Appel lancé de Gaza pour la journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens
vendredi 17 avril 2009 - 15h:03
Chers tous : Il ne vous faudra que quelques minutes pour lire l’appel à la solidarité avec les prisonniers palestiniens que lance depuis Gaza une coalition de groupes de défense des droits des prisonniers, de militants locaux et internationaux, de familles de prisonniers et de représentants du ministère des détenus.
Le vendredi 17 avril nous célébrons la journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens. Un peu plus de 11 000 Palestiniens sont dans les prisons de l’occupation, à l’intérieur des limites de l’apartheid et à l’extérieur des ghettos de Cisjordanie et de Gaza.
Les prisonniers sont une collectivité sous siège qui représente toutes les factions palestiniennes. La solidarité entre les prisonniers à l’intérieur d’Israël transcende tous les clivages politiques. Les prisonniers ont sacrifié leur liberté individuelle à la liberté collective.
Ils ont recours à des actions directes ou à des gestes symboliques (dans le cas des campagnes en faveur des prisonniers, cela suppose des gestes de solidarité simples et visibles attirant l’attention du public sur leur lutte, afin de préserver le moral et la solidarité).
Le 17 avril est la journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens. Ils sont plus de 11 000 prisonniers fantômes, des hommes, des femmes et des enfants qui sont oubliés par la communauté et les médias internationaux. Ceux-ci ont porté toute leur attention sur la torture systématique, physique et psychologique, des prisonniers enfermés dans des camps très connus comme celui de Guantanamo Bay et ils ignorent en grande mesure le réseau de Guantanamos israéliens à l’intérieur d’Israël.
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Le présent appel émane de Gaza - grande prison à ciel ouvert, lieu de punition et d’exil pour les prisonniers palestiniens de Cisjordanie.
Des milliers de prisonniers palestiniens sont enfermés dans des institutions de haute sécurité comme celles de Nufha, Haderim, Jalamy, et d’Ashkalon et dans ce que l’on appelle « les sites noirs » dont le gouvernement israélien refuse de reconnaître l’existence . Ces prisonniers sont régulièrement et systématiquement torturés, se voient refuser l’accès aux services juridiques, les visites de leurs familles, l’éducation, un abri, de la lumière, des soins médicaux et des médicaments essentiels.
Par le biais de la détention administrative, l’État d’Israël peut à tout moment arrêter et enfermer sans jugement tout homme, femme ou enfant où qu’ils soient et sans qu’ils aient accès aux prétendues preuves que détiennent les services de renseignement contre eux ; la période de cette détention est indéterminée et peut être reconduite.
La majorité des Palestiniens mâles ont été ou seront arrêtés et incarcérés par les forces israéliennes d’occupation à un moment ou à un autre de leur vie . Selon la quatrième convention de Genève dont Israël est signataire, les prisonniers palestiniens devraient être traités par les forces d’occupation conformément aux règles applicables au traitement des civils en temps de guerre.
http://www.bladi.info/160728-israel-liberer-quelque-200-prisonniers-palestiniens/index5.html