Un nouveau produit touristique vient dêtre lancé sur le marché espagnol : visiter le Maroc le jour et passer la nuit à Sebta.
Décidément, les Espagnols résidant à Sebta sont prêts à tout pour prolonger la vie du colonialisme dans ce préside.
La ville occupée, qui connaît une détérioration continue de son économie depuis des années, ne pouvant plus compter sur les aides de «la péninsule» pour faire face à ses problèmes, a de plus en plus recours au «génie» local pour trouver des manières de survivre économiquement. Une situation qui rappelle bien des cas de figure historiques connus où des colons essayent vainement de sopposer au projet de leur gouvernement de mettre fin à la colonisation et de remettre la terre colonisée à qui de droit. Les derniers moments de vie du colonialisme se font sentir lorsque le gouvernement central commence à abandonner économiquement le territoire occupé.
Aujourdhui, à Sebta, les résidents espagnols commencent à se sentir abandonnés. Et pour faire face à la situation, des opérations sont montées au niveau local pour essayer déviter linévitable. Ainsi, après lidée de louverture des frontières devant les Marocains en leur permettant daccéder à la ville sans visa, qui semble se heurter à un non catégorique de la part des membres de lEspace Schengen, ils viennent de trouver une autre idée. Ils proposent un produit touristique basé sur le principe publicitaire du «deux en un». Lidée est simple : ils invitent les touristes espagnols à soffrir un voyage au Maroc en sinstallant à Sebta.
Des agences de voyage viennent de lancer une offre qui coûte uniquement 90 euros pour passer un week-end (deux nuitées) au Maroc avec tout un programme de visites à des villes comme Chefchaouen, une matinée sur lune des plages du Nord, et, cerise sur le gâteau, la possibilité de faire du shopping hors taxe à Sebta. Le produit Maroc est ainsi réduit à une sorte dappât qui attire la clientèle mais qui ne tire aucun profit de lopération.
Vouloir pérenniser le fait colonial à Sebta et Mellilia, cest sobstiner à nager à contre-courant. Cela ne servira à rien car la fatalité historique veut que loccupation un fait contre-nature finisse par s'auto-démanteler un jour. Il faut juste que cela se fasse dune manière négociée et synchronisée. Lexemple du retrait britannique de Hong-Kong est très instructif sur cette question.
Le 25-03-2009 à 11:12
Par : Omar DAHBI
Décidément, les Espagnols résidant à Sebta sont prêts à tout pour prolonger la vie du colonialisme dans ce préside.
La ville occupée, qui connaît une détérioration continue de son économie depuis des années, ne pouvant plus compter sur les aides de «la péninsule» pour faire face à ses problèmes, a de plus en plus recours au «génie» local pour trouver des manières de survivre économiquement. Une situation qui rappelle bien des cas de figure historiques connus où des colons essayent vainement de sopposer au projet de leur gouvernement de mettre fin à la colonisation et de remettre la terre colonisée à qui de droit. Les derniers moments de vie du colonialisme se font sentir lorsque le gouvernement central commence à abandonner économiquement le territoire occupé.
Aujourdhui, à Sebta, les résidents espagnols commencent à se sentir abandonnés. Et pour faire face à la situation, des opérations sont montées au niveau local pour essayer déviter linévitable. Ainsi, après lidée de louverture des frontières devant les Marocains en leur permettant daccéder à la ville sans visa, qui semble se heurter à un non catégorique de la part des membres de lEspace Schengen, ils viennent de trouver une autre idée. Ils proposent un produit touristique basé sur le principe publicitaire du «deux en un». Lidée est simple : ils invitent les touristes espagnols à soffrir un voyage au Maroc en sinstallant à Sebta.
Des agences de voyage viennent de lancer une offre qui coûte uniquement 90 euros pour passer un week-end (deux nuitées) au Maroc avec tout un programme de visites à des villes comme Chefchaouen, une matinée sur lune des plages du Nord, et, cerise sur le gâteau, la possibilité de faire du shopping hors taxe à Sebta. Le produit Maroc est ainsi réduit à une sorte dappât qui attire la clientèle mais qui ne tire aucun profit de lopération.
Vouloir pérenniser le fait colonial à Sebta et Mellilia, cest sobstiner à nager à contre-courant. Cela ne servira à rien car la fatalité historique veut que loccupation un fait contre-nature finisse par s'auto-démanteler un jour. Il faut juste que cela se fasse dune manière négociée et synchronisée. Lexemple du retrait britannique de Hong-Kong est très instructif sur cette question.
Le 25-03-2009 à 11:12
Par : Omar DAHBI