Ils savaient que la marseillaise va etre sifflée!!!
Mais voilà comment ils ont preparé leur coup à des fins politiques!!
J'avoue qu'ils sont fort!!!
"Marseillaise" sifflée : une indignation gouvernementale soigneusement préparée
Tout le gouvernement s'y était préparé car Nicolas Sarkozy
avait prévenu qu'il frapperait fort à l'occasion
des prochains sifflets lancés dans un stade contre l'hymne national.
Quand, mardi 14 octobre, l'incident se produit de nouveau
au cours du match amical France-Tunisie,
la plupart des ministres concernés sont sur le pied de guerre.
D'autant que les services du ministère de l'intérieur repèrent,
dans les heures qui précèdent le match,
une mobilisation "anti-Marseillaise" sur Internet.
François Fillon, qui va sur RTL le lendemain, lance à ses collaborateurs :
"Je sais ce que je vais dire".
Il en a déjà parlé avec le chef de l'Etat :
les deux hommes sont convenus de demander la suspension des matchs où se dérouleront à l'avenir de tels incidents.
Le chef de l'Etat le confirme au cours d'une réunion à l'Elysée avec la ministre de la jeunesse et le président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes.
Ce dernier prend acte, en mettant l'Etat face à ses responsabilités : "Moi, je ne vais pas lancer 50 000 personnes dans les rues comme ça.
A partir de maintenant, ce sera prévu à l'avance. Voilà l'engagement de l'Etat."
M. Sarkozy sait que l'opinion publique en redemande.
Jacques Chirac avait marqué des points le 11 mai 2002 en quittant le Stade de France pendant les sifflets corses lors du match Lorient-Bastia.
Un sondage CSA, réalisé mercredi auprès de 802 personnes pour Le Parisien valide cette stratégie de communication : 80 % des personnes interrogées disent avoir été choquées par les sifflets contre la Marseillaise.
A droite, c'est la surenchère et parfois la précipitation.
Dans la soirée de mardi, le ministère de la santé et des sports publie un communiqué dans lequel "Roselyne Bachelot Narquin et Bernard Laporte se déclarent choqués par les sifflets qui ont retenti ce soir au Stade de France"... daté de la veille du match (le 13 octobre).
Aux premières loges, mais immobile pendant les événements, Bernard Laporte, le secrétaire d'Etat aux sports, en rajoute le lendemain en suggérant sur RMC, que les matches contre les équipes du Maghreb soient "joués chez eux ou alors en province." Sa ministre de tutelle Roselyne Bachelot condamne ces propos "malencontreux", après avoir proposé elle-même à l'Assemblée nationale qu'il n'y ait "plus de matchs amicaux avec les pays concernés."
De son côté, Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la ville, préfère rester sur le terrain de la légalité : "La justice doit être exemplaire, il faut vraiment passer à la sanction (...) Il ne faut leur trouver aucune excuse. Pas de pitié avec ces gens-là !" explique-t-elle au Parisien.
Le président du groupe UMP de l'Assemblée nationale Jean-François Copé propose lui "que des sanctions soient prises à l'encontre de ceux qui ont ce type de comportements. On peut par exemple envisager des interdictions de stade."