La nuit noire de l'âme

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Floraison
  • Date de début Date de début
La nuit obscure de l'âme (ou nuit noire de l'âme) est une expression attribuée à l'origine à Jean de la Croix, et qui désigne une expérience passagère de désolation spirituelle dans l'expérience mystique, un temps où « Dieu est caché » ou même la foi semble vaciller. Qualifié de « Sahara du cœur » par Richard J. Foster , c'est le temps où l'Homme « mesure son indignité dans un mouvement de descente » avant de mesurer « sa grandeur dans un mouvement de remontée vers la lumière ». Il ne s'agit donc pas d'une expérience négative. Elle permettrait de purger l'âme de ses défauts et de l'enrichir en vue d'un mariage mystique ultérieur. Ce terme se retrouve dans le titre de son ouvrage de référence : La Nuit obscure.

Selon Jean de la Croix

Jean de la Croix a décrit cette expérience dans plusieurs de ses ouvrages, où il distingue deux nuits : celle des sens (La Montée du Carmel) et celle de l'esprit (La Nuit obscure). Ces deux ouvrages sont appuyés sur le poème « La Nuit obscure ».

Quelques autres auteurs évoquant cette expérience :


Thérèse d'Avila (1515 - 1582)
Paul de la Croix (1694 - 1775)
Gerard Manley Hopkins (1844 - 1889)
Thérèse de Lisieux (1873 -1897)
Mère Teresa (1910 - 1997)
Jacques Fesch (1930 - 1957)

Cet état est différent de l'acédie qui est un dégoût de la vie spirituelle.

Usage contemporain

L'expression est fréquemment utilisée par divers auteurs hors du cadre strictement religieux pour évoquer une « descente aux enfers » ou une « traversée du désert » qui aurait cependant le potentiel d'être bénéfique4,5.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_obscure_de_l'âme


Avez-vous déjà vécu une nuit noire de l'âme ?
 
celà relève de la psychologie, neurologie ce sujet non rien à faire dans la section théologique islam....
 
La nuit noire de l'âme
Quelle est cette étrange expérience méconnue,
qui semble pourtant toucher beaucoup d'entre nous ?

La « nuit noire de l’âme » est une expérience peu connue, et qui serait pourtant très répandue, en témoignent les nombreux récits sur le sujet. Elle se caractérise par une perte profonde de sens, sur notre vie et nos croyances ; une sorte de « dépression » de l’âme, qui plonge au cœur de nos peurs les plus profondes, et prépare à une véritable transformation intérieure. L’égo se meurt, le « vrai soi » s’éveille…

Ce sentiment de désolation spirituelle a été largement relaté à travers les siècles. Dans les écoles des mystères de l’Égypte antique, on essayait de le créer artificiellement, pour tenter d’atteindre un éveil « en accéléré ». Enfermé dans un sarcophage, l’expérimentateur était confronté à ses peurs intimes: l’obscurité, la solitude, la mort. Après quelques jours, le sarcophage était ouvert. Les survivants avaient réussi l’initiation. Dans la mythologie, on retrouve d’autres récits similaires, parfois appelés « voyage au bout de la nuit » ou encore « descente aux enfers ».

Le premier à avoir utilisé l’expression est le mystique Jean de la Croix, au XVIème siècle, dans son livre « La nuit obscure ». Les récits de nuit noire ont de nombreux dénominateurs communs. Elle touche très souvent des personnes qui cheminent, par le biais du développement personnel ou de la spiritualité, et qui pensent avoir trouvé une forme de vérité, de sérénité. Selon Jean de la Croix: « Plus les choses divines sont en soi claires et manifestes, plus elles sont naturellement obscures et cachées à l'âme. Il en est ici comme de la lumière naturelle : plus elle est claire, plus elle éblouit et obscurcit la pupille du hibou ; plus on veut fixer le soleil en face, et plus on éblouit la puissance visuelle et on la prive de lumière (…). De même quand cette divine lumière de la contemplation investit l'âme qui n'est pas encore complètement éclairée, elle produit en elle des ténèbres spirituelles. »

J'avais le sentiment d’avoir atteint l’éveil...

Ainsi, à l’image des premiers rayons de soleil qui viennent réchauffer la terre et chassent la pénombre, la nuit noire de l’âme crée une dynamique, un mouvement de vie, elle génère un changement en profondeur. Pour Fanny, une consultante en webmarketing âgée de 28 ans, « ça a commencé après un épisode extrêmement fort, ou j’avais le sentiment d’avoir atteint l’éveil, et d’avoir trouvé ma place. Puis ce sentiment s’est évanoui. Et toutes mes peurs sont ressorties. J’ai pensé que je serais comme ça toute ma vie, dans une tristesse, une colère omniprésente. Je me suis désintéressée de mon cheminement spirituel. J’ai eu l’impression que tout ce que j’avais appris était « n’importe quoi ».
 
Lors de la nuit noire, les personnes se rendent compte, et ressentent dans leur corps que tout ce qu’elles pensaient savoir, et qui était fabriqué par le mental, est erroné. Sans préambule, tout s’écroule. La paix apparente laisse alors place à une déprime profonde, un sentiment de vide qu’aucune activité ne trompe, qu’aucune lecture ou séance chez le psy ne semblent soulager. Selon Eckhart Tolle, qui raconte son expérience de nuit noire sur son site, ce sentiment a un sens précis, le retour « à un état d’ignorance où les choses perdent la signification que vous leur aviez donnée et qui était seulement conditionnelle, culturelle, etc. Vous pouvez alors regarder le monde sans imposer un cadre de signification fabriqué par le mental (…). C’est pourquoi c’est si angoissant quand cela vous arrive effectivement plutôt que de l’adopter vraiment consciemment. »

Thierry Pasquier, un docteur en pharmacie, a vécu cette traversée durant 23 ans. Dans sa 33ème année, alors patron d’un restaurant végétarien, créateur d’un éco village et professeur de Kundalini Yoga, son monde s’effondre. Sa voiture rend l’âme, ses deux chats meurent, sa femme le quitte avec l’un de ses enfants, sa maison est réduite en cendres par un incendie. Il comprend un peu plus tard qu’il traverse une nuit sombre de l’âme. Selon lui, elle serait le résultat « d’une déchirure que nous faisons entre nos vieilles habitudes cellulaires et un autre état d’âme lumineux dont nous n’acceptons pas encore l’intensité ».

Dans le cas de la nuit noire, l’obscurité peut se révéler de l’intérieur, sans forcément de cause extérieure connue, comme dans le cas de Thierry. Nous sommes confrontés brutalement aux racines de nos vieux fardeaux émotionnels, à nos peurs les plus profondes, dont certaines que nous n’avions même pas identifiés. Tant que nous n’avons pas vu nos peurs en face, le mental tourne en rond, l’égo est renforcé, un concept intellectuel en chasse un autre, mais aucun n’est réellement intégré par l’expérience du corps.
 
Les peurs auxquelles nous sommes confrontées, très intimes, sont souvent bien supérieures à tout ce que nous avions connu, à la limite du soutenable. Tant que nous nous identifions à elles, le jeu de l’égo est entretenu, et elles sont alimentées. Thierry Pasquier raconte comment il a déjoué ce cercle pernicieux : « la meilleure chose à faire pour moi était de lâcher-prise sur la souffrance, sur ce qui était là. Juste observer la souffrance, sans mettre un couvercle dessus, ni la faire bouillir en mettant sous la marmite le feu du mental: « comme je suis nul, je tourne en rond, je n'arriverai à rien, j'ai gâché ma vie, je ne change pas malgré mes efforts, etc. » Simplement laisser pleurer le corps, le temps que ça dure, une heure, une journée, une semaine. » Ainsi, on se désidentifie de notre souffrance, on voit émerger notre « vrai » nous, notre « âme ». On reprendre le pouvoir que l’on a donné à notre peur. Tout comme dans le processus de deuil- celui de notre égo négatif -, le déni puis la dépression laissent place à l’acceptation.

Heureusement, cette période initiatique ne dure qu’un temps. Fanny raconte : « J’ai commencé à m’en sortir le jour ou j’ai touché le fond. C’était de mon anniversaire, j’ai passé la journée sur le canapé, les yeux dans le vide. Après plus de deux années dans cet état, je n’en pouvais plus. J’ai compris qu’il fallait que je m’abandonne, que je ne pouvais rien faire d’autre. Et le lendemain j’allais beaucoup mieux. »

D’après les récits, la manière dont une nuit obscure de l’âme se termine est souvent la même. On vit dans sa chair ce qui est souvent relaté dans les enseignements spirituels, ou les récits d’éveil : lorsque nous lâchons prise, nous nous rendons compte de l’impermanence des pensées et des émotions. Eckart Tolle explique: « (les personnes) s’éveillent à quelque chose de plus profond qui n’est plus basé sur des concepts dans leur tête : un sentiment plus profond de but ou de connexion avec une vie plus grande qui ne dépend plus des explications, ni de rien de conceptuel. »

Alors que des peurs profondes s’évanouissent et que les jeux du mental s’apaisent, on éprouve une énorme gratitude, un sentiment de libération très puissant.

Par la suite, même si des pans entiers de croyances sont tombés, l’apprentissage n’est pas terminé. Mais notre regard sur les jeux de l’égo a changé, et les leçons de vie semblent plus directes, plus rapides à intégrer. On se laisse moins happer par les vagues. Un espace de sérénité s’est ouvert et l’on peut continuer de le nourrir en soi.

http://www.inrees.com/articles/nuit-noire-ame-depression/
 
des bibliothèques entières consacrées à ces sujets .. pour y entrer il faut avoir une spiritualité et un confort de vie ... car la frontière entre la dépression nerveuse et le passage à vide spirituel est très mince ... chercher les causes de son mal être ou sa détresse dans l'absence de divin ... ou simplement s'en remettre au divin ... neutraliser la composante de mal être dépressif pour se faire une analyse neutre sur la spiritualité et ses apports ... et donc se dire aller chercher profond dans son âme et conscience les raison de croire et remonter en recréant dieu ( à son image d'ailleurs ) avec ses promesses. reconsidérer la création et les règles qui la régissent ...


Mal être, âme, esprit, spiritualité dépression ... faire la part des choses
 
Pas loup, hibou, il est fidèle, il rentre tous les soirs au nid sans tarder plus que nécessaire, s’il sort, ce n’est pas pour chasser :ange:

Tu prends quoi copain na7nou ? On te presse un café, fais infuser un thé, verse un cidre ? :p
Un p'ti cidre ce n'est pas de refus, mon Hibou ; ça me poussera à un sommeil réparateur anti-bladi ! :D
 
Please, tu peux en dire plus ?
L'ame vient du latin anima. Ce qui est animé donc un animal
Esprit vient de spirit le truc invisible qui prend le contrôle du corp à partir de ses tableaux de bord composé de neurones. Comme l'un ne peux aller sont l'autre on a fini par les confondre c'est bien entendu l'esprit invisible qui anime visiblement le corp ... le reste n'est qu'interprétation par croyance donc ignorance ,,,
 
avec les nouvelles traductions tout veut dire souffle respiration ... souffle en latin c'est aussi spiritus ....

avec un peu de bon sens on ne suit pas l'inévidence...
et tu nous viens du passé pour nous informer de la réelle définition des mots..... merci xerces, tu viens de terrasser les nouveaux dicos...
 
utilise ton traducteur pour traduire "âme" et "esprit" en arabe....

tu n'as pas compris, c'est justement pour dire que les traduction se base sur le sens qu'on leur donne aujourd'hui et n'ont plus grand chose a voir avec la définition d'origine ou la bonne traduction qui va avec ...

ame ou animé devrait etre hay en arabe puisque hayawan / animaux en découle

l'esprit c'est ruh

al nasf c'est le souffle ...
 
tu n'as pas compris, c'est justement pour dire que les traduction se base sur le sens qu'on leur donne aujourd'hui et n'ont plus grand chose a voir avec la définition d'origine ou la bonne traduction qui va avec ...

ame ou animé devrait etre hay en arabe puisque hayawan / animaux en découle

l'esprit c'est ruh

al nasf c'est le souffle ...
pourtant tu m'as demander de vérifier avec ce traducteur....

alors âme veut dire vivant?.....
 
Retour
Haut