Salam 3alaycom ))
L'avortement est 7aram à n'importe quel moment et c'est encore plus grave après 120 jours que l'acte du meurtre s'ajoute à celui de l'avortement.
Sur le plan de la jurisprudence islamique , ne peut être haram que ce qui a été inscrit noir sur blanc dans le coran et non ce qui est rapporté dans un hadith . Et comme tu sais, les hadiths rapportés par Boukhari sont de plus en plus contesté par une frange des musulmans.
Lire le livre ecrit en arabe
"Sahih Al Boukhari, fin d’une légende", du chercheur en patrimoine religieux Rachid Aylal . Un extrait de son interview à la Depeche du Maroc.
-Revenons au contenu du livre, quel poids a le Sahih Al Boukhari dans l'islam aujourd'hui?
La majorité des cheikhs, qui ont un grand pouvoir sur les musulmans, basent leur fatwa et leur savoir sur ce texte et non sur le Coran. Or, en étudiant les manuscrits, on remarque que des dispositions de la Sharia s'opposent totalement au Coran.
-Des exemples de ces contradictions entre le Coran et le hadith?
Le Coran garantit, par exemple, la liberté de culte dans plusieurs sourates. Dans la sourate al baqara (la vache), un verset souligne qu’il n’y a "pas de contrainte en matière de religion". Un autre, dans la sourate al massad, précise: "chacun sa religion". Or, selon le Sahih Al Boukhari, le prophète dit: "j’ai reçu l’ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’est dieu qu’Allah et que je suis son envoyé". C’est un appel à la conversion par la force et c’est ce genre de hadiths que certains imams choisissent pour justifier le meurtre de l’apostat.
"Les musulmans sont aujourd’hui incapables de faire la différence entre l’héritage religieux, qui est une interprétation de la religion, et la religion elle-même"
On vit une certaine schizophrénie au sein de nos sociétés musulmanes.
-Quelles sont les conséquences de cette schizophrénie?
Le fait que certaines dispositions de la Sharia soient plus sévères que ce qui est écrit dans le Coran est à l’origine de la radicalisation de certains musulmans. Pour le jeûne, par exemple, le Coran est très clair dans la sourate al baqara en précisant que "celui qui est incapable de jeûner doit nourrir un pauvre pour compenser sa journée de jeûne" tandis que le hadith préconise de jeûner deux mois consécutifs ou de nourrir 60 pauvres. Ce qui n’est tout simplement pas mentionné dans le Coran.
-Vous êtes le premier Marocain à avoir abordé ce sujet. Pourquoi estimez-vous que le Sahih Al Boukhari est un mythe comme le suggère le titre de votre ouvrage?
J’ai entamé mes recherches en 2001 avec une étude comparative du hadith et du Coran. À ma grande surprise, j’ai découvert que le plus ancien manuscrit du Sahih Al Boukhari n’avait été rédigé que 240 ans après la mort de l'imam.
"J’en suis arrivé à la conclusion que ce livre est orphelin. On ne connaît pas son vrai auteur, ce qui revient à dire que le manuscrit original attribué à Al Boukhari n’a jamais existé."
-Quelle a été votre méthode pour démontrer que ce recueil n’est pas authentique?
Mon livre est le premier dans le monde arabe et musulman à baser sa critique du Sahih Al Boukhari sur l'étude des manuscrits. Je suis parti des écrits des grands imams de l’islam (Ibn Al Qayyim, Ibn Taymia, Ibn Hazem, Attarmidi, Ibn Al Hammam), qui, même s’ils défendent le recueil de Al Boukhari, le critiquent aussi. En d’autres termes, les gens qui me traitent en ce moment d’athée sont en train d’accuser leurs imams historiques d’athéisme.
Je ne critique pas le hadith en soi, mais la méthode employée pour prouver son authenticité. Pour prouver qu’un hadith est authentique, on se fie aux hommes qui l’ont raconté au lieu de voir s’il ne s’oppose pas au Coran et à la science. Ce n’est pas parce que c’est un livre de Al Boukhari que son contenu est intouchable.
Pour moi, le problème ne se situe pas au niveau de la sunna pratique : comment faire la prière, etc. C’est la transcription de la sunna que je remets en cause.
Historiquement, ce sont surtout le
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