Un outil stratégique qui peut faire d'énormes dégâts . Comme dans l'affaire du gazoduc russe .
Un outil qui peut se vendre ou être copié .Comment surveiller des milliers et des milliers de km dans l'eau ?
C'est comme les rails . Un drone sous marin ?
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Pékin a désormais le pouvoir de perturber gravement les communications mondiales, révèle le South China Morning Post. Selon le quotidien anglophone de Hong Kong, les ingénieurs du Centre chinois de recherche navale (CSSRC) ont conçu un robot capable de mettre hors service les câbles qui, installés au fond des mers, transmettent l’essentiel des données échangées d’un continent à l’autre. “C’est la première fois qu’un pays révèle officiellement qu’il dispose d’un tel outil capable de porter atteinte aux réseaux sous-marins critiques”, souligne le journal.
Lire aussi : La Lettre de l'éduc. La bataille des câbles sous-marins ne fait que commencer
Développé à l’origine pour l’exploitation minière sous-marine et le renflouement d’équipements civils, ce robot serait en mesure de s’attaquer aux câbles les mieux sécurisés jusqu’à 4 000 mètres de profondeur.
Pour fabriquer un tel engin, il a fallu relever une série de défis techniques, explique un article publié le 24 février par la revue chinoise Mechanical Engineer. “À 4 000 mètres de profondeur, la pression de l’eau dépasse 400 atmosphères. Une coque en alliage de titane et des joints à compensation d’huile empêchent l’implosion, y compris en utilisation prolongée.” L’engin est doté d’une meule diamantée de 15 centimètres capable de fonctionner dans des environnements “zéro visibilité” et de venir à bout de câbles protégés par une gaine d’acier en tournant à 1 600 tours minutes.
Le robot coupe-câble s’intègre à l’équipement des bathyscaphes chinois Fendouzhe et Haidou, les premiers étant capables de descendre jusqu’à 10 000 mètres de profondeur. Le South China Morning Post rappelle que Pékin dispose de la flotte de submersibles la plus importante au monde. Des engins guidés ou non par un équipage et susceptibles d’atteindre n’importe quelle région sous-marine du globe.
Lire aussi : Menace. Sous les océans, la guerre de moins en moins discrète autour des câbles et des pipelines
Utilisable à partir de plateformes furtives sans pilote, l’outil mis au point par les ingénieurs chinois pourrait opérer sans faire surface sur l’un des “nœuds stratégiques” des communications mondiales, comme celui situé au large de l’île américaine de Guam, dans le Pacifique, où se croisent une douzaine de câbles sous-marins desservant des clients militaires et civils, dont Google.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs câbles sous-marins ont été sabotés en mer Baltique. Des incidents qui ont mis en évidence l’enjeu essentiel représenté par la protection des infrastructures qui permettent le transit des données.
courrierinternational
Un outil qui peut se vendre ou être copié .Comment surveiller des milliers et des milliers de km dans l'eau ?
C'est comme les rails . Un drone sous marin ?
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Pékin a désormais le pouvoir de perturber gravement les communications mondiales, révèle le South China Morning Post. Selon le quotidien anglophone de Hong Kong, les ingénieurs du Centre chinois de recherche navale (CSSRC) ont conçu un robot capable de mettre hors service les câbles qui, installés au fond des mers, transmettent l’essentiel des données échangées d’un continent à l’autre. “C’est la première fois qu’un pays révèle officiellement qu’il dispose d’un tel outil capable de porter atteinte aux réseaux sous-marins critiques”, souligne le journal.
Lire aussi : La Lettre de l'éduc. La bataille des câbles sous-marins ne fait que commencer
Développé à l’origine pour l’exploitation minière sous-marine et le renflouement d’équipements civils, ce robot serait en mesure de s’attaquer aux câbles les mieux sécurisés jusqu’à 4 000 mètres de profondeur.
Pour fabriquer un tel engin, il a fallu relever une série de défis techniques, explique un article publié le 24 février par la revue chinoise Mechanical Engineer. “À 4 000 mètres de profondeur, la pression de l’eau dépasse 400 atmosphères. Une coque en alliage de titane et des joints à compensation d’huile empêchent l’implosion, y compris en utilisation prolongée.” L’engin est doté d’une meule diamantée de 15 centimètres capable de fonctionner dans des environnements “zéro visibilité” et de venir à bout de câbles protégés par une gaine d’acier en tournant à 1 600 tours minutes.
Un enjeu stratégique
Le robot coupe-câble s’intègre à l’équipement des bathyscaphes chinois Fendouzhe et Haidou, les premiers étant capables de descendre jusqu’à 10 000 mètres de profondeur. Le South China Morning Post rappelle que Pékin dispose de la flotte de submersibles la plus importante au monde. Des engins guidés ou non par un équipage et susceptibles d’atteindre n’importe quelle région sous-marine du globe.
Lire aussi : Menace. Sous les océans, la guerre de moins en moins discrète autour des câbles et des pipelines
Utilisable à partir de plateformes furtives sans pilote, l’outil mis au point par les ingénieurs chinois pourrait opérer sans faire surface sur l’un des “nœuds stratégiques” des communications mondiales, comme celui situé au large de l’île américaine de Guam, dans le Pacifique, où se croisent une douzaine de câbles sous-marins desservant des clients militaires et civils, dont Google.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs câbles sous-marins ont été sabotés en mer Baltique. Des incidents qui ont mis en évidence l’enjeu essentiel représenté par la protection des infrastructures qui permettent le transit des données.
courrierinternational