L’affaire de Karachi débute le 8 mai 2002. Ce jour-là, à six mille kilomètres de Paris, onze ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN) sont tués dans un attentat à la voiture piégée au Pakistan. Al-Qaida est immédiatement désigné comme responsable. Très vite, la raison d’État s’empare du dossier. Comme dans une poupée russe, une deuxième affaire va s’emboîter dans la première. Les employés de la DCN morts à Karachi travaillaient à l’exécution d’un contrat d’armement signé en toute hâte le 21 septembre 1994 par le gouvernement d’Édouard Balladur. Un an avant l’élection présidentielle. Nom du contrat : Agosta. Montant de l’opération : 825 millions d’euros. Derrière Agosta se cache en réalité une incroyable affaire de corruption internationale où l’on voit défiler intermédiaires sulfureux, commissions occultes, paradis fiscaux et appétits politiques voraces. Mediapart a enquêté pendant deux ans sur ce sujet.
On peut ré-ouvrir ce dossier maintenant que Sarko n'a plus l'immunité présidentielle, on va bien rigoler ?
Moi je dis la guillotine
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