aladin60
VIB
La CEDH a validé la condamnation pour dénigrement de doctrines religieuses d’une Autrichienne qui avait accusé Mahomet de pédophilie. Certains y voient une reconnaissance du délit de blasphème, alors que la Cour rappelle que les croyants doivent tolérer et accepter le rejet par autrui de leurs croyances religieuses, dès lors que ces critiques ne représentent pas un danger
Bonjour,
Vous avez été plusieurs(1) à nous demander de revenir sur une information, selon laquelle la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait validé la condamnation d’une Autrichienne qui avait accusé le fondateur de l’Islam, Mahomet, de pédophilie. Dans un entretien mené par Le Figaro Vox avec le docteur en droit et militant catholique conservateur Grégor Puppinck, le journal note que «la CEDH reconnaît l’existence d’un délit de blasphème». De même, le Gatestone institute (un think-tank américain ultra-conservateur connu pour ses prises de anti-islam) indique dans un article que «la Cour européenne des droits de l’homme adopte la définition du blasphème de la charia».
Une Autrichienne condamnée pour dénigrement de doctrines religieuses
À l’origine de ces articles d’opinion, puisqu’il s’agit de l’avis de personnes sur une décision de justice, on trouve un verdict de la cour européenne des droits de l’homme rendu public le 25 octobre 2018 par son communiqué de presse, «Arrêt E. S. contre Autriche - la condamnation pour critique de l’islam n’a pas violé l’article 10». Dans ce document, la CEDH revient sur la requête formulée par une Autrichienne, uniquement nommée par ses initiales E.S (mais dont le Gatestone institute révèle qu’il s’agit d’Elisabeth Sabaditsch-Wolff, une conférencière critique de l’Islam et proche du parti d’extrême-droite autrichien FPÖ), qui avait été condamnée en février 2011, par le tribunal correctionnel régional de Vienne «pour dénigrement de doctrines religieuses […] à une amende de 480 euros ainsi qu’au paiement des dépens». La CEDH a donc décidé que la condamnation n’allait pas en contre de l’article 10 sur la liberté d’expression.
Bonjour,
Vous avez été plusieurs(1) à nous demander de revenir sur une information, selon laquelle la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait validé la condamnation d’une Autrichienne qui avait accusé le fondateur de l’Islam, Mahomet, de pédophilie. Dans un entretien mené par Le Figaro Vox avec le docteur en droit et militant catholique conservateur Grégor Puppinck, le journal note que «la CEDH reconnaît l’existence d’un délit de blasphème». De même, le Gatestone institute (un think-tank américain ultra-conservateur connu pour ses prises de anti-islam) indique dans un article que «la Cour européenne des droits de l’homme adopte la définition du blasphème de la charia».
Une Autrichienne condamnée pour dénigrement de doctrines religieuses
À l’origine de ces articles d’opinion, puisqu’il s’agit de l’avis de personnes sur une décision de justice, on trouve un verdict de la cour européenne des droits de l’homme rendu public le 25 octobre 2018 par son communiqué de presse, «Arrêt E. S. contre Autriche - la condamnation pour critique de l’islam n’a pas violé l’article 10». Dans ce document, la CEDH revient sur la requête formulée par une Autrichienne, uniquement nommée par ses initiales E.S (mais dont le Gatestone institute révèle qu’il s’agit d’Elisabeth Sabaditsch-Wolff, une conférencière critique de l’Islam et proche du parti d’extrême-droite autrichien FPÖ), qui avait été condamnée en février 2011, par le tribunal correctionnel régional de Vienne «pour dénigrement de doctrines religieuses […] à une amende de 480 euros ainsi qu’au paiement des dépens». La CEDH a donc décidé que la condamnation n’allait pas en contre de l’article 10 sur la liberté d’expression.