La police israélienne a évacué manu militari jeudi une centaine de colons juifs extrémistes retranchés dans une maison disputée à Hébron, en Cisjordanie. L'opération a été brève mais a déclenché une série de violences contre des Palestiniens.
La nuit tombe. La maison controversée est totalement sous le contrôle de l'armée qui en soude les portes. Mais tout autour, de jeunes colons tentent encore d'opposer une résistance aux soldats.
Ce sont les forces spéciales qui sont intervenues et qui ont pris les occupants du bâtiment par surprise. En moins d'une demi-heure, ils ont réussi à neutraliser la centaine de colons retranchés à l'intérieur et qui étaient armés de pierres, de pomme de terre avec des clous et d'ampoules électriques remplies de peinture. Un soldat a également été blessé par de l'acide.
Les heurts n'ont fait que des blessés légers, mais les colons sont furieux de l'intervention de l'armée. « Les militaires sont là pour nous protéger, nous les juifs, pour protéger l'Etat d'Israël, pas pour nous empêcher de vivre en Israël. Nous n'avons qu'un seul pays », s'écrie l'un d'entre eux. Et d'ajouter : « Les camps de concentration, c'est fini. Ils peuvent nous tirer dessus. Même notre armée nous tirera dessus. Eh bien, il y aura une guerre civile. Il y aura des morts mais ils sauront qu'ils doivent s'arrêter ! ».
Faute de pouvoir empêcher l'expulsion de la maison, de jeunes colons en colère s'en sont pris aux habitations palestiniennes voisines en les criblant de pierres et en mettant le feu aux oliveraies et à des voitures.
Les forces de l'ordre se contentent de tirer des grenades assourdissantes pour disperser les émeutiers, mais des coups de feu ont aussi été tirés. En l'espace de quelques heures, ces scènes de violence à l'encontre des Palestiniens se sont multipliées un peu partout en Cisjordanie occupée.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/108/article_75645.asp
La nuit tombe. La maison controversée est totalement sous le contrôle de l'armée qui en soude les portes. Mais tout autour, de jeunes colons tentent encore d'opposer une résistance aux soldats.
Ce sont les forces spéciales qui sont intervenues et qui ont pris les occupants du bâtiment par surprise. En moins d'une demi-heure, ils ont réussi à neutraliser la centaine de colons retranchés à l'intérieur et qui étaient armés de pierres, de pomme de terre avec des clous et d'ampoules électriques remplies de peinture. Un soldat a également été blessé par de l'acide.
Les heurts n'ont fait que des blessés légers, mais les colons sont furieux de l'intervention de l'armée. « Les militaires sont là pour nous protéger, nous les juifs, pour protéger l'Etat d'Israël, pas pour nous empêcher de vivre en Israël. Nous n'avons qu'un seul pays », s'écrie l'un d'entre eux. Et d'ajouter : « Les camps de concentration, c'est fini. Ils peuvent nous tirer dessus. Même notre armée nous tirera dessus. Eh bien, il y aura une guerre civile. Il y aura des morts mais ils sauront qu'ils doivent s'arrêter ! ».
Faute de pouvoir empêcher l'expulsion de la maison, de jeunes colons en colère s'en sont pris aux habitations palestiniennes voisines en les criblant de pierres et en mettant le feu aux oliveraies et à des voitures.
Les forces de l'ordre se contentent de tirer des grenades assourdissantes pour disperser les émeutiers, mais des coups de feu ont aussi été tirés. En l'espace de quelques heures, ces scènes de violence à l'encontre des Palestiniens se sont multipliées un peu partout en Cisjordanie occupée.
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