Pour tout un chacun, les réponses à ces deux questions sont bien évidemment : oui. Pourtant, récemment (1985), un universitaire de Beyrouth, KAMAL SALIBI, y a répondu : non (1). Pour lui, le vrai pays de la bible est, non pas la Palestine, mais l'ASIR, en Arabie occidentale. Il s'agit d'une région montagneuse (chaîne culminant entre 1.700 m et 3.200 m) doublée d'une plaine côtière qui s'étend, au bord de la Mer Rouge, depuis Taif ( 65 km à l'Est de la Mecque ) jusqu'aux frontières du Yemen. Aujourd'hui, l'Asir est une province de l'Arabie Saoudite : sa capitale est la ville d'Abhâ, dans les hautes terres. Elle forme une bande côtière de quelque 700 km de long sur 200 à 300 km de large, de la Mer Rouge aux confins du désert d'Arabie Centrale. C'est une région fertile et très arrosée. Pour Kamal Salibi également, Jerusalem, la capitale du roi Salomon, devait se trouver près de la ville de Nimas, sur la crête du Sarat d'Arabie occidentale.
Le judaïsme (qui n'a aucune racine commune avec les religions de Mésopotamie, de Syrie ou d'Egypte) pourrait provenir peut-être à la suite de la fusion de tribus locales, d'une « tendance au monothéisme dons l'Asir antique, où un certain nombre de dieux des montagnes, comme Zahvé, El Sabaot, El Shalom, El Shaddaï, El Elyon et dautres, se sont identifiés les uns aux autres ».Le Judaïsme s'étendit vraisemblablement (et ceci avec d'autant plus de vigueur qu'il s'appuyait sur un livre : la bible) vers la Palestine et les autres régions du nord, en suivant la route du commerce des caravaniers traversant l'Arabie : « la Palestine en était, en effet, le premier terminus côtier ; les premiers Juifs à s'installer là furent certainement les marchands d'Arabie occidentale et les caravaniers qui participaient à ce commerce ; ces hommes ne purent manquer de convertir certains autochtones à leur religion qui, dans le domaine intellectuel, transcendait beaucoup les cultes locaux et même les religions évoluées des empires égyptiens et mésopotamiens ».
Il est vrai aussi que la topographie de cette région correspond assez bien à celle donnée du Jardin d'Eden par la bible : un fleuve se divisant en quatre bras (5). Karnal Salibi en identifie les noms avec des toponymes locaux : le pishon est la rivière de Shufan, le Gihon est l'oued Juhan, etc... Cette région se situe bien à l'Est du pays d'Asir. On y trouve bien de l'or, de la cornaline et du baume Meccan. II n'est pas jusqu'au nom du Jardin lui même qui subsiste aujourd'hui dans celui d'une oasis de cette région : (Adanah - La migration d'Abraham d'Ur, à Harou, à Sichem (où il s'établit dans le bois de Moré), puis à la montagne de Bêthel, au Negeb et à Hébron prend des dimensions plus modestes au sein du pays d'Asir : de Waryah, dans la vallée de l'oued Adam, à Khayran, à al-kashmah (il s'établit à Marwah), puis à Batilah, à al'-naqab et à Khirban . Il est clair que la carrière d'Abram fut centrée autour de la région du Rijal
www.ledifice.net/3122-1.html
Le judaïsme (qui n'a aucune racine commune avec les religions de Mésopotamie, de Syrie ou d'Egypte) pourrait provenir peut-être à la suite de la fusion de tribus locales, d'une « tendance au monothéisme dons l'Asir antique, où un certain nombre de dieux des montagnes, comme Zahvé, El Sabaot, El Shalom, El Shaddaï, El Elyon et dautres, se sont identifiés les uns aux autres ».Le Judaïsme s'étendit vraisemblablement (et ceci avec d'autant plus de vigueur qu'il s'appuyait sur un livre : la bible) vers la Palestine et les autres régions du nord, en suivant la route du commerce des caravaniers traversant l'Arabie : « la Palestine en était, en effet, le premier terminus côtier ; les premiers Juifs à s'installer là furent certainement les marchands d'Arabie occidentale et les caravaniers qui participaient à ce commerce ; ces hommes ne purent manquer de convertir certains autochtones à leur religion qui, dans le domaine intellectuel, transcendait beaucoup les cultes locaux et même les religions évoluées des empires égyptiens et mésopotamiens ».
Il est vrai aussi que la topographie de cette région correspond assez bien à celle donnée du Jardin d'Eden par la bible : un fleuve se divisant en quatre bras (5). Karnal Salibi en identifie les noms avec des toponymes locaux : le pishon est la rivière de Shufan, le Gihon est l'oued Juhan, etc... Cette région se situe bien à l'Est du pays d'Asir. On y trouve bien de l'or, de la cornaline et du baume Meccan. II n'est pas jusqu'au nom du Jardin lui même qui subsiste aujourd'hui dans celui d'une oasis de cette région : (Adanah - La migration d'Abraham d'Ur, à Harou, à Sichem (où il s'établit dans le bois de Moré), puis à la montagne de Bêthel, au Negeb et à Hébron prend des dimensions plus modestes au sein du pays d'Asir : de Waryah, dans la vallée de l'oued Adam, à Khayran, à al-kashmah (il s'établit à Marwah), puis à Batilah, à al'-naqab et à Khirban . Il est clair que la carrière d'Abram fut centrée autour de la région du Rijal
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