Un "scientifique nucléaire" iranien, Shahram Amiri, qui avait disparu en Arabie saoudite en mai, a été "livré à Washington par Ryad", selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères cité mardi par l'agence Mehr.
"Shahram Amiri, scientifique nucléaire iranien, qui était parti en pèlerinage en Arabie saoudite, a été livré par Ryad à Washington", a déclaré M. Ramin Mehmanparast à l'agence Mehr.
M. Amiri fait partie des "onze Iraniens détenus dans des prisons américaines", a ajouté M. Mehmanpars qui a également indiqué que "leur situation est suivie par la diplomatie iranienne", sans autres précisions.
La disparition de M. Amiri lors d'un pèlerinage à La Mecque, évoquée par la presse arabe, avait été confirmée en octobre par les autorités iraniennes, notamment par le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, qui l'avait imputée aux Etats-Unis.
C'est cependant la première fois que les autorités iraniennes reconnaissent que M. Amiri travaillait dans le domaine nucléaire, ainsi que l'avait affirmé la presse arabe.
L'ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hassan Ghashghavi, avait refusé en octobre de répondre à une question de la presse sur la qualité d'expert nucléaire de M. Amiri.
"Nous avons obtenu des documents démontrant l'implication des Etats-Unis dans la disparition de Shahram Amiri en Arabie saoudite", avait déclaré M. Mottaki le 7 octobre. Il avait également affirmé que "l'Arabie saoudite est responsable de la situation de Shahram Amiri".
Le quotidien conservateur iranien Javan avait peu après accusé la CIA d'être liée à cette disparition, intervenue alors que le scientifique iranien se trouvait dans la ville sainte de Médine, selon son épouse.
A son arrivée le 31 mai, M. Amiri aurait été "interrogé par des agents saoudiens à l'aéroport", selon le journal.
"Trois jours plus tard, il a quitté son hôtel à Médine, et n'y est jamais revenu", avait ajouté Javan en présentant M. Amiri comme un chercheur en physique à l'université technologique Malek-Ashtar, à Téhéran.
Sa femme avait précisé au journal qu'il était "seulement un chercheur et n'avait pas de poste dans le secteur gouvernemental".
Javan avait démenti les affirmations de médias arabes selon lesquels M. Amiri travaillait dans le domaine nucléaire et qu'il aurait divulgué aux Etats-Unis l'existence d'un deuxième centre iranien d'enrichissement d'uranium proche de Qom. La révélation en septembre de l'existence de ce site jusqu'alors secret a provoqué une nouvelle crise entre les grandes puissances et Téhéran.
L'Occident soupçonne l'Iran de chercher à enrichir de l'uranium à des fins militaires, ce que Téhéran dément.
L'AIEA a condamné le mois dernier l'Iran pour sa politique nucléaire, après l'échec de discussions sur la possibilité de faire enrichir à l'étranger l'uranium dont Téhéran dit avoir besoin.
Téhéran a répliqué en annonçant la semaine dernière la construction de 20 nouveaux centres d'enrichissement d'uranium dans le pays.
"Shahram Amiri, scientifique nucléaire iranien, qui était parti en pèlerinage en Arabie saoudite, a été livré par Ryad à Washington", a déclaré M. Ramin Mehmanparast à l'agence Mehr.
M. Amiri fait partie des "onze Iraniens détenus dans des prisons américaines", a ajouté M. Mehmanpars qui a également indiqué que "leur situation est suivie par la diplomatie iranienne", sans autres précisions.
La disparition de M. Amiri lors d'un pèlerinage à La Mecque, évoquée par la presse arabe, avait été confirmée en octobre par les autorités iraniennes, notamment par le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, qui l'avait imputée aux Etats-Unis.
C'est cependant la première fois que les autorités iraniennes reconnaissent que M. Amiri travaillait dans le domaine nucléaire, ainsi que l'avait affirmé la presse arabe.
L'ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hassan Ghashghavi, avait refusé en octobre de répondre à une question de la presse sur la qualité d'expert nucléaire de M. Amiri.
"Nous avons obtenu des documents démontrant l'implication des Etats-Unis dans la disparition de Shahram Amiri en Arabie saoudite", avait déclaré M. Mottaki le 7 octobre. Il avait également affirmé que "l'Arabie saoudite est responsable de la situation de Shahram Amiri".
Le quotidien conservateur iranien Javan avait peu après accusé la CIA d'être liée à cette disparition, intervenue alors que le scientifique iranien se trouvait dans la ville sainte de Médine, selon son épouse.
A son arrivée le 31 mai, M. Amiri aurait été "interrogé par des agents saoudiens à l'aéroport", selon le journal.
"Trois jours plus tard, il a quitté son hôtel à Médine, et n'y est jamais revenu", avait ajouté Javan en présentant M. Amiri comme un chercheur en physique à l'université technologique Malek-Ashtar, à Téhéran.
Sa femme avait précisé au journal qu'il était "seulement un chercheur et n'avait pas de poste dans le secteur gouvernemental".
Javan avait démenti les affirmations de médias arabes selon lesquels M. Amiri travaillait dans le domaine nucléaire et qu'il aurait divulgué aux Etats-Unis l'existence d'un deuxième centre iranien d'enrichissement d'uranium proche de Qom. La révélation en septembre de l'existence de ce site jusqu'alors secret a provoqué une nouvelle crise entre les grandes puissances et Téhéran.
L'Occident soupçonne l'Iran de chercher à enrichir de l'uranium à des fins militaires, ce que Téhéran dément.
L'AIEA a condamné le mois dernier l'Iran pour sa politique nucléaire, après l'échec de discussions sur la possibilité de faire enrichir à l'étranger l'uranium dont Téhéran dit avoir besoin.
Téhéran a répliqué en annonçant la semaine dernière la construction de 20 nouveaux centres d'enrichissement d'uranium dans le pays.