Israéliens et Palestiniens ont salué lundi le discours du président américain Barack Obama devant le Parlement turc, les premiers pour son engagement pour la paix et la sécurité d'Israël, les seconds pour son soutien à la création d'un Etat palestinien.
"Nous nous félicitons grandement des propos du président (Barack) Obama confirmant le principe d'une solution à deux Etats et de la réalisation d'une paix globale" au Proche-Orient, a déclaré par téléphone à l'AFP l'un des principaux négociateurs palestiniens, Saëb Erakat.
Il a ajouté qu'il espérait que "le gouvernement israélien comprendrait que le chemin mettant fin à l'occupation des territoires palestiniens et arabes depuis 1967 et le début d'une solution à deux Etats est la voie unique pour la paix dans la région".
De son côté, le gouvernement israélien s'est félicité dans un communiqué de "l'engagement du président Obama en faveur de la sécurité d'Israël et de la poursuite de la paix".
"Le gouvernement d'Israël est engagé vis-à-vis de ces deux objectifs et formulera sa politique dans un futur proche de façon à travailler étroitement avec les Etats-Unis pour réaliser ces objectifs communs", ajoute le communiqué.
Dans un discours au Parlement turc, le président Obama a affirmé lundi que "les Etats-Unis soutenaient fermement l'objectif de deux Etats, Israël et la Palestine, cohabitant dans la paix et la sécurité".
"C'est l'objectif que les parties concernées ont convenu d'atteindre dans la Feuille de route et à Annapolis. Et c'est l'objectif que je poursuivrai activement en tant que président", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le nouveau chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, avait affirmé que son pays n'était pas lié par le processus d'Annapolis (Etats-Unis) qui a relancé fin 2007 les négociations de paix israélo-palestiniennes.
De son côté, le nouveau Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit prêt à négocier un accord de paix avec l'Autorité palestinienne mais a refusé de mentionner la création d'un Etat palestinien pour y parvenir.
Selon un haut responsable israélien, M. Netanyahu entend rencontrer en mai prochain le président Obama.
A la conférence d'Annapolis, dirigeants israélien et palestinien avaient décidé de négocier directement les questions-clés comme les frontières, le sort des colonies et de Jérusalem dans la perspective de la création d'un Etat palestinien.
La Feuille de route est un plan de paix élaboré par le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) prévoyant à terme la création d'un Etat palestinien. Mais son application étape par étape s'est avérée extrêmement problématique depuis son lancement en 2003.
AFP
"Nous nous félicitons grandement des propos du président (Barack) Obama confirmant le principe d'une solution à deux Etats et de la réalisation d'une paix globale" au Proche-Orient, a déclaré par téléphone à l'AFP l'un des principaux négociateurs palestiniens, Saëb Erakat.
Il a ajouté qu'il espérait que "le gouvernement israélien comprendrait que le chemin mettant fin à l'occupation des territoires palestiniens et arabes depuis 1967 et le début d'une solution à deux Etats est la voie unique pour la paix dans la région".
De son côté, le gouvernement israélien s'est félicité dans un communiqué de "l'engagement du président Obama en faveur de la sécurité d'Israël et de la poursuite de la paix".
"Le gouvernement d'Israël est engagé vis-à-vis de ces deux objectifs et formulera sa politique dans un futur proche de façon à travailler étroitement avec les Etats-Unis pour réaliser ces objectifs communs", ajoute le communiqué.
Dans un discours au Parlement turc, le président Obama a affirmé lundi que "les Etats-Unis soutenaient fermement l'objectif de deux Etats, Israël et la Palestine, cohabitant dans la paix et la sécurité".
"C'est l'objectif que les parties concernées ont convenu d'atteindre dans la Feuille de route et à Annapolis. Et c'est l'objectif que je poursuivrai activement en tant que président", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le nouveau chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, avait affirmé que son pays n'était pas lié par le processus d'Annapolis (Etats-Unis) qui a relancé fin 2007 les négociations de paix israélo-palestiniennes.
De son côté, le nouveau Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit prêt à négocier un accord de paix avec l'Autorité palestinienne mais a refusé de mentionner la création d'un Etat palestinien pour y parvenir.
Selon un haut responsable israélien, M. Netanyahu entend rencontrer en mai prochain le président Obama.
A la conférence d'Annapolis, dirigeants israélien et palestinien avaient décidé de négocier directement les questions-clés comme les frontières, le sort des colonies et de Jérusalem dans la perspective de la création d'un Etat palestinien.
La Feuille de route est un plan de paix élaboré par le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) prévoyant à terme la création d'un Etat palestinien. Mais son application étape par étape s'est avérée extrêmement problématique depuis son lancement en 2003.
AFP