« Quel crime d'être belle dans notre République islamique ! »
http://www.elle.fr/Societe/News/Iran-une-femme-jugee-trop-belle-pour-la-politique-2569126
« Nous ne voulons pas d’une mannequin au conseil municipal. » Cette phrase, prononcée par un élu de Qazvin (dans le nord du pays), est censée justifier l’éviction de Nina Siahkali Moradi. Elue le 14 juin dernier pour siéger au conseil municipal de la ville, la jeune femme de 27 ans a été disqualifiée deux semaines après, par un comité de contrôle des élections. Pour cette instance, la candidate ne « respectait pas les codes de la République islamique ». Sur ses affiches de campagne, elle apparaissait pourtant le visage recouvert d’un hijab traditionnel. « Près de 10 000 personnes ont voté pour moi. Je devrais donc être la première membre suppléante du conseil municipal », a dénoncé Nina Siahkali Moradi dans les médias locaux. Selon le « Times », la jeune femme est arrivée 14ème sur 163 candidats.
« Ceux qui se sont opposés à sa candidature disent qu’elle a seulement été élue grâce à sa jeunesse et sa beauté. Le comité de contrôle des élections, où siègent de nombreux conservateurs, a critiqué son affiche et ses tracts de campagne et s’en est servi comme prétexte pour l’empêcher de siéger au conseil municipal », a déploré l’association « Iran Wire ». D’après France 24, Nina Siahkali Moradi s’était présentée comme la candidate de la jeunesse, avec pour slogan : « Un esprit plus jeune pour l'avenir de la jeunesse ». « Pour moi, et je sais que beaucoup sont d'accord avec moi, elle a été disqualifiée seulement parce que les hommes du conseil la trouvent belle. Quel crime d'être belle dans notre République islamique ! C'est ridicule, les affiches de campagne, les autocollants, tout ça n'a rien de contraire aux codes islamiques », s’est emporté Shadi, une de ses électrices, contactée par France 24.
http://www.elle.fr/Societe/News/Iran-une-femme-jugee-trop-belle-pour-la-politique-2569126
« Nous ne voulons pas d’une mannequin au conseil municipal. » Cette phrase, prononcée par un élu de Qazvin (dans le nord du pays), est censée justifier l’éviction de Nina Siahkali Moradi. Elue le 14 juin dernier pour siéger au conseil municipal de la ville, la jeune femme de 27 ans a été disqualifiée deux semaines après, par un comité de contrôle des élections. Pour cette instance, la candidate ne « respectait pas les codes de la République islamique ». Sur ses affiches de campagne, elle apparaissait pourtant le visage recouvert d’un hijab traditionnel. « Près de 10 000 personnes ont voté pour moi. Je devrais donc être la première membre suppléante du conseil municipal », a dénoncé Nina Siahkali Moradi dans les médias locaux. Selon le « Times », la jeune femme est arrivée 14ème sur 163 candidats.
« Ceux qui se sont opposés à sa candidature disent qu’elle a seulement été élue grâce à sa jeunesse et sa beauté. Le comité de contrôle des élections, où siègent de nombreux conservateurs, a critiqué son affiche et ses tracts de campagne et s’en est servi comme prétexte pour l’empêcher de siéger au conseil municipal », a déploré l’association « Iran Wire ». D’après France 24, Nina Siahkali Moradi s’était présentée comme la candidate de la jeunesse, avec pour slogan : « Un esprit plus jeune pour l'avenir de la jeunesse ». « Pour moi, et je sais que beaucoup sont d'accord avec moi, elle a été disqualifiée seulement parce que les hommes du conseil la trouvent belle. Quel crime d'être belle dans notre République islamique ! C'est ridicule, les affiches de campagne, les autocollants, tout ça n'a rien de contraire aux codes islamiques », s’est emporté Shadi, une de ses électrices, contactée par France 24.