Interdiction de manifestation

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Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Des interdictions "préventives" de manifestations sont en cours de distribution par les forces de l’ordre :prudent:

Plusieurs personnes participant au mouvement social contre la Loi travail se sont vues notifier par les forces de l’ordre des interdictions individuelles de paraître dans les prochaines manifestations (et dans certains arrondissements). Ces décisions "individuelles", concernent déjà plusieurs personnes et vont sûrement continuer à être distribuées dans les jours prochains. Elles sont basées sur l’article 5 3° de la loi sur l’Etat d’urgence.

Attention, ces mesures fonctionnent comme les assignations à résidence et autres cochonneries : la décision est prise unilatéralement par la préfecture sans procès contradictoire ni preuves.

En gros, la préfecture a pris des décisions d’interdiction de manifestation individuelle.

Les flics sont chargés de les notifier. C’est à dire que plusieurs personnes sont concernées mais que la mesure ne prend effet qu’à partir du moment où les forces de l’ordre auront donné directement le document. Autrement dit, n’est pas une infraction de participer à une manifestation si on était pas au courant de l’interdiction individuelle. Quel dommage pour celles et ceux qui, quand les flics passeront, seront partis faire des courses, ou une ballade, et se feront voler leur courrier en même temps !

https://paris-luttes.info/des-interdictions-preventives-de-5735
 
Des interdictions "préventives" de manifestations sont en cours de distribution par les forces de l’ordre :prudent:

Plusieurs personnes participant au mouvement social contre la Loi travail se sont vues notifier par les forces de l’ordre des interdictions individuelles de paraître dans les prochaines manifestations (et dans certains arrondissements). Ces décisions "individuelles", concernent déjà plusieurs personnes et vont sûrement continuer à être distribuées dans les jours prochains. Elles sont basées sur l’article 5 3° de la loi sur l’Etat d’urgence.

Attention, ces mesures fonctionnent comme les assignations à résidence et autres cochonneries : la décision est prise unilatéralement par la préfecture sans procès contradictoire ni preuves.

En gros, la préfecture a pris des décisions d’interdiction de manifestation individuelle.

Les flics sont chargés de les notifier. C’est à dire que plusieurs personnes sont concernées mais que la mesure ne prend effet qu’à partir du moment où les forces de l’ordre auront donné directement le document. Autrement dit, n’est pas une infraction de participer à une manifestation si on était pas au courant de l’interdiction individuelle. Quel dommage pour celles et ceux qui, quand les flics passeront, seront partis faire des courses, ou une ballade, et se feront voler leur courrier en même temps !

https://paris-luttes.info/des-interdictions-preventives-de-5735
L'état d'urgence pour rendre légitime les atteintes aux libertés individuelles...
Y'a de quoi se poser des questions.
 
Je ne sais pas comment ils ont cette liste... mais nous sommes filmés et fichés !

ça pue tout ça !
Très clairement oui.

Merci du partage, je vais envoyer ça à certaines personnes proche du milieu militant, pour avoir plus d'infos, si j'ai des news, je vous tiens au courant.
 
Lancer la loi travail en plein état d'urgence, finalement je comprends pourquoi !
C'est honteux c'est pas normal qu'ils aient les noms des manifestants.
Et cet état d'urgence prolongé n'est pas normal non plus.
Sérieux mais c'est vraiment le pire régime de la 5ième république !!!
 
En voici un extrait :

«Considérant que M. X a été remarqué, à de nombreuses reprises, lors de manifestations contre, notamment, les violences policières et le projet de réforme du code du travail ; que ces manifestations ont dégénéré en troubles graves à l’ordre public et notamment des affrontements violents avec les forces de l’ordre ; que des groupes d’individus masqués et portant des casques sont systématiquement à l’origine des ces désordres ; qu’il y a, dès lors, tout lieu de penser que la présence de M. X aux rassemblements organisés contre le projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs vise à participer à des actions violentes ; que, compte tenu de ces éléments, il y a lieu d’interdire sa présence à la manifestation organisée le mardi 17 mai 2016 conjointement par l’Union Régionale Île-de-France CGT, FO, SOLIDAIRES, l’UNEF, l’UNL et la FIDL ainsi que place de la République.»
 
En voici un extrait :

«Considérant que M. X a été remarqué, à de nombreuses reprises, lors de manifestations contre, notamment, les violences policières et le projet de réforme du code du travail ; que ces manifestations ont dégénéré en troubles graves à l’ordre public et notamment des affrontements violents avec les forces de l’ordre ; que des groupes d’individus masqués et portant des casques sont systématiquement à l’origine des ces désordres ; qu’il y a, dès lors, tout lieu de penser que la présence de M. X aux rassemblements organisés contre le projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs vise à participer à des actions violentes ; que, compte tenu de ces éléments, il y a lieu d’interdire sa présence à la manifestation organisée le mardi 17 mai 2016 conjointement par l’Union Régionale Île-de-France CGT, FO, SOLIDAIRES, l’UNEF, l’UNL et la FIDL ainsi que place de la République.»

Mais c'est incroyable ! La lettre dit texto que ce n'est même pas la personne elle-même qui a perpétré ces violences mais que c'est juste parce qu'elle a participé à des manifs où il y'a eu des violences qu'on lui interdit d'y participer !

Et alors ce passage :
contre le projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs

De la propagande gouvernementale en rab dans une notification de justice, incroyable !
 
Mais c'est incroyable ! La lettre dit texto que ce n'est même pas la personne elle-même qui a perpétré ces violences mais que c'est juste parce qu'elle a participé à des manifs où il y'a eu des violences qu'on lui interdit d'y participer !

Et alors ce passage :
contre le projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs

De la propagande gouvernementale en rab dans une notification de justice, incroyable !

Toute la lettre est un ramassis d'inepties : interdire à une personne de manifester sous prétexte qu'elle se trouvait dans la dite manifestation où il y a eu débordement, dégradations et violences à l'encontre des forces de l'ordre. Mais qu'elle n'a pas fait l'objet d'une arrestation, ni garde à vue... ni quoi que ce soit d'ailleurs !

Bref.... nous creusons !
 
L’ÉTAT D’URGENCE AU PROFIT DU MAINTIEN DE L’ORDRE SOCIAL

Le gouvernement vient d’interdire à des militants de participer à des manifestations contre la loi travail en s’appuyant sur les dispositions de la loi sur l’état d’urgence. Ces interdictions ne reposent que sur la présence réelle ou supposée de telle ou telle personne à des manifestations, sans que n’ait été retenu à leur encontre aucun fait répréhensible autre que de protester contre les violences policières ou contre la loi travail dont l’Assemblée nationale n’a pu débattre jusqu’au bout en raison de l’usage de l’article 49.3 de la Constitution.

Déjà lors de la COP 21 et toujours sur les mêmes fondements, le gouvernement avait pris des mesures d’assignation à résidence, validées par le Conseil d’Etat, contre des militants écologistes. En interdisant de manifestation des militants qui ne sont en rien suspectés d’être liés aux raisons invoquées lors de la proclamation de l’état d’urgence, le gouvernement fait, un peu plus, la démonstration que celui-ci est conçu et utilisé à des fins qui n’ont rien à voir avec la lutte contre le terrorisme. Sans aucun contrôle du juge judiciaire, sans contrôle réel du juge administratif, le gouvernement dispose ainsi, et en use, de pouvoirs exorbitants qui portent atteinte aux libertés publiques et individuelles.

La LDH condamne totalement cette accumulation de mesures autoritaires et tient à souligner combien les inquiétudes qu’elle avait manifestées dès la première prorogation de l’état d’urgence s’avèrent fondées. Le gouvernement s’apprête à proroger une troisième fois l’état d’urgence. Une nouvelle fois, la LDH appelle les députés à mettre un terme à ce régime d’exception indigne d’une démocratie.

Paris, le 16 mai 2016.

http://www.ldh-france.org/letat-durgence-au-profit-du-maintien-lordre-social/
 
État d’urgence: un journaliste interdit de couvrir une manifestation contre la loi Travail

Info BuzzFeed News -

Un reporter pour le magazine Fumigène a reçu un arrêté préfectoral l’interdisant de couvrir la prochaine manifestation de mardi. Son avocat dénonce «une grave atteinte à la liberté de la presse».

Photographe «assimilé à un casseur»

Mais fait exceptionnel en France, le préfet de police Michel Cadot a également décidé d’interdire au journaliste NnoMan (qui détient une carte d’agence de presse) de couvrir la manifestation. Ce photographe du collectif OEIL (Our Eye is Life), qui préfère garder son pseudo de travail et ne pas divulguer son identité, collabore notamment pour le magazine Fumigène.

Samedi 14 mai, la police s’est donc rendue au domicile de ses parents à 21h pour lui remettre un arrêté lui interdisant de se trouver à proximité du cortège parisien (sous peine de risquer un an de prison et 15.000 euros d’amende). «Les agents ont annoncé à mes parents que j’étais assimilé à un casseur», nous précise NnoMan, qui a récupéré l’arrêté le lendemain au commissariat.

Sans mentionner sa qualité de journaliste, l’arrêté «d’interdiction de séjour» justifie cette mesure par la présence remarquée de NnoMan «à de nombreuses reprises, lors de manifestations contre, notamment, les violences policières et le projet de réforme du code du travail», qui ont dégénéré «en troubles graves à l’ordre public».

Le document précise même qu’il «y a tout lieu de penser que «la présence de “Nnoman”» à ces rassemblements «vise à participer à des actions violentes».

«Mes photos sur des violences policières dérangent»

Immédiatement, l’avocat du reporter, Me Hosni Maati, a décidé de contester cette décision devant le tribunal administratif. Dans son référé-liberté que nous avons pu consulter, l’avocat demande de suspendre l’arrêté en rappelant que la liberté de la presse est une liberté fondamentale:

«votre Tribunal ne pourra que constater l’atteinte manifestement illégale portée à la presse sous couvert de maintien de l’ordre.» Et d’ajouter:
«Ainsi, comme il est attesté en pièces jointes, le requérant couvre nombre de manifestations depuis l’instauration de l’état d’urgence. Les photos du requérant ayant été reprises par des médias étrangers mais aussi nationaux aussi prestigieux que Paris Match. Il faut donc croire que c’est la capacité du requérant à être au bon endroit au bon moment qui pose difficultés à la Préfecture de Paris, plus que la réalité d’atteinte à l’ordre public dont il n’est en fait que le témoin privilégié et de nombreux lecteurs de la presse où ses photos sont diffusées à travers lui.»

https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/etat-durgence-un-journaliste-interdit-de-couvrir-une-manifes
 
La mesure d'interdiction contre Nnoman serait levée selon Itélé. Ils ne "savaient pas" qu'il avait une carte de presse. Maintenant ils savent. Reste à lever l'interdiction pour tous les autres, qui n'ont pas de carte de presse mais quand même le droit de manifester.‪

"Un mec qui fait toutes les manifs avec un énorme appareil photo et un casque "presse"

Ils ne "savaient pas" qu'il avait une carte de presse.:prudent:
 
Des interdictions "préventives" de manifestations sont en cours de distribution par les forces de l’ordre :prudent:

Plusieurs personnes participant au mouvement social contre la Loi travail se sont vues notifier par les forces de l’ordre des interdictions individuelles de paraître dans les prochaines manifestations (et dans certains arrondissements). Ces décisions "individuelles", concernent déjà plusieurs personnes et vont sûrement continuer à être distribuées dans les jours prochains. Elles sont basées sur l’article 5 3° de la loi sur l’Etat d’urgence.

Attention, ces mesures fonctionnent comme les assignations à résidence et autres cochonneries : la décision est prise unilatéralement par la préfecture sans procès contradictoire ni preuves.

En gros, la préfecture a pris des décisions d’interdiction de manifestation individuelle.

Les flics sont chargés de les notifier. C’est à dire que plusieurs personnes sont concernées mais que la mesure ne prend effet qu’à partir du moment où les forces de l’ordre auront donné directement le document. Autrement dit, n’est pas une infraction de participer à une manifestation si on était pas au courant de l’interdiction individuelle. Quel dommage pour celles et ceux qui, quand les flics passeront, seront partis faire des courses, ou une ballade, et se feront voler leur courrier en même temps !

https://paris-luttes.info/des-interdictions-preventives-de-5735
Et c'est tant mieux....les vrais manifestants pourront enfin se faire entendre.
 
Kim jong un doit être entrain de kiffer sa race :D

Il doit se dire :"on me
Montre du doigts mais on fait comme moi" :D
 
Apparemment ils ont mal ciblés. Les casseurs ont pris la tête du cortège et l'ont bloqué. Cela va mal finir. J'en ai peur. C'est quoi ces casseurs ? Des zadistes ou des flics ?
 
Interdiction de manifester : la justice suspend neuf arrêtés sur dix à Paris

Ils ont finalement pu rejoindre les cortèges, partis en début d’après-midi de l’Ecole militaire, à Paris. La justice administrative a suspendu, mardi 17 mai, neuf arrêtés sur dix émis par le préfet de police de Paris, qui empêchaient des militants antifascistes de participer à la manifestation contre la loi travail, a annoncé un avocat de la défense. Dans ses ordonnances de rejet, le juge relève que les interdictions constituent une « atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’aller et venir et à celle de manifester ».

Pour le 10e cas, dont le recours a été rejeté, le tribunal a estimé que la personne concernée « ne conteste pas sérieusement les agissements graves et précis qui lui sont reprochés », en l’occurrence des violences contre deux militaires.

Les dix recours étaient portés par les avocats du groupe de défense collective qui soutient les manifestants contre la loi travail. « Aucun lien n’est établi entre les individus et les violences, soulignait l’un d’eux, Me Raphaël Kempf, mardi matin. C’est un raisonnement basé sur un soupçon d’intention, une forme de délit d’opinion. Ça pose un vrai problème démocratique. »

En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/police-justic...aris_4920974_1653578.html#WkLvp8zWs8qCY2ir.99
 
Euh...j'ai entendu ce matin sur France Inter que l'un de ceux qui avaient participé à la destruction de la voiture de police hier avait été visé par cet interdit, levé par le juge administratif...:prudent:
 
Et c'est tant mieux....les vrais manifestants pourront enfin se faire entendre.


oui on ne parle bientôt + que des casseurs.....
qui sont des voyous qui veulent aussi "casser du flic"

c'est du sabotage des manifs nuit debout et autres


après, on s'étonne

on nous a montré à la télé des policiers qui chargent, direct, mais on ne nous dit pas dans quel vrai contexte ...

bien sûr on a le droit de manifester mais pas de casser , c'est dans la constitution

et si on ne veut pas la loi travail, on a le droit de se le faire savoir,
mais pas dans la violence
qui est le contraire de l'aboutissement

mam
 
Euh...j'ai entendu ce matin sur France Inter que l'un de ceux qui avaient participé à la destruction de la voiture de police hier avait été visé par cet interdit, levé par le juge administratif...:prudent:

et qui va payer le remplacement de la voiture ? le citoyen qui paie des impôts

mam
 
oui on ne parle bientôt + que des casseurs.....
qui sont des voyous qui veulent aussi "casser du flic"
c'est du sabotage des manifs nuit debout et autres
après, on s'étonne
on nous a montré à la télé des policiers qui chargent, direct, mais on ne nous dit pas dans quel vrai contexte ...

bien sûr on a le droit de manifester mais pas de casser , c'est dans la constitution

et si on ne veut pas la loi travail, on a le droit de se le faire savoir,
mais pas dans la violence
qui est le contraire de l'aboutissement

mam
Je suis aussi contre cette loi du travail, mais ça on s'en fou je suis pas français :D
Mais je suis radicalement opposé à ce genre de manifestation.
Le droit de manifester est un droit , rien à voir avec le droit de casser du flic et de saccager...donc les excités doivent être de façon systématique interdit de manifester.

PS: ça va chez toi :)

edit: je suis souvent sur persicope les manifs. Et dans 99% des cas, c'est les provocations de quelques manifestants qui forcent les flics à répliquer.
 
Bernard Cazeneuve à Rennes: "Si le droit de manifester est sacré, il n’y a pas de droit de casser"
il est culotté ce guignol....

je vous condamne par une loi scélérate, vous et vos enfants à des décennies de galère où vous n'aurez d'autre choix que de ferme votre gueule et d'être à quatre pattes face au patronat, et je vous demande par la même occasion de rester sage....

par rapport à la violence:

si les agressions sur des flics sont à condamner, il faut aussi condamner celle des flics sur les manifestants, et non monsieur cazeneuve, le foutage de gueule à des limites, si les manifs contre la loi travail sont aussi violente, c'est peut être, je dis bien peut être, de la faute de votre équipe du gouvernement.
 
Bonsoir, on invoque l’État de droit pour justifier la prorogation de trois mois d’un état d’urgence qui n’a d’autre objectif que de s’affranchir du principe de séparation des pouvoirs et de concentrer l’ensemble des prérogatives aux mains de l’exécutif et de sa police. Avec cela, ce gouvernement autorise certaines manifestations et pas d’autres, il apparaît que l’état d’urgence ne répond pas à une nécessité, mais à une volonté d’imposer un régime autoritaire. L’analyse des textes et de leur application ne laisse aucun doute.
 
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