En effet pas facile ! Comment gérer une personne que tu connaissais par le passé et qui est devenue une autre personne ?
Il y a eu le cas du mari jugé la semaine dernière pour avoir tué sa femme malade Alzheimer à coup de balais, tellement à bout !!
http://www.europe1.fr/France/Il-avait-tue-sa-femme-malade-d-Alzheimer-1136189/
On oubli souvent les "aidant" rien est fait pour les aider à gérer cette maladie au quotidien !!!
Ce fait divers bien qu'atroce relance tout de même le débat.
Salam à toi, plumedaigle,
Je voulais réagir à ton post car j'ai vécu la maladie d'Alzheimer de mon père (Allah ira7mou) et ça a été très dure à vivre.
Tout d'abord, c'est une maladie qui peut toucher n'importe qui, et à n'importe quel âge. Cette maladie existe depuis toujours mais on ne la nommait pas ainsi. On disait seulement que la personne qui a vieilli a perdu la tête.
C'est une maladie qui t'atrophie une partie de ton cerveau, donc tu vas commencer par oublier pleins de choses progressivement, jusqu'à t'oublier, toi même.
Pour ce qui concerne mon père (Allah ira7mou) ça avait commencé par des oublis où il oubliait ce qu'il avait mangé, et même si il avait mangé.
Puis, petit à petit, il devenait agressif avec nous, et il s'égarait dans la rue.
Ensuite, il a fini par avoir peur de l'eau et ne souhaitait plus se doucher.
C'est un symptôme que bien des alzheimers ont.
Et la maladie continue progressivement à dégénérer les cellules du cerveau. Mon père (Allah ira7mou) oubliait tout du présent (ce qu'il mange, avec qui, où il était,...)mais se souvenait bien du passé.
Dans cette maladie, les malades répètent plusieurs fois les mêmes phrases et les mêmes anecdoctes.
Au stade terminal, les malades ne se souviennent pas de leurs proches, sont incapables de s'habiller, ne peuvent plus faire leurs besoins.
C'est un fléau alzheimer et il n y a aucun remède à cette maladie.
Rien n'a été trouvé pour erradiquer cette maladie.
Même pour soit disant la ralentir, rien n'a été trouvé.
C'est très dure à vivre pour le malade mais aussi pour ces proches qui sont étouffés par la souffrance.
Les gens de l'extérieur ne nous comprennent pas car ne vivent pas notre situation.
Quoi qu'on fasse, on est bloqué.
Si on met notre proche dans une institution, on se sent coupable de le délaisser.
Si on le laisse avec nous, on se sent étouffé car le malade est très dure à gérer de par sa maladie. Le malade ne cesse de radoter, et surtout, il devient violent. Pour limiter la violence du malade, les médecins te donnent des médicaments pour rendre calme le malade mais ces médicaments sont très nocifs car accélère la chute.