Iran - Maryam Radjavi : 85% des Iraniens ont boycotté lélection de la dictature religieuse
CNRI - Le département social de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) à l'intérieur du pays a annoncé que, selon des témoins oculaires dans 25.000 bureaux de vote à travers l'Iran, le chiffre réel de participants était de 7,5 millions délecteurs. Plus de 85 % des 51,2 millions d'électeurs ont boycotté le show électoral des mollahs.
Le régime des mollahs qui n'a jamais permis à des observateurs internationaux de surveiller les élections en Iran, amplifie habituellement le nombre de participants de 4 à 5 fois. La Résistance iranienne a toujours dévoilé cette proportion dans les précédentes mascarades électorales. Le soutien réel du régime ne dépasse pas 3 %, le reste nétant que des votes truqués ou le résultat de diverses menaces et intimidations.
Citant des sources fiables au QG électoral du ministère de l'Intérieur du régime, la Résistance iranienne avait dévoilé jeudi une directive confidentielle du guide suprême des mollahs Ali Khamenei, pour annoncer 35 millions de participants au scrutin et faire sortir Ahmadinejad des urnes au premier tour.
Cinq jours avant l'élection, un groupe d'employés limogés du ministère de l'Intérieur du régime, avait publié une lettre ouverte exposant des méthodes de fraudes astronomiques et de trucages au QG électoral du ministère de l'Intérieur dans un centre spécial pour la production de chiffres et de falsification connue sous le nom de « Salle de collecte des chiffres ». Ils ont déclaré que lors des précédentes élections, ils avaient assisté à plusieurs trucages des chiffres et des bulletins de vote. La lettre dit que par le passé, ils « avaient craint pour leur postes et avaient gardé le silence, mais quils se sentaient coupables que cela continue encore aujourd'hui. » Ils ont ajouté que l'un des hauts dignitaires religieux du régime qui était un des imams du vendredi de Téhéran avait demandé de truquer les résultats des élections et de «changer les bulletins de vote » dans une « réunion secrète » en abusant de versets du Coran. Il avait dit qu « en tant que responsables des élections, vous avez lobligation dobéir aux ordres » car «le décret religieux pour truquer les bulletins de vote du scrutin a déjà été promulgué. »
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a qualifié le boycott de 85 % des Iraniens, de « NON » massif du peuple au régime et à toutes ses factions discréditées. A ses yeux, cela indique que sur un plan social et politique le pays est prêt pour une solution démocratique. Les manifestations populaires, en particulier des jeunes, servent à exprimer leur opposition à un régime dont les dirigeants admettent que les révélations faites lors des derniers débats télévisés par tous les candidats ont prouvé tout ce que la Résistance a divulgué ces trente dernières années.
Mme Radjavi a estimé que la reconduction d'Ahmadinejad à la présidence des mollahs entraînera une montée soudaine de la répression des opposants, de vastes purges internes et des opérations chirurgicales au sein du régime, un redoublement defforts pour se doter de la bombe atomique, une augmentation de l'exportation du terrorisme et de lintégrisme, davantage d'ingérence en Irak et la provocation de conflits dans la région.
LAgence de presse Fars, affiliée au Corps des gardiens de la révolution (CGR), a qualifié le résultat de lélection et le renouvellement de la nomination d'Ahmadinejad de «troisième révolution» et du début d'une «grande opération chirurgicale». Khomeiny avait qualifié la prise de l'ambassade américaine à Téhéran et la prise en otage des diplomates américains de «deuxième révolution».
La présidente-élue de la Résistance iranienne a ajouté que la complaisance de loccident avec le fascisme religieux en Iran a conduit à un résultat totalement opposé à ce qui avait été largement diffusé. Ainsi, aux yeux de la population iranienne, sa poursuite et toute concession au régime sont plus que jamais rejetées, considérées comme vaines et opposées à la paix et la sécurité dans la région et dans le monde.
Les révélations des scandales au sein du régime et l'escalade de ses luttes intestines, ont porté un coup décisif à l'ensemble de la théocratie, dont les conséquences pousseront le régime à intensifier les crises. C'est le début de la fin du régime des mollahs - un fascisme religieux isolé et monolithique - a conclu Mme Radjavi.
http://www.ncr-iran.org/fr/content/view/5977/58/