Humour*: version XX ou XY
Les résultats montrent que les femmes utilisent davantage de parties de leur cerveau pour comprendre les plaisanteries. Cette activité cérébrale a lieu dans le cortex pré-frontal du cerveau, zone contrôlant l'interprétation du langage et les processus d'analyse.
Il apparaît aussi que le temps de réaction aux blagues est légèrement plus long chez les femmes que chez les hommes.
Par ailleurs les hommes sont dans un état d’attente de la plaisanterie, contrairement aux femmes. On constate chez les hommes une activation des noyaux accumbens (partie du cerveau impliquée dans la récompense et le plaisir), indiquant qu’ils sont davantage dans l’expectative de la blague. Et lorsque celle-ci ne vient pas, ils sont plus déçus que les femmes. Par contre chez ces dernières, le plaisir ressenti lors de la compréhension de la plaisanterie est plus élevé que chez les hommes
L’humour et ses clichés, une histoire de cortex préfrontal et de cellules accumbens
Le professeur Alain Reiss, directeur du Centre interdisciplinaire de recherches sur le cerveau des sciences à Stanford, qui a mené l’étude, remarque que les résultats de l’analyse correspondent aux idées reçues sur l’humour homme-femme. Les femmes décortiquent davantage en profondeur l’humour, ce qui explique pourquoi elles prennent plus de temps et préfèrent un humour plus sophistiqué. Elles sont plus sensibles que les hommes aux jeux de mots et à la narration qu’aux farces et bouffonneries.
Le professeur Reiss a commencé une enquête similaire sur des enfants pour savoir si la différence entre l’humour masculin et féminin provient du biologique et du génétique ou de l’éducation, de l’apprentissage et de l’expérience.
Humour grinçant ou au féminin charmant
La différence entre l’humour féminin et masculin ne se joue pas que sur le plan cérébral, elle se constate également dans les relations sociales. Rod Marin, professeur de psychologie à l’université de Western Ontario au Canada constate que les hommes sont plus enclins à recourir à l’humour moqueur, railleur pour tourner l’autre en dérision et établir une position dominante, alors que les femmes vont se servir de l’humour davantage pour maintenir des relations ou mettre à l’aise l’autre. Ce constat reste toutefois à approfondir.
Rire aux éclats avec l’autre ou à ses dépens n’est certes pas la même chose*! En tout cas, n’oublions pas comme le remarque Léautaud qu’*«*On rit mal des autres, quand on ne sait pas d’abord rire de soi-même.*». Carevox
Les résultats montrent que les femmes utilisent davantage de parties de leur cerveau pour comprendre les plaisanteries. Cette activité cérébrale a lieu dans le cortex pré-frontal du cerveau, zone contrôlant l'interprétation du langage et les processus d'analyse.
Il apparaît aussi que le temps de réaction aux blagues est légèrement plus long chez les femmes que chez les hommes.
Par ailleurs les hommes sont dans un état d’attente de la plaisanterie, contrairement aux femmes. On constate chez les hommes une activation des noyaux accumbens (partie du cerveau impliquée dans la récompense et le plaisir), indiquant qu’ils sont davantage dans l’expectative de la blague. Et lorsque celle-ci ne vient pas, ils sont plus déçus que les femmes. Par contre chez ces dernières, le plaisir ressenti lors de la compréhension de la plaisanterie est plus élevé que chez les hommes
L’humour et ses clichés, une histoire de cortex préfrontal et de cellules accumbens
Le professeur Alain Reiss, directeur du Centre interdisciplinaire de recherches sur le cerveau des sciences à Stanford, qui a mené l’étude, remarque que les résultats de l’analyse correspondent aux idées reçues sur l’humour homme-femme. Les femmes décortiquent davantage en profondeur l’humour, ce qui explique pourquoi elles prennent plus de temps et préfèrent un humour plus sophistiqué. Elles sont plus sensibles que les hommes aux jeux de mots et à la narration qu’aux farces et bouffonneries.
Le professeur Reiss a commencé une enquête similaire sur des enfants pour savoir si la différence entre l’humour masculin et féminin provient du biologique et du génétique ou de l’éducation, de l’apprentissage et de l’expérience.
Humour grinçant ou au féminin charmant
La différence entre l’humour féminin et masculin ne se joue pas que sur le plan cérébral, elle se constate également dans les relations sociales. Rod Marin, professeur de psychologie à l’université de Western Ontario au Canada constate que les hommes sont plus enclins à recourir à l’humour moqueur, railleur pour tourner l’autre en dérision et établir une position dominante, alors que les femmes vont se servir de l’humour davantage pour maintenir des relations ou mettre à l’aise l’autre. Ce constat reste toutefois à approfondir.
Rire aux éclats avec l’autre ou à ses dépens n’est certes pas la même chose*! En tout cas, n’oublions pas comme le remarque Léautaud qu’*«*On rit mal des autres, quand on ne sait pas d’abord rire de soi-même.*». Carevox