De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer la liberté sexuelle au Maroc. Elles réclament donc la dépénalisation des relations hors mariage. Un combat qui est loin d’être gagné d’avance…
Le sociologue Abdelsamad Dialmy l’a crié haut et fort pour la première fois en 2007, des années après c’est au tour de l’association Adala de renouveler la requête : dépénaliser les relations sexuelles hors mariage et réviser la loi marocaine pour offrir une plus large liberté sexuelle aux citoyens marocains. « Une liberté qu’ils vivent déjà dans la clandestinité mais qu’ils n’osent pas afficher de peur d’être taxés d’immorales ». Auparavant en juillet 2012, l’association marocaine des droits humains (AMDH) a proposé au gouvernement d’abroger cette loi, jugée hypocrite par Khadija Ryadi, ex présidente de l’AMDH, intervenant lors d’un forum organisé à Rabat sous le thème "Les libertés et les mouvements des droits humains au Maroc", elle a considéré cette loi comme une atteinte aux libertés individuelles, car la liberté sexuelle est un droit consacrée par la législation internationale.
Tant que la relation sexuelle implique deux partenaires adultes consentants et informés, il ne sert absolument à rien de maintenir les articles 489 (concernant l’homosexualité), 490 (les relations hors mariage et pré maritales) et 491 (à propos de l’adultère).
Lisez à ce sujet l'interview qu'a donné à ce sujet Abdelmoumen Dilamy à
L’Observateur du Maroc
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