La jeune femme avait un fiancé qui navait pas les faveurs de sa famille
BRUXELLES Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics ont des petites gueules bien sympathiques ? Pas aux yeux dAbdou T., 24 ans, qui découvre un jour sa sur en rue avec son aimé que la famille a toujours rejeté. Ils sembrassaient. Pour le fiancé, cest le massacre. Le frère, ivre de colère, le jette à terre et le roue de coups de poing et de pied, avant de lui confisquer son GSM et son portefeuille.
La sur tente de sinterposer mais elle est traînée jusquau domicile familial. Abdou T. la déshabille de force et la fouette pour la châtier. Elle naccordera jamais le pardon à son frère et à sa famille qui avait approuvé lacte barbare.
Pour sa part, le fiancé a décidé de fuir, après sêtre engagé à ne plus jamais revoir la jeune femme. Celle-ci déposera néanmoins plainte et maintiendra ses accusations jusquau bout. Tant et si bien quAbdou T., recherché par la police, ira se réfugier au Maroc. Mais son exil ne pourra pas durer puisque ses racines sont à Bruxelles. Les lenteurs de la justice ne provoquent pas toujours que des catastrophes puisque, quand laffaire est venue, ces jours-ci devant le tribunal correctionnel, bien des années après les faits, le prévenu sest manifestement amendé. Il a quitté le domicile de ses parents, a publiquement désapprouvé son comportement et a regretté les coutumes réactionnaires de sa famille qui, elle, na pas reviré dun pouce.
Le parquet le poursuivait pour tortures, mais lavocat de la défense, Me Didier De Quévy, a demandé de disqualifier cette prévention en coups et blessures.
Le substitut Jean-Luc Vander Goten a concédé au plaideur quune longue peine de travail pouvait réparer la faute. Jugement la semaine prochaine.
BRUXELLES Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics ont des petites gueules bien sympathiques ? Pas aux yeux dAbdou T., 24 ans, qui découvre un jour sa sur en rue avec son aimé que la famille a toujours rejeté. Ils sembrassaient. Pour le fiancé, cest le massacre. Le frère, ivre de colère, le jette à terre et le roue de coups de poing et de pied, avant de lui confisquer son GSM et son portefeuille.
La sur tente de sinterposer mais elle est traînée jusquau domicile familial. Abdou T. la déshabille de force et la fouette pour la châtier. Elle naccordera jamais le pardon à son frère et à sa famille qui avait approuvé lacte barbare.
Pour sa part, le fiancé a décidé de fuir, après sêtre engagé à ne plus jamais revoir la jeune femme. Celle-ci déposera néanmoins plainte et maintiendra ses accusations jusquau bout. Tant et si bien quAbdou T., recherché par la police, ira se réfugier au Maroc. Mais son exil ne pourra pas durer puisque ses racines sont à Bruxelles. Les lenteurs de la justice ne provoquent pas toujours que des catastrophes puisque, quand laffaire est venue, ces jours-ci devant le tribunal correctionnel, bien des années après les faits, le prévenu sest manifestement amendé. Il a quitté le domicile de ses parents, a publiquement désapprouvé son comportement et a regretté les coutumes réactionnaires de sa famille qui, elle, na pas reviré dun pouce.
Le parquet le poursuivait pour tortures, mais lavocat de la défense, Me Didier De Quévy, a demandé de disqualifier cette prévention en coups et blessures.
Le substitut Jean-Luc Vander Goten a concédé au plaideur quune longue peine de travail pouvait réparer la faute. Jugement la semaine prochaine.