La défaite des mères selon Badinter

Attention, régression! Dans son nouveau livre, la philosophe Elisabeth Badinter dénonce la tyrannie de la maternité, qui renvoie les femmes à la maison.

Qui s'en souvient encore? Dans les années 1970, les féministes rageuses criaient non à l'aliénation maternelle. Trente ans plus tard, les femmes ont remis leur soutien-gorge et s'abandonnent avec bonheur à la maternité. Autres temps, autres moeurs ou inquiétant retour de balancier? Dans son dernier essai (1), la philosophe Elisabeth Badinter sonne l'alarme: les femmes européennes sont engagées sur le terrain glissant de la régression.

Pourquoi est-on toujours débordée?Il s'agit non pas ici de la sempiternelle inégalité des salaires, mais d'un phénomène plus subtil: l'insidieuse montée en puissance depuis les années 1980 d'une idéologie naturaliste qui, par son exaltation de la maternité et la pression qu'elle exerce sur les femmes, tend à les renvoyer à leur seule fonction de mère nourricière.

Des femmes altruistes et perfectionnistes

"Le retour en force du naturalisme, remettant à l'honneur le concept bien usé d'instinct maternel et faisant l'éloge du masochisme et du sacrifice féminins, constitue le pire danger pour l'émancipation des femmes et l'égalité des sexes", prévient l'auteure. Les mères post-MLF ont intégré l'idée qu'elles devaient être entièrement investies, passionnément altruistes et immensément disponibles. Qui leur a mis ce perfectionnisme en tête? Un peu tout le monde, accuse Elisabeth Badinter, depuis les pédopsychiatres martelant la longue liste des besoins naturels du petit enfant jusqu'aux puissants croisés de l'allaitement au sein - l'association américaine Leche League - en passant par les médecins et les puéricultrices, de plus en plus rétifs au bon vieux biberon.


Casterman

Martine, la petite fille modèle.
L'auteure aurait pu ajouter les religieux, dont le discours s'est clairement recentré sur le respect de la loi naturelle. Les politiques publiques ont aussi une part de responsabilité. En France, par exemple, le congé parental permet aux mères actives de "décrocher" trois ans pour pouponner. C'est bien, mais sans doute eût-il été intéressant aussi de réfléchir à de nouveaux aménagements du temps de travail.

L'indépendance financière ne fait plus rêver

Alors que les féministes "historiques" avaient tout fait - trop fait? - pour permettre aux mères de concilier grossesse et aventure professionnelle, leurs filles, en "conflit" constant, ploient donc sous la tâche. Elles culpabilisent même si fort que certaines trouvent un réel plaisir dans le retour à la famille à l'ancienne, maman à la maison et papa au boulot. Elisabeth Badinter souligne là une tendance très actuelle: chez les 25-35 ans, il n'est plus rare de voir des femmes surdiplômées renoncer à une carrière prometteuse, pourvu que leur conjoint soit en mesure d'assurer les rentrées du ménage. L'indépendance financière, instrument premier de la liberté, ne fait plus rêver.

On comprend que la philosophe féministe soit déçue. Cette désillusion, perceptible entre les lignes, l'amène hélas à forcer le trait, fustigeant pêle-mêle l'écologie, la croyance dans l'instinct maternel ou le rejet des accouchements trop "techniques". La nature n'a pourtant, en soi, rien d'idéologique. Pourquoi vouloir l'évacuer à toute force au motif qu'elle serait aujourd'hui mise en avant à des fins sociopolitiques? La culture, champ du libre arbitre et de l'émancipation, a toujours trouvé à dialoguer avec la logique naturelle. Plutôt que des chilless -ces femmes sans enfants par choix, ultraminoritaires- en qui Elisabeth Badinter semble voir les pionnières d'une nouvelle féminité éclairée, c'est de cette génération de mères écartelées, sensibles à l'appel de la nature sans forcément y succomber, que doit venir la relève.
 
article intéressant, source?

qu'est ce que c'est que le féminisme aujourd'hui? je me pose la question, parce que je ne vois pas. pour moi c'est un concept, une idéologie, une théorie qui sert d'étude mais qui ne trouve pas application dans le quotidien.

sinon pour ce qui est du constat des femmes qui abandonnent une carrière et compagnie, c'est pas nouveau. à choisir entre un poste et une famille, le choix est vite fait. pas besoin d'être surdiplômé pour comprendre ça et priviégier la nature.
 
article intéressant, source?

qu'est ce que c'est que le féminisme aujourd'hui? je me pose la question, parce que je ne vois pas. pour moi c'est un concept, une idéologie, une théorie qui sert d'étude mais qui ne trouve pas application dans le quotidien.

sinon pour ce qui est du constat des femmes qui abandonnent une carrière et compagnie, c'est pas nouveau. à choisir entre un poste et une famille, le choix est vite fait. pas besoin d'être surdiplômé pour comprendre ça et priviégier la nature.

Désolé j'ai oublié la source
C'est l'express.fr
Il y a également une réponse de Nathalie Kossisko M qui répond à Badinter
 
article intéressant, source?

qu'est ce que c'est que le féminisme aujourd'hui? je me pose la question, parce que je ne vois pas. pour moi c'est un concept, une idéologie, une théorie qui sert d'étude mais qui ne trouve pas application dans le quotidien.

sinon pour ce qui est du constat des femmes qui abandonnent une carrière et compagnie, c'est pas nouveau. à choisir entre un poste et une famille, le choix est vite fait. pas besoin d'être surdiplômé pour comprendre ça et priviégier la nature.

Désolé j'ai oublié la source ... C'est l'express.fr
Il y a également une réponse de Nathalie Kossisko M qui répond à Badinter suite à ses attaques
 
Attention, régression! Dans son nouveau livre, la philosophe Elisabeth Badinter dénonce la tyrannie de la maternité, qui renvoie les femmes à la maison.

Qui s'en souvient encore? Dans les années 1970, les féministes rageuses criaient non à l'aliénation maternelle. Trente ans plus tard, les femmes ont remis leur soutien-gorge et s'abandonnent avec bonheur à la maternité. Autres temps, autres moeurs ou inquiétant retour de balancier? Dans son dernier essai (1), la philosophe Elisabeth Badinter sonne l'alarme: les femmes européennes sont engagées sur le terrain glissant de la régression.

Pourquoi est-on toujours débordée?Il s'agit non pas ici de la sempiternelle inégalité des salaires, mais d'un phénomène plus subtil: l'insidieuse montée en puissance depuis les années 1980 d'une idéologie naturaliste qui, par son exaltation de la maternité et la pression qu'elle exerce sur les femmes, tend à les renvoyer à leur seule fonction de mère nourricière.

Des femmes altruistes et perfectionnistes

"Le retour en force du naturalisme, remettant à l'honneur le concept bien usé d'instinct maternel et faisant l'éloge du masochisme et du sacrifice féminins, constitue le pire danger pour l'émancipation des femmes et l'égalité des sexes", prévient l'auteure. Les mères post-MLF ont intégré l'idée qu'elles devaient être entièrement investies, passionnément altruistes et immensément disponibles. Qui leur a mis ce perfectionnisme en tête? Un peu tout le monde, accuse Elisabeth Badinter, depuis les pédopsychiatres martelant la longue liste des besoins naturels du petit enfant jusqu'aux puissants croisés de l'allaitement au sein - l'association américaine Leche League - en passant par les médecins et les puéricultrices, de plus en plus rétifs au bon vieux biberon.


Casterman

Martine, la petite fille modèle.
L'auteure aurait pu ajouter les religieux, dont le discours s'est clairement recentré sur le respect de la loi naturelle. Les politiques publiques ont aussi une part de responsabilité. En France, par exemple, le congé parental permet aux mères actives de "décrocher" trois ans pour pouponner. C'est bien, mais sans doute eût-il été intéressant aussi de réfléchir à de nouveaux aménagements du temps de travail.

L'indépendance financière ne fait plus rêver

Alors que les féministes "historiques" avaient tout fait - trop fait? - pour permettre aux mères de concilier grossesse et aventure professionnelle, leurs filles, en "conflit" constant, ploient donc sous la tâche. Elles culpabilisent même si fort que certaines trouvent un réel plaisir dans le retour à la famille à l'ancienne, maman à la maison et papa au boulot. Elisabeth Badinter souligne là une tendance très actuelle: chez les 25-35 ans, il n'est plus rare de voir des femmes surdiplômées renoncer à une carrière prometteuse, pourvu que leur conjoint soit en mesure d'assurer les rentrées du ménage. L'indépendance financière, instrument premier de la liberté, ne fait plus rêver.

On comprend que la philosophe féministe soit déçue. Cette désillusion, perceptible entre les lignes, l'amène hélas à forcer le trait, fustigeant pêle-mêle l'écologie, la croyance dans l'instinct maternel ou le rejet des accouchements trop "techniques". La nature n'a pourtant, en soi, rien d'idéologique. Pourquoi vouloir l'évacuer à toute force au motif qu'elle serait aujourd'hui mise en avant à des fins sociopolitiques? La culture, champ du libre arbitre et de l'émancipation, a toujours trouvé à dialoguer avec la logique naturelle. Plutôt que des chilless -ces femmes sans enfants par choix, ultraminoritaires- en qui Elisabeth Badinter semble voir les pionnières d'une nouvelle féminité éclairée, c'est de cette génération de mères écartelées, sensibles à l'appel de la nature sans forcément y succomber, que doit venir la relève.
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elle en exemple a raté une belle occasion de rester chez elle :D … parce que si au bout d’un demi siècle de réflexions elle patauge encore dans ce genre de médiocrité elle finira par illustrer la connerie féminine … on peut enseigner … écrire … croire au respect de ses pairs .... et baigner dans la misère intellectuelle … mais je la trouve belle cette femme ... alors elle peut se permettre la bêtise ... on lui dira pas ta gueule :D
 
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elle en exemple a raté une belle occasion de rester chez elle :D … parce que si au bout d’un demi siècle de réflexions elle patauge encore dans ce genre de médiocrité elle finira par illustrer la connerie féminine … on peut enseigner … écrire … croire au respect de ses pairs .... et baigner dans la misère intellectuelle … mais je la trouve belle cette femme ... alors elle peut se permettre la bêtise ... on lui dira pas ta gueule :D

surtout qu'elle est un mauvais exemple de la féministe qu'elle défend, elle qui a mis entre parenthèses sa carrière pour élever ses trois enfants.
je trouve dommage qu'elle régresse dans sa façon de penser, elle qui porte un grand nom (j'ai beau de respect pour Badinter).
elle a quelque temps de retard, elle aurait pu fustiger ces théories féministes à l'époque des "suffragettes" françaises au début des années 40.
 
Désolé j'ai oublié la source
C'est l'express.fr
Il y a également une réponse de Nathalie Kossisko M qui répond à Badinter
pff NKM, elle ne manque pas une occasion pour mettre le voile sur la table. là n'est pas la question!!! au lieu de répondre intelligemment, elle veut s'occuper de la question de séparation des garçon et filles à l'école, et du voile .... no comment!
 
surtout qu'elle est un mauvais exemple de la féministe qu'elle défend, elle qui a mis entre parenthèses sa carrière pour élever ses trois enfants.
je trouve dommage qu'elle régresse dans sa façon de penser, elle qui porte un grand nom (j'ai beau de respect pour Badinter).
elle a quelque temps de retard, elle aurait pu fustiger ces théories féministes à l'époque des "suffragettes" françaises au début des années 40.

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… voila … c’est la misère dont je parlais … je ne vois plus aucun mérite à traiter ce genre d’absurdités …

un grand nom faut pas abuser non plus ... il a eu la clairvoyance d'epouser une fille bien née et la chance d'occuper le bon poste au bon moment ...
 
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… voila … c’est la misère dont je parlais … je ne vois plus aucun mérite à traiter ce genre d’absurdités …

un grand nom faut pas abuser non plus ... il a eu la clairvoyance d'epouser une fille bien née et la chance d'occuper le bon poste au bon moment ...
j'associe le nom de badinter à la protection des victimes d'accidents de circulation, à l'abolition de la peine de mort ...
il a voulu changer, après avoir épousé une actrice qui ne brillait pas vraiment au cinéma ("sois belle et tais toi"), il a dû se dire qu'il prendrait bien une intellectuelle qui l'ouvrirait souvent :D ;
lol
 
j'associe le nom de badinter à la protection des victimes d'accidents de circulation, à l'abolition de la peine de mort ...
il a voulu changer, après avoir épousé une actrice qui ne brillait pas vraiment au cinéma ("sois belle et tais toi"), il a dû se dire qu'il prendrait bien une intellectuelle qui l'ouvrirait souvent ;
lol

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regarde un peu le pedigré de l'heureuse élue :D

le pépé

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edouard_Vaillant

le papa

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Bleustein-Blanchet


bon apres viendrait la femme de lettres agrégées de philo ... ça a du peser aussi dans le choix :D
 
j'aime bien E. Badinther mais là j'adhère pas du tout !!!

le feminisme me prend la tête .... yen a un peu amrre de relire toujours les mêmes choses, emancipation nianian !!!

les femmes se sont emancipé et elles reviennent à leur nature de mère ... elles ont bien vu que ça ne fonctionnait pas comme ont bien voulu le leur faire croire ces feministes !!! elles trouvent un epanouissement dans la maternité .. mais apparemment c'est quelque chose de mal :eek:

elle pousse tellement le bouchon dans son discours qui pointe du doigt cette pseudo regression, que j'ai presque l'impression de lire "que la nature est injuste d'avoir fait des femmes les génitrices, les nourricières et les mères !"
en gros la nature est trop mal foutue, pour servir ces feministes il aurait plutot fallu que la mère n'ai pas cet instinct fusionnel avec son enfant !!! il aurait fallu que la femme soit un homme elle aussi ... pour tomber dans le gouffre de l'égalité bien à fond !!

elle radote !
 
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regarde un peu le pedigré de l'heureuse élue :D

le pépé

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edouard_Vaillant

le papa

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Bleustein-Blanchet


bon apres viendrait la femme de lettres agrégées de philo ... ça a du peser aussi dans le choix :D

j'avais entendu que son père avait fondé un grand groupe, me souvenait plus ce que c'était. c'est le groupe Publicis.
ah l'héritage!!!
elle est quand même bien née. elle a pris un mari qui a eu presque les mêmes activités que son grand père (socialiste).

philo : c'est bien, elle passera son temps à réfléchir et l'embêtera moins.
 
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mdr mdr :D d'accord faudrait que je me deniche la petite fille d'un roi alors D
j'ai oublié de te dire, mais moi j'ai un arrière arrière grand père qui était roi de la Prusse :rouge:

lol

non, mais pour ça faudrait que t'aies dans la famille qlq1 qui a le même statut. j'ai l'impression qu'on transpose à notre vie ce qu'on a déjà connu (un père, une mère, un grand père etc..., limite complexe d'oedipe)
 
j'ai oublié de te dire, mais moi j'ai un arrière arrière grand père qui était roi de la Prusse :ro

lol

non, mais pour ça faudrait que t'aies dans la famille qlq1 qui a le même statut. j'ai l'impression qu'on transpose à notre vie ce qu'on a déjà connu (un père, une mère, un grand père etc..., limite complexe d'oedipe)

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c'est un reflexe humain wi ...une sorte de repre ou d'etalons qui nous permettent de nous retrouver quelque part :D

sinon moi j'ai pas de famille ... c'est grave :D ?
 
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c'est un reflexe humain wi ...une sorte de repre ou d'etalons qui nous permettent de nous retrouver quelque part :

sinon moi j'ai pas de famille ... c'est grave : ?
c'est pas grave c'est un socialiste qui fera l'histoire par l'adoption d'une grande loi :langue:

sinon, aucune chance :langue:
 
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ma petite gitane d'amour je sais :


trouve toi un roi ça ira plus vite :

mdrr

oui, c'est mieux je crois. alors, je poste une annonce : jeune femme cherche jeune roi pour mariage et héritage à partager (le sien évidemment) :D

je poste une annonce pour toi : jeune homme qui aspire à rien, qui ne veut rien à faire, juste trouver sa gitane pour partager quotidien bien ennuyeux :D
 
mdrr

oui, c'est mieux je crois. alors, je poste une annonce : jeune femme cherche jeune roi pour mariage et héritage à partager (le sien évidemment)

je poste une annonce pour toi : jeune homme qui aspire à rien, qui ne veut rien à faire, juste trouver sa gitane pour partager quotidien bien ennuyeux

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:D mwéééé à deux on ne s’ennuierait qu'à moitié :D
 
reviens nous faire un concentré de ta lectureD

je viens de prendre un doliprane 1g pour mon mal de crane qui veut pas se barrer :fou: .... le concentré de lecture tu peux l'attendre !! ça sera pas pour aujourd'hui :D
j'ai jeté un coup d'oeil au sommaire et ça a l'air super intéressant ! incha'allah je penserais à venir te faire un petit compte rendu .... pour te montrer que j'ai fais mes devoirs monsieur ! :languette:
 
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