Je suis étonné que la petite Tunisie soit plus enclin à faire respecter la loi que nous (pas de franchissement illégal de sa frontière, renvoi des sans papiers) , au final corruption ou besoin de reconnaissance le makhzen est bien faible.
je l'ai déjà posté sur le forum mais le Roi a surement un groupe de personnes. Dont les parasites , qui habilement cachent la vraie situation où font croire que c'est gérable exemple en faisant du désalement de l'eau de mer par exemple.
Tu as la Syrie , j'avais vu le Yemen sombrait en 2007. Car pareil problème d'eau, plus de pétrole, explosion de la population etc. Les français partaient là bas faire hijra. Je disais aux frères ce pays ne tiendra pas. Les mecs prévoyaient de déplacer la capitale en bord de mer pour l'alimenter pour l'alimenter en eau de mer désalée.
Pour le Maghreb , tu as l'afflux de réfugiés qui fuient eux même la sécheresse de leurs terres. T'as le Maghreb qui est en situation de sécheresse avec nappe phératique cramé , une partie de la population se prostitue pour survivre donc déjà au bout du rouleau. Et ils vendent leurs enfants dans certains cas. Une partie de la population qui est donc dans un état désespéré.
Demain il n'y aura pas de plaines vertes, c'est à dire que la bouffe va coûter encore plus cher dans les années qui arrivent.
Avec des riches qui en ont rien à cirer des pauvres.
Les puissances militaires occidentales qui n'ont plus d'hommes à envoyer sur le terrain. En Syrie sans les russes américains , le peuple renversait le gouvernement.
Donc pour ma part de grandes phases d'instabilités qui arrivent et accueuillir tous ces réfugiés. Leur avoir donner les papiers cela prouve que le gouvernement ne comprend pas dans quelle situation et difficultés vit son peuple. Et à terme cela causera des troubles importants.
ils peuvent mettre toute la police qu'ils veulent, si cela continue comme j'ai vu dans les différents docs. Cela va être le scénario:
population en colère et ventre vide violemment réprimé = la population prendra les armes pour se protèger des tortures et exactions du pouvoir = guerre civile , sauf que dans 5 à 10 ans , il n'y aura plus les ricains et fr pour intervenir remettre de l'ordre. Surtout si les 3 pays du Maghreb sont partis en vrille en même temps avec toute la région du sahel.
Tant que les gens mangent, la baguette de pain est subventionné ça ira.
"Ventre affamé n'a point d'oreilles!"
Frédéric Lasserre1 1Directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG), Université Laval Frederic.Lasserre@ggr.ulaval.ca Vol 3, n 3, 2017 À propos de l’auteur Frédéric Lasser…
cqegheiulaval.com
Reflétant la stratégie gouvernementale de développement du secteur agricole, les zones irriguées se sont ainsi considérablement étendues, accordant aussi une large place au blé et au coton, deux cultures connues pour leur forte consommation en eau. Dans un contexte météorologique de sécheresse marquée à partir de 2003, les pompages excessifs, pour alimenter des systèmes d’irrigation peu performants, ont soumis les réservoirs et les aquifères à de très vives tensions et favorisé leur déclin accéléré, tout en contribuant, à cause d’un mauvais drainage des sols, à la salinisation des terres agricoles et à la diminution des rendements.
Le gouvernement aurait pu être attentif aux signes avant-coureurs provenant du monde rural. Or, le régime syrien avait choisi de se servir du programme de développement agricole, à travers de grandes entreprises rurales, pour développer des relations clientélistes avec un nombre restreint de familles du monde des affaires (Dorronsoro et al 2016). Le choix de consolider ces alliances locales avec des familles influentes a rendu le régime peu attentif aux signaux provenant du milieu rural – informations sur la dégradation des sols et la diminution du niveau des aquifères, protestations, migrations de plus en plus importantes. Lorsque la sécheresse a durement frappé,
les citoyens des régions rurales disposaient de peu de relais pour demander de l’aide du régime car les relais du pouvoir demeuraient entre les mains des élites entrepreneuriales qui avaient été promues par le gouvernement.
Ce que la crise syrienne démontre, c’est certes que la sécheresse peut contribuer à provoquer des troubles socio-politiques; mais surtout, elle souligne que la crise politique ne trouve pas tant son origine dans le déficit hydraulique provoqué par la sécheresse, mais bien davantage dans les choix économiques du modèle d’exploitation de la ressource, qui a contribué à accentuer les problèmes environnementaux et à miner les bases économiques du monde rural (Sowers et al, 2013; De Châtel, 2014).