Je suis loin d'être une défenseuse de la bourqa loin de là...
On sait les problèmes que nous autres avons concernant la liberté individuelle dans nos pays.
C'est clair que le mot "liberté" ne fait pas partie de notre vocabulaire.
Que chacun devrait jouir de la liberté de porter ou non la bourqa, peu importe l'endroit ou le pays où il se trouve.
Et qu'on a du pain sur la planche.
Mais ce qui me dérange au-delà de tout, c'est s'octroyer le droit de parler au nom de ces aghanes, de les ranger à un rang d'êtres inférieures, non-douées de paroles, spectatrices de leur propre vie.
Personnellement, je m'en fous complètement de ce que cette française pense de la bourqa, tout en sachant dans quel univers raciste et islamophobe, elle a grandi.
Mais si c'était une femme afghane qui faisait une critique de sa propre société, ce serait pour moi plus légitime et acceptable.
Je ne sais pas si ces féministes du dimanche se rendent compte à quel point elles insultent les autres femmes, quand elles s'octroient le droit de se mêler de leur vie et de les déposséder de l'usage de la parole.
Prendre la défense de quelqu'un, c'est appuyer sur le fait qu'il est trop faible pour se défendre, c'est inconsciemment l'insulter de faible et le déposséder des ressources intérieurs qu'il peut avoir.
On n'a pas besoin de "sauveur", on en a rien à foutre de cette concupiscence.
Qu'elle se mêle de son pays et qu'elle laisse les afghanes, qui sont loin d'être stupides, ou faibles, mener leur propre combat.
Qu'on ne vienne pas me parler de solidarité féminine.
Je ne vois pas ce que cette française a apporté de plus à ces femmes, concrètement elle les a aidé en quoi: "oui on vous oblige à porter la bourqa et c'est honteux", alors que son pays est en guerre, et que ses besoins vitaux déjà ne sont pas comblés (faim, froid, etc...).
Il faut vraiment être stupide pour parler bourqa, quand un pays est en guerre et qu'on ferait mieux de pousser les dirigeants français à retirer leur troupe du pays de ces femmes "soumises", non seulement "soumises" aux hommes, mais à d'autres pays oppresseurs.
C'est une vision judéo-chrétienne selon laquelle la femme est plus encline à céder aux tentations que l'homme à cause du fameux péché originel, ms en Islam c'est tt à fait différent, parce que la notion de péché originel puni par Dieu n'existe pas et c'est l'homme qui est considéré comme un etre faible soumis à ts les vices et à ttes les tentations et en fct de ca, la responsabilité incombe aux femmes de canaliser ce vice et cette tentation....
Pierre Fleutiaux écrit sans prendre conscience du fait qu'il aborde une réalité différente de la sienne et si il voulait réellement écrire à ce sujet il aurait du se défaire de son bagage cultuel et culturel et tenter de s'immerger ds ce gd ensemble ac des réalités différentes et un passé différent qu'est le monde musulman.
Enfin bref, nn pas que je sois pr le port du niqab ou de la burka, ms c'est juste que la facon dt il a abordé la question était si judeo-chrétienne que ca en rendait le texte complètement ridicule puisqu'il est question de l'islam et des vetements féminins dits islamiques.