Israël-palestine: manifestation à bruxelles sur fond d'inquiétude

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Se mobiliser pour Gaza: "Tout le monde est en colère"



L'opération israélienne "Bordure protectrice" à Gaza et ses conséquences politiques et humanitaires ont entrainé de nombreuses réactions de par le monde.

En Belgique aussi, plusieurs voix se sont fait entendre. Des initiatives ont été mises sur pied.

Nous avons été à la rencontre de ces Belges que le conflit touche profondément. Depuis l'initiation des opérations militaires israéliennes, ils sont mobilisés. De manifestation en rassemblement, de campagne de boycott en interpellations politiques, des citoyens réclament la fin de la souffrance des Palestiniens

. Face à certaines critiques, ils défendent leur droit de se mobiliser.



Des juifs racontent leurs peurs


Il pleut à verse ce mercredi après-midi. Mais pas assez pour décourager une poignée de militants qui se sont donnés rendez-vous devant le cabinet du ministre des Affaires étrangères, en plein centre de la ville.



Un mois après le début de l’opération militaire israélienne dans la Bande de Gaza, et après deux grandes manifestations bruxelloises, ils préparent l’arrivée des participants à ce rassemblement plus modeste mais tout aussi important à leurs yeux.

Les volontaires arrivent par petits groupes. Les banderoles sont progressivement déchargées, des piles de papiers sont distribuées. Dessus, des noms en lettres noires


http://www.rtbf.be/video/detail_ce-sont-les-noms-de-toutes-les-victimes?id=1948612
 
Yamina est membre du Comité Verviers Palestine. Elle a fait un long trajet pour être là. Tout comme d’autres. Certains se connaissent bien, se saluent, s’entraident pour mettre en place le matériel. Mais parmi la foule qui commence à se former, et malgré les gouttes, des quidams arrivent aussi. Hajar a 27 ans. Elle donne un coup de main avant l’heure du début officiel du rassemblement en distribuant à chaque personne présente une feuille avec un nom.

http://www.rtbf.be/video/detail_je-ne-pouvais-pas-rester-chez-moi?id=1949452
 
Emue, Hajar n’est pas la seule. Si quelques 10 000 personnes s’étaient rassemblées fin juillet dans le centre ville, ce n’est pas par hasard, disent les personnes présentes. Cette offensive militaire a occasionné plus de 1800 pertes humaines du côté palestinien, dont une majorité de civils. Les images des morts, des blessés et des dégâts semblent toucher de plus en plus de monde. "Notre pays ne peut pas rester les bras croisés devant ces crimes ! C’est honteux", lance un vieux monsieur manifestement très touché. Si beaucoup se mobilisent, des questions lancinantes restent toujours sans réponse, disent-ils.


http://www.rtbf.be/video/detail_il-y-a-une-grande-frustration?id=1948611
 
Nathalie travaille pour l’Association Belgo-Palestinienne, qui fait partie d’un mouvement plus large de 50 associations ou partis politiques signataires : "Urgence Gaza". Le rassemblement d’aujourd’hui vise à interpeller le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. "C’est encore un autre rassemblement, parce que qu’on on voit ce qui se passe à Gaza, on ne peut pas rester inactif ", explique-t-elle. "Et il est particulier parce qu’on interroge beaucoup notre ministre".

"Que fait la Belgique?"

Un autre rassemblement avait eu lieu, dix jours après le début de l’opération militaire, lors duquel une délégation avait pu rencontrer le ministre, qui avait promis de faire le nécessaire pour contribuer à faire cesser les massacres de civils.

"Aujourd’hui, on ne lui demande même pas d’entrevue, parce que la dernière fois il nous a promis des choses qu’il n’a pas faites. Nous venons lui dire qu’on n’est pas d’accord et on l’appelle à renvoyer l’ambassadeur israélien".



Les manifestants interpellent les autorités belges
Les manifestants interpellent les autorités belges - RTBF


Les organisateurs ont d’ailleurs prévu la lecture d’une lettre ouverte destinée à Didier Reynders. En attendant, la foule devient compacte, les slogans et les chants commencent à s’enchaîner. Entre les parapluies, des pancartes aussi : "Stop au massacre des enfants de Gaza", ou "Boycott Israël". Beaucoup affichent les noms imprimés des victimes. Certains y ont apposé une main rouge, symbole du sang versé.

Jeunes ou plus âgés, les personnes présentes forment un groupe diversifié. Ici, pas de traces de personnes turbulentes ou vindicatives. Adel est palestinien. Journaliste, il est en Belgique depuis plusieurs années. "Il faut une solution politique", dit-il. "Les enfants palestiniens ont droit à une vie comme tout le monde". A propos de prétendus dérapages antisémites, dont certains les accusent d’encourager, il est catégorique : soutenir la Palestine n’est pas de l’antisémitisme.
 
Pas de voix pour dire le contraire, cet après-midi-là. "Solidarité avec le peuple palestinien" était le cri qui rassemblait les manifestants.

Une prise de conscience

Pari réussi pour les organisateurs : 1000 personnes se sont déplacées.

Le lendemain, dans les locaux de l’association, on fait le point. Ce jeudi, il s'agit déjà de préparer la prochaine manifestation du mois d'août.



A l'ABP, on fait le point et on prépare les prochaines mobilisations
A l'ABP, on fait le point et on prépare les prochaines mobilisations - RTBF


L'Association Belgo-Palestinienne est abritée dans un bâtiment du centre ville, avec d'autres organisations. Un petit local, et deux salariées. Fondée en 1973, par l'historien engagé Marcel Liebman et par le représentant de l'OLP à Bruxelles, Naïm Khader. Ce dernier sera assassiné à Bruxelles en 1983.

Marianne Blume y travaille depuis des années. Cette ancienne enseignante connait bien la Palestine. Elle y a travaillé pendant une dizaine d'années. Aujourd'hui, elle est l'une des chevilles ouvrières de la mobilisation pro-palestinenne en Belgique.

Elle constate aussi une prise de conscience plus large dans la population par rapport au conflit.


http://www.rtbf.be/video/detail_les...x-ce-qui-se-passe-au-proche-orient?id=1949455
 
Depuis sa création, l'association milite pour le droit des Palestiniens à avoir une terre, en défendant les résolutions des Nations Unies. Aujourd'hui membre d'une plateforme plus large, elle est aussi à la tête de la diffusion d'une campagne de boycott des produits israéliens en Belgique. Depuis des années, elle organise aussi des missions civiles en Palestine.

Aujourd'hui, face à certaines critiques qui reprochent aux organisateurs des manifestations pro-palestiniennes d'accepter des actes violents et/ou antisémites dans les manifestations, Marianne ne se laisse pas démonter. "Il y a certainement des dérives. Mais je n'aime pas beaucoup l'expression 'jeunes des quartiers' pour désigner certains fauteurs de troubles, toujours très peu nombreux", dit-elle. "Ce sont des jeunes, ce sont des Belges aussi. Et effectivement il y a une frustration, parfois des débordements, et aussi une construction quasi mythique de ce que c'est la Palestine".

"Ceux-là sont frustrés, mais pas seulement à propos de la Palestine, ils sont frustrés de leur place dans notre société, et sont parfois mal guidés".

Mais elle souligne: non, les personnes qui se mobilisent, celles qui disent soutenir la Palestine, ne peuvent pas être réduites à la caricature que certains veulent faire passer dans les médias. Une préoccupation qui est d'ailleurs au centre des activités de l'ABP: "Veillons tous ensemble à ce qu'aucune personne avec d'autres intentions que celle de défendre les Palestiniens ne se perdent dans la manifestation ; certains n'attendent que ça pour discréditer notre cause à tous !", peut-on par exemple lire dans l'appel au rassemblement du 6 août.

Mais Marianne Blume ne nie pas la grande colère qui anime les participants.


http://www.rtbf.be/video/detail_ca-...enant-que-la-palestine-est-occupee?id=1949460
 
Reconnaître la Palestine, maintenant



En notre qualité de parlementaires, nous avons participé début novembre à une mission en Palestine et en Israël organisée par le CNCD-11.11.11.

Nous avons pu mesurer toute l’étendue des conséquences de l’occupation et de la colonisation des Territoires palestiniens par Israël.

En tant qu’élus et citoyens, cette situation n’a pu que heurter notre conscience, soucieuse du respect des droits de la personne et du droit international.

A travers nos visites sur le terrain ou nos échanges avec des interlocuteurs tant palestiniens qu’israéliens, le constat que nous faisons est catégorique et identique pour chacune et chacun d’entre nous.

Sans une action rapide et forte de la communauté internationale, la perspective d’une paix entre Palestiniens et Israéliens et la coexistence de leur Etat respectif deviendront bientôt une chimère.




Chaque jour qui passe voit le territoire palestinien, appelé à former l’assise d’un Etat viable, se réduire comme peau de chagrin.

Le temps joue en faveur d’un gouvernement israélien en quête d’expansion territoriale et passé maître dans l’art du "fait accompli".

Nous avons notamment pu constater les effets sur le terrain de la poursuite de la construction du Mur, aujourd’hui long de 720 kilomètres, qui s’enfonce profondément en Palestine pour affecter de manière sévère le quotidien de la population palestinienne.

Dès 2004, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait jugé ce mur contraire au droit international, au motif qu’il visait à rattacher à Israël les centaines de colonies et risquait dès lors de concrétiser une annexion rampante. La Cour soulignait également l’illégalité de la colonisation menée par Israël.

Mais faute d’engagement ferme de la communauté internationale, la construction du Mur et l’entreprise de colonisation se sont poursuivies, sans relâche.


Une fois ce constat dressé sur place, se pose à nous la question des moyens à mettre en œuvre pour préserver une chance de paix au Moyen-Orient.

Malgré la paralysie du Conseil de sécurité sous l’effet du veto américain, l’Union européenne et ses Etats membres disposent de certaines marges de manœuvre.

Celle qui nous semble aujourd’hui primordiale est la reconnaissance de l’Etat palestinien.

Depuis le Plan de partage des Nations Unies adopté en 1947, il manque un Etat au Moyen-Orient: l’Etat de Palestine. En 1948, Israël n’a demandé aucune autorisation pour proclamer unilatéralement son indépendance et son admission comme Etat membre des Nations Unies s’est faite rapidement, dès 1949.

Pourquoi n’en est-il toujours pas de même pour la Palestine ? L’Etat de Palestine a déjà été reconnu par plus d’une centaine de pays dans le monde, en Asie, en Amérique latine et en Afrique.

Pourquoi les Etats occidentaux refusent-ils pour la plupart de faire de même, alors qu’ils approuvent pourtant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination ? L’accomplissement de ce droit ne doit pas dépendre du bon vouloir israélien ou de l’issue d’hypothétiques négociations.

Un Etat de Palestine reconnu doit au contraire constituer le point de départ de toutes négociations, qui n’ont vocation à porter que sur les modalités de la fin de l’occupation et sur les arrangements à établir entre les deux Etats souverains, concernant notamment les frontières, Jérusalem, les réfugiés, le partage des ressources naturelles, la sécurité,…




La reconnaissance de la Palestine ne constitue certainement pas une solution miracle, mais elle permettrait d’adresser un message d’une portée politique et symbolique forte en faveur de la solution de deux Etats.


Federica Mogherini, la nouvelle Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, en visite récemment en Israël et Palestine, semble avoir pris toute la mesure de la situation en exprimant à plusieurs reprises la nécessité de la reconnaissance et de l’établissement d’un Etat palestinien effectif.


Au sein de l’UE, la Suède a la première franchi le pas en adoptant un décret de reconnaissance le 30 octobre. Déjà le 13 octobre le Parlement britannique avait adopté une résolution votée à une écrasante majorité pour que son gouvernement prenne une décision identique.

Et la question sera bientôt à l’ordre du jour des parlements espagnol et français.


Nous estimons qu’il est temps que la Belgique emboîte le pas à la Suède.

Une telle décision de reconnaissance bilatérale ne serait que la conséquence logique de la position adoptée par notre pays en faveur de l’accession de la Palestine au statut d’Etat observateur aux Nations Unies en 2012 et de son admission comme Etat membre de l’UNESCO, un an auparavant.

Cette reconnaissance ne saurait toutefois être posée comme une fin en soi mais bien comme une étape et un moyen en vue de favoriser d’indispensables négociations.

La colonisation israélienne constitue aujourd’hui le principal obstacle à la paix entre Palestiniens et Israéliens. Sans l’adoption de mesures effectives cherchant à obtenir son arrêt et son démantèlement, toute solution durable au conflit demeurera illusoire.

En ce sens, nous soutenons et appuyons également les propositions de la campagne " Made in Illegality ", coordonnée par le CNCD-11.11.11, son homologue flamand et la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), visant la fin des relations économiques, financières et commerciales entre la Belgique et la colonisation israélienne illégale.


La Belgique se grandirait à jouer un rôle précurseur au sein de l’Union européenne en reconnaissant dès maintenant l’Etat de Palestine et apporter ainsi une pierre à l’édifice de la paix entre Palestiniens et Israéliens.


Signataires et membres de la délégation qui s’est rendue en Palestine et en Israël



Marie Arena, députée européenne, PS
Hervé Doyen, député bruxellois, bourgmestre de Jette, cdH
Zoé Genot, députée bruxelloise, Ecolo
Gwenaëlle Grovonius, députée fédérale, PS
Benoit Hellings, député fédéral, Ecolo
Anne Lambelin, députée wallonne, sénatrice, PS
Hélène Ryckmans, députée wallonne, sénatrice, Ecolo
Tine Soens, député flamande, Sp.a
Güler Turan, députée flamande, sénatrice, Sp.a
Julien Uyttendaele, député bruxellois, PS
Marco Van Hees, député fédéral, PTB


http://www.rtbf.be/info/opinions/detail_reconnaitre-la-palestine-maintenant?id=8401593
 
Reconnaître la Palestine, maintenant



En notre qualité de parlementaires, nous avons participé début novembre à une mission en Palestine et en Israël organisée par le CNCD-11.11.11.

Nous avons pu mesurer toute l’étendue des conséquences de l’occupation et de la colonisation des Territoires palestiniens par Israël.

En tant qu’élus et citoyens, cette situation n’a pu que heurter notre conscience, soucieuse du respect des droits de la personne et du droit international.

A travers nos visites sur le terrain ou nos échanges avec des interlocuteurs tant palestiniens qu’israéliens, le constat que nous faisons est catégorique et identique pour chacune et chacun d’entre nous.

Sans une action rapide et forte de la communauté internationale, la perspective d’une paix entre Palestiniens et Israéliens et la coexistence de leur Etat respectif deviendront bientôt une chimère.




Chaque jour qui passe voit le territoire palestinien, appelé à former l’assise d’un Etat viable, se réduire comme peau de chagrin.

Le temps joue en faveur d’un gouvernement israélien en quête d’expansion territoriale et passé maître dans l’art du "fait accompli".

Nous avons notamment pu constater les effets sur le terrain de la poursuite de la construction du Mur, aujourd’hui long de 720 kilomètres, qui s’enfonce profondément en Palestine pour affecter de manière sévère le quotidien de la population palestinienne.

Dès 2004, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait jugé ce mur contraire au droit international, au motif qu’il visait à rattacher à Israël les centaines de colonies et risquait dès lors de concrétiser une annexion rampante. La Cour soulignait également l’illégalité de la colonisation menée par Israël.

Mais faute d’engagement ferme de la communauté internationale, la construction du Mur et l’entreprise de colonisation se sont poursuivies, sans relâche.


Une fois ce constat dressé sur place, se pose à nous la question des moyens à mettre en œuvre pour préserver une chance de paix au Moyen-Orient.

Malgré la paralysie du Conseil de sécurité sous l’effet du veto américain, l’Union européenne et ses Etats membres disposent de certaines marges de manœuvre.

Celle qui nous semble aujourd’hui primordiale est la reconnaissance de l’Etat palestinien.

Depuis le Plan de partage des Nations Unies adopté en 1947, il manque un Etat au Moyen-Orient: l’Etat de Palestine. En 1948, Israël n’a demandé aucune autorisation pour proclamer unilatéralement son indépendance et son admission comme Etat membre des Nations Unies s’est faite rapidement, dès 1949.

Pourquoi n’en est-il toujours pas de même pour la Palestine ? L’Etat de Palestine a déjà été reconnu par plus d’une centaine de pays dans le monde, en Asie, en Amérique latine et en Afrique.

Pourquoi les Etats occidentaux refusent-ils pour la plupart de faire de même, alors qu’ils approuvent pourtant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination ? L’accomplissement de ce droit ne doit pas dépendre du bon vouloir israélien ou de l’issue d’hypothétiques négociations.

Un Etat de Palestine reconnu doit au contraire constituer le point de départ de toutes négociations, qui n’ont vocation à porter que sur les modalités de la fin de l’occupation et sur les arrangements à établir entre les deux Etats souverains, concernant notamment les frontières, Jérusalem, les réfugiés, le partage des ressources naturelles, la sécurité,…




La reconnaissance de la Palestine ne constitue certainement pas une solution miracle, mais elle permettrait d’adresser un message d’une portée politique et symbolique forte en faveur de la solution de deux Etats.


Federica Mogherini, la nouvelle Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, en visite récemment en Israël et Palestine, semble avoir pris toute la mesure de la situation en exprimant à plusieurs reprises la nécessité de la reconnaissance et de l’établissement d’un Etat palestinien effectif.


Au sein de l’UE, la Suède a la première franchi le pas en adoptant un décret de reconnaissance le 30 octobre. Déjà le 13 octobre le Parlement britannique avait adopté une résolution votée à une écrasante majorité pour que son gouvernement prenne une décision identique.

Et la question sera bientôt à l’ordre du jour des parlements espagnol et français.


Nous estimons qu’il est temps que la Belgique emboîte le pas à la Suède.

Une telle décision de reconnaissance bilatérale ne serait que la conséquence logique de la position adoptée par notre pays en faveur de l’accession de la Palestine au statut d’Etat observateur aux Nations Unies en 2012 et de son admission comme Etat membre de l’UNESCO, un an auparavant.

Cette reconnaissance ne saurait toutefois être posée comme une fin en soi mais bien comme une étape et un moyen en vue de favoriser d’indispensables négociations.

La colonisation israélienne constitue aujourd’hui le principal obstacle à la paix entre Palestiniens et Israéliens. Sans l’adoption de mesures effectives cherchant à obtenir son arrêt et son démantèlement, toute solution durable au conflit demeurera illusoire.

En ce sens, nous soutenons et appuyons également les propositions de la campagne " Made in Illegality ", coordonnée par le CNCD-11.11.11, son homologue flamand et la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), visant la fin des relations économiques, financières et commerciales entre la Belgique et la colonisation israélienne illégale.


La Belgique se grandirait à jouer un rôle précurseur au sein de l’Union européenne en reconnaissant dès maintenant l’Etat de Palestine et apporter ainsi une pierre à l’édifice de la paix entre Palestiniens et Israéliens.


Signataires et membres de la délégation qui s’est rendue en Palestine et en Israël



Marie Arena, députée européenne, PS
Hervé Doyen, député bruxellois, bourgmestre de Jette, cdH
Zoé Genot, députée bruxelloise, Ecolo
Gwenaëlle Grovonius, députée fédérale, PS
Benoit Hellings, député fédéral, Ecolo
Anne Lambelin, députée wallonne, sénatrice, PS
Hélène Ryckmans, députée wallonne, sénatrice, Ecolo
Tine Soens, député flamande, Sp.a
Güler Turan, députée flamande, sénatrice, Sp.a
Julien Uyttendaele, député bruxellois, PS
Marco Van Hees, député fédéral, PTB


http://www.rtbf.be/info/opinions/detail_reconnaitre-la-palestine-maintenant?id=8401593
Que des membres de partis qui vont de la Gauche au Centre-Gauche...
 
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