Liberation Day » de Donald Trump, qui a annoncé une série de tarifs douaniers plus ou moins farfelus avec l’ensemble des partenaires commerciaux des États-Unis, ces derniers ripostent.

Particulièrement ciblé par le président américain, avec des droits de douane de 34 %, le gouvernement chinois a annoncé ce vendredi 4 avril qu’il allait imposer des droits de douane d’un taux équivalent sur toutes les importations de biens américains à partir du 10 avril. Ce taux sera calculé « en plus du taux des droits de douane actuellement applicables », a déclaré le ministère des Finances.

Droits de douane : dans le tableau des taxes brandi par Donald Trump, ces anomalies ne passent pas inaperçues

Et cela ne s’arrête pas là. Le ministère du commerce a pour sa part annoncé des contrôles à l’exportation sur sept éléments de terres rares, y compris le gadolinium, utilisé notamment pour les IRM, et l’yttrium, utilisé dans l’électronique grand public. Il a également d’ores et déjà prévenu qu’il avait saisi l’OMC en déposant « une plainte dans le cadre du mécanisme de règlement des différends ».


Quelques heures plus tard, Donald Trump a réagi sur son réseau Truth Social, écrivant en lettres capitales : « La Chine a mal joué, elle a paniqué – la seule chose qu’elle ne peut pas se permettre de faire ! »

À l’annonce de la surenchère chinoise à la mi-journée, les bourses européennes ont plongé. À 13h ce vendredi, la bourse de Francfort chutait de 5,08%, Paris de 4,26% et Londres de 3,90%. Milan dégringolait de 7,57% et Madrid de 6,02%. A Wall Street, les contrats à terme des principaux indices, qui reflètent les échanges avant l’ouverture du marché, étaient tous les trois en baisse de plus de 2,5 %.

Le cours du pétrole a également dévissé : un peu avant 13h, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait par exemple près de 6 %.
Le HuffPost :
 
Publié le 11/04/2025 19:55
Temps de lecture : 1min

Le président chinois Xi Jinping, le 28 mars 2025 à Pékin. (CHINE NOUVELLE/SIPA)
Le président chinois Xi Jinping, le 28 mars 2025 à Pékin. (CHINE NOUVELLE/SIPA)

La surenchère se poursuit. La Chine a annoncé, vendredi 11 avril, porter ses droits de douane supplémentaires sur les produits américains à 125%, une nouvelle étape dans la surenchère de tarifs douaniers entre les deux premières puissances mondiales. Pour Pékin, "l'imposition par les Etats-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international". En réponse aux mesures de Donald Trump, la Chine avait déjà augmenté ses propres taxes sur les produits venant des Etats-Unis de 34% à 84%.

Mercredi, Donald Trump a annoncé le gel pour 90 jours des surtaxes punitives qu'il venait d'imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington. Mais la Chine, elle, a été finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%, contre 104% auparavant. "Comme à ce niveau de tarifs, les produits américains exportés vers la Chine n'ont plus aucune possibilité d'être acceptés sur le marché" chinois, si Washington continue d'augmenter ses droits de douane, "la Chine l'ignorera", ajoute Pékin.
 

Droits de douane : la présidente de la Commission européenne se dit prête à taxer les géants de la tech américaine​


Cette possibilité de taxer les géants du numérique marque un cran supplémentaire dans l'éventuelle riposte européenne aux droits de douane de Donald Trump. Notamment parce que c'est dans ce secteur que les Etats-Unis ont le plus à perdre.
francetvinfo
 
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