La défaite des mères selon Badinter

mdrrr
et tu penses quoi des photos sous le slogan "il y a des bijoux qui s'achètent ... d'autres pas"?
c'est osé quand même!!!

et moi j'ose :rouge:

Wa tsedh7eh a tamchounte ? Raja asstenih i yemam !
Bah rien de particulier on est tellement habitué maintenant que c'est même plus choquant
j'espère juste qu'elle on pas été afiché dans la rue à la vue des enfants
Y a pas que ses bijoux de familles qui ne se montrent pas ... il y a sa pudeur aussi
 
Wa tsedh7eh a tamchounte ? Raja asstenih i yemam !
Bah rien de particulier on est tellement habitué maintenant que c'est même plus choquant
j'espère juste qu'elle on pas été afiché dans la rue à la vue des enfants
Y a pas que ses bijoux de familles qui ne se montrent pas ... il y a sa pudeur aussi
la watseD7ikh cha :langue:
macha wastaqa cha i yemma

qu'est ce qu'ils ne feraient pas pour vendre du yaourt ou du chocolat.

c'est hchouma quand tu passes à coté d'un panneau publicitaire avec tes parents ... je fais toujours genre je regarde mon portable :D
 
"Alors que les féministes "historiques" avaient tout fait - trop fait? - pour permettre aux mères de concilier grossesse et aventure professionnelle, leurs filles, en "conflit" constant, ploient donc sous la tâche. Elles culpabilisent même si fort que certaines trouvent un réel plaisir dans le retour à la famille à l'ancienne, maman à la maison et papa au boulot. Elisabeth Badinter souligne là une tendance très actuelle: chez les 25-35 ans, il n'est plus rare de voir des femmes surdiplômées renoncer à une carrière prometteuse, pourvu que leur conjoint soit en mesure d'assurer les rentrées du ménage. L'indépendance financière, instrument premier de la liberté, ne fait plus rêver."

Il est difficile de comprendre cette opinion si on ne tient pas compte qu'avant 1960 peu de femmes européennes travaillaient comme salariées ou comme appointées. Le boom économique des années 60 a entrainé deux effets importants sur le marché de l'emploi: le travail des femmes et l'importation (ben oui!) de main-d'-œuvre étrangère, turcs, maghrébins....
Les algériens les plus anciens sur ce forum se souviennent de l'époque d'après l' indépendance où l'ambassade de France en Algérie a délivré pendant quelques jours des visas pratiquement à la demande.
Quant aux marocains recrutés pour venir travailler en Belgique vous en connaissez plus que moi.

Jusque dans (avant) les années 60, le mari était le seul chef de famille (aujourd'hui, mari et épouse sont à égalité), l'épouse n'avait pas le droit d'ouvrir un compte en banque à son nom sans l'autorisation du mari. Peu de jeunes filles par rapport aux garçons fréquentaient l'université.Le droit de vote des femmes ne date que de 1948 ou 49. Les divorces étaient très rares (l'épouse aurait vécu avec quel argent?).
Le statut de l'épouse dépendait de la bonne volonté de l'époux.
Pour beaucoup de femmes, les études puis un emploi étaient le gage d'une indépendance financière (ne pas mendier auprès de son mari)....et d'une sécurité en cas de divorce. Encore maintenant les mères seules avec enfants forment une communauté parmi les plus défavorisées financièrement.
 
"Alors que les féministes "historiques" avaient tout fait - trop fait? - pour permettre aux mères de concilier grossesse et aventure professionnelle, leurs filles, en "conflit" constant, ploient donc sous la tâche. Elles culpabilisent même si fort que certaines trouvent un réel plaisir dans le retour à la famille à l'ancienne, maman à la maison et papa au boulot. Elisabeth Badinter souligne là une tendance très actuelle: chez les 25-35 ans, il n'est plus rare de voir des femmes surdiplômées renoncer à une carrière prometteuse, pourvu que leur conjoint soit en mesure d'assurer les rentrées du ménage. L'indépendance financière, instrument premier de la liberté, ne fait plus rêver."

Il est difficile de comprendre cette opinion si on ne tient pas compte qu'avant 1960 peu de femmes européennes travaillaient comme salariées ou comme appointées. Le boom économique des années 60 a entrainé deux effets importants sur le marché de l'emploi: le travail des femmes et l'importation (ben oui!) de main-d'-œuvre étrangère, turcs, maghrébins....
Les algériens les plus anciens sur ce forum se souviennent de l'époque d'après l' indépendance où l'ambassade de France en Algérie a délivré pendant quelques jours des visas pratiquement à la demande.
Quant aux marocains recrutés pour venir travailler en Belgique vous en connaissez plus que moi.

Jusque dans (avant) les années 60, le mari était le seul chef de famille (aujourd'hui, mari et épouse sont à égalité), l'épouse n'avait pas le droit d'ouvrir un compte en banque à son nom sans l'autorisation du mari. Peu de jeunes filles par rapport aux garçons fréquentaient l'université.Le droit de vote des femmes ne date que de 1948 ou 49. Les divorces étaient très rares (l'épouse aurait vécu avec quel argent?).
Le statut de l'épouse dépendait de la bonne volonté de l'époux.
Pour beaucoup de femmes, les études puis un emploi étaient le gage d'une indépendance financière (ne pas mendier auprès de son mari)....et d'une sécurité en cas de divorce. Encore maintenant les mères seules avec enfants forment une communauté parmi les plus défavorisées financièrement.

Aujourd'hui elles ont le choix alors si elles sont heureuses ainsi je vois vrairmnt pas ou est le problème de cerataines autres
 
Attention, régression! Dans son nouveau livre, la philosophe Elisabeth Badinter dénonce la tyrannie de la maternité, qui renvoie les femmes à la maison.

Qui s'en souvient encore? Dans les années 1970, les féministes rageuses criaient non à l'aliénation maternelle. Trente ans plus tard, les femmes ont remis leur soutien-gorge et s'abandonnent avec bonheur à la maternité. Autres temps, autres moeurs ou inquiétant retour de balancier? Dans son dernier essai (1), la philosophe Elisabeth Badinter sonne l'alarme: les femmes européennes sont engagées sur le terrain glissant de la régression.

Pourquoi est-on toujours débordée?Il s'agit non pas ici de la sempiternelle inégalité des salaires, mais d'un phénomène plus subtil: l'insidieuse montée en puissance depuis les années 1980 d'une idéologie naturaliste qui, par son exaltation de la maternité et la pression qu'elle exerce sur les femmes, tend à les renvoyer à leur seule fonction de mère nourricière.

Des femmes altruistes et perfectionnistes

"Le retour en force du naturalisme, remettant à l'honneur le concept bien usé d'instinct maternel et faisant l'éloge du masochisme et du sacrifice féminins, constitue le pire danger pour l'émancipation des femmes et l'égalité des sexes", prévient l'auteure. Les mères post-MLF ont intégré l'idée qu'elles devaient être entièrement investies, passionnément altruistes et immensément disponibles. Qui leur a mis ce perfectionnisme en tête? Un peu tout le monde, accuse Elisabeth Badinter, depuis les pédopsychiatres martelant la longue liste des besoins naturels du petit enfant jusqu'aux puissants croisés de l'allaitement au sein - l'association américaine Leche League - en passant par les médecins et les puéricultrices, de plus en plus rétifs au bon vieux biberon.


Casterman

Martine, la petite fille modèle.
L'auteure aurait pu ajouter les religieux, dont le discours s'est clairement recentré sur le respect de la loi naturelle. Les politiques publiques ont aussi une part de responsabilité. En France, par exemple, le congé parental permet aux mères actives de "décrocher" trois ans pour pouponner. C'est bien, mais sans doute eût-il été intéressant aussi de réfléchir à de nouveaux aménagements du temps de travail.

L'indépendance financière ne fait plus rêver

Alors que les féministes "historiques" avaient tout fait - trop fait? - pour permettre aux mères de concilier grossesse et aventure professionnelle, leurs filles, en "conflit" constant, ploient donc sous la tâche. Elles culpabilisent même si fort que certaines trouvent un réel plaisir dans le retour à la famille à l'ancienne, maman à la maison et papa au boulot. Elisabeth Badinter souligne là une tendance très actuelle: chez les 25-35 ans, il n'est plus rare de voir des femmes surdiplômées renoncer à une carrière prometteuse, pourvu que leur conjoint soit en mesure d'assurer les rentrées du ménage. L'indépendance financière, instrument premier de la liberté, ne fait plus rêver.

On comprend que la philosophe féministe soit déçue. Cette désillusion, perceptible entre les lignes, l'amène hélas à forcer le trait, fustigeant pêle-mêle l'écologie, la croyance dans l'instinct maternel ou le rejet des accouchements trop "techniques". La nature n'a pourtant, en soi, rien d'idéologique. Pourquoi vouloir l'évacuer à toute force au motif qu'elle serait aujourd'hui mise en avant à des fins sociopolitiques? La culture, champ du libre arbitre et de l'émancipation, a toujours trouvé à dialoguer avec la logique naturelle. Plutôt que des chilless -ces femmes sans enfants par choix, ultraminoritaires- en qui Elisabeth Badinter semble voir les pionnières d'une nouvelle féminité éclairée, c'est de cette génération de mères écartelées, sensibles à l'appel de la nature sans forcément y succomber, que doit venir la relève.

reve toujours...y'a pas de releve.
 
Pouvoir faire soi-même les choix qui nous concernent c'est ça la liberté.

Ce n'est (était) pas vrai pour toutes les femmes.

Oui je parlais bien de celles qui ont délibérément fait le choix de la maternité et d'adapter leur vie sociale et professionnelle à leur foyer .
Je vois vraiment pas en quoi ca derangerais certaines féministes pur et dur ? Pourquoi veulent elles leur dicter leur conduite ? Elles ont peur que ça remettent en cause certains acquis peut être.
 
"Alors que les féministes "historiques" avaient tout fait - trop fait? - pour permettre aux mères de concilier grossesse et aventure professionnelle, leurs filles, en "conflit" constant, ploient donc sous la tâche. Elles culpabilisent même si fort que certaines trouvent un réel plaisir dans le retour à la famille à l'ancienne, maman à la maison et papa au boulot. Elisabeth Badinter souligne là une tendance très actuelle: chez les 25-35 ans, il n'est plus rare de voir des femmes surdiplômées renoncer à une carrière prometteuse, pourvu que leur conjoint soit en mesure d'assurer les rentrées du ménage. L'indépendance financière, instrument premier de la liberté, ne fait plus rêver."

Il est difficile de comprendre cette opinion si on ne tient pas compte qu'avant 1960 peu de femmes européennes travaillaient comme salariées ou comme appointées. Le boom économique des années 60 a entrainé deux effets importants sur le marché de l'emploi: le travail des femmes et l'importation (ben oui!) de main-d'-œuvre étrangère, turcs, maghrébins....
Les algériens les plus anciens sur ce forum se souviennent de l'époque d'après l' indépendance où l'ambassade de France en Algérie a délivré pendant quelques jours des visas pratiquement à la demande.
Quant aux marocains recrutés pour venir travailler en Belgique vous en connaissez plus que moi.

Jusque dans (avant) les années 60, le mari était le seul chef de famille (aujourd'hui, mari et épouse sont à égalité), l'épouse n'avait pas le droit d'ouvrir un compte en banque à son nom sans l'autorisation du mari. Peu de jeunes filles par rapport aux garçons fréquentaient l'université.Le droit de vote des femmes ne date que de 1948 ou 49. Les divorces étaient très rares (l'épouse aurait vécu avec quel argent?).
Le statut de l'épouse dépendait de la bonne volonté de l'époux.
Pour beaucoup de femmes, les études puis un emploi étaient le gage d'une indépendance financière (ne pas mendier auprès de son mari)....et d'une sécurité en cas de divorce. Encore maintenant les mères seules avec enfants forment une communauté parmi les plus défavorisées financièrement.

1943 : ouverture d'un compte sans l'autorisation du mari (en théorie parce qu'il faut attendre 1965 pour réellement voir ça)
1944: droit de vote.

maintenant que tout est acquis, où doit résider le féminisme? quel est son objectif à l'heure atuelle?
 
Oui je parlais bien de celles qui ont délibérément fait le choix de la maternité et d'adapter leur vie sociale et professionnelle à leur foyer .
Je vois vraiment pas en quoi ca derangerais ceratines féministes pur et dur ? Pourquoi veulent elles leur dicter leur conduite ? Elles ont peur que ça remettent en cause certains acquis peut être.
ça veut dire quoi féministes pures et dures de notre temps? (jamais entendu cette expression :rolleyes:)
 
1943 : ouverture d'un compte sans l'autorisation du mari (en théorie parce qu'il faut attendre 1965 pour réellement voir ça)
1944: droit de vote.

maintenant que tout est acquis, où doit résider le féminisme? quel est son objectif à l'heure atuelle?

Je crois qu'elles visent l'égalité (salaires, promotions, contrôle de leur corps....). Puis toutes les femmes ne sont pas "libres".
Ce n'est que mon point de vue d'homme. ;)
 
ça veut dire quoi féministes pures et dures de notre temps? (jamais entendu cette expression :rolleyes:)

Bah c'est celle qui sont rester dans les années 60
( elles sont restées dans le même combat sans tenir compte des évolutions et des avancées qu'a connut la société)
Comme les vieux communistes pur et dur :)
 
Je crois qu'elles visent l'égalité (salaires, promotions, contrôle de leur corps....). Puis toutes les femmes ne sont pas "libres".
Ce n'est que mon point de vue d'homme. )
je veux bien qu'on parle d'un mouvement féministe en afghanistan ou autre pays où la les femmes sont muselées mais en France ... :rolleyes:
je crois qu'elles ont suffisamment de droit et toute liberté (elles contrôlent leur corps, ont droit à des promotions etc...). après faut il créer tout un mouvement pour demander égalité des salaires? on n'a pas besoin de ça. ça passe par une prise de conscience générale, pas une législationet non par un MLF new génération.
c'est mon mini point de vue lol :D
 
Bah c'est celle qui sont rester dasn les années 60
Comme les vieux communistes pur et dur :)

il doit pas y en avoir, celles qui ont manifesté dans les 60 ont obtenu ce qu'elles voulaient, c'est bon, elles se calement aujourd'hui.
tout comme le vrai communisme a disparu (sauf peut etre en corée)
 
je veux bien qu'on parle d'un mouvement féministe en afghanistan ou autre pays où la les femmes sont muselées mais en France ... :rolleyes
je crois qu'elles ont suffisamment de droit et toute liberté (elles contrôlent leur corps, ont droit à des promotions etc...). après faut il créer tout un mouvement pour demander égalité des salaires? on n'a pas besoin de ça. ça passe par une prise de conscience générale, pas une législationet non par un MLF new génération.
c'est mon mini point de vue lol D

tu cherches les ennuis toi oui .... !!! tu vas te faire des ennemies chez les feministes du forum :D:langue:

ya pas complètement egalité homme femme en france, contrairement à ce qu'on pourrait croire
surtout dans la sphère professionnels, le chomage, le salaire, la precarité des emplois ...
 
Ce sont les mentalités qui font avancer les idées et pas les lois.
Savez-vous qu'avant la 2° guerre mondiale les femmes ne portaient jamais de pantalon? :)
 
tu cherches les ennuis toi oui .... !!! tu vas te faire des ennemies chez les feministes du forum

ya pas complètement egalité homme femme en france, contrairement à ce qu'on pourrait croire
surtout dans la sphère professionnels, le chomage, le salaire, la precarité des emplois ...

lol, tinquiète pas je saurai me défendre :langue:
pour ce qui de l'inégalité : faut apprendre la défintion. ce que j'ai retenu c'est qu'à situation égale, traitement égal (la définition de l'égalité!!)

faut pas que la fille se ramène après 3 ans d'absence de congés parental et dire "je veux la même promotion que mon collègue machin qui a buché comme un malade pendant que moi je regardais les feux de l'amour".

et puis ce n'est pas du féminisme style MLF ça, c'est une contestation interne.

sinon, étant femme, je suis anti macho. c'est clair que je sortirai mes griffes quand un mec se prend devant pour un etre supérieur.
mais faut pas confondre les genres. chacun sa place.
 
Ce sont les mentalités qui font avancer les idées et pas les lois.
Savez-vous qu'avant la 2° guerre mondiale les femmes ne portaient jamais de pantalon? :)

oui oui j'ai appris en lisant un article que c'était proscrit et que c'était même inscrit dans une loi :D (interdit pour une femme de porter un pantalon sinon condamnée).
 
lol, tinquiète pas je saurai me défendre :langue:
pour ce qui de l'inégalité : faut apprendre la défintion. ce que j'ai retenu c'est qu'à situation égale, traitement égal (la définition de l'égalité!!)

faut pas que la fille se ramène après 3 ans d'absence de congés parental et dire "je veux la même promotion que mon collègue machin qui a buché comme un malade pendant que moi je regardais les feux de l'amour".

et puis ce n'est pas du féminisme style MLF ça, c'est une contestation interne.

sinon, étant femme, je suis anti macho. c'est clair que je sortirai mes griffes quand un mec se prend devant pour un etre supérieur.
mais faut pas confondre les genres. chacun sa place.

en theorie oui traitement egal
moi je parle de statistiques (à boulot egal donc !) .... les femmes sont plus touchées par le chomage, et par les boulots precaires ... et sont moins bien payées que leur collègues hommes (niveau egal aussi !)

c'est là dessus qu'il reste encore des choses à faire .... maios pour le reste en effet le feminisme c'est un peu depassé je suis d'accord !
(quoi que pas vraiment .... elles voulaient la liberté de disposer de leur corps et maintenant qu'elles sont etalé comme de la vulgaire viande sur les panneaux publicitaires ... elles se plaignent de l'image des femmes ! :rolleyes:)
 
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