La proposition de revenu universel de benoît hamon

A la veille des présidentielles, le revenu de base de plus en plus populaire dans l’opinion publique s’installe progressivement dans les débats politiques. Benoît Hamon, candidat à la primaire socialiste a dévoilé tout un pan de son programme élaboré autour de la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.

Depuis plusieurs mois, les politiques se saisissent de plus en plus concrètement de la question de l’instauration d’un revenu universel d’existence.

Le 19 octobre dernier, plusieurs sénateurs issus de bords politiques différents ont publié un rapport d’information marquant une nouvelle étape vers la concrétisation d’un tel projet de société.

Pour chacune de ces étapes visant à objectiver un revenu universel d’existence sur le territoire français, le MFRB s’est positionné en acteur et consultant majeur des discussions et débats.

A droite, Frédéric Lefebvre, Jean-Frédéric Poisson et Nathalie Kosciusko-Morizet ont proposé leurs versions d’un revenu de base à l’occasion de la primaire de les Républicains.

Dans le parti d’Europe Ecologie Les Verts, les quatre candidats participant à la primaire interne se sont positionnés favorablement par rapport à la charte du MFRB et proposent un revenu de base compris entre 800 et 1000 euros.

Dans le cadre de la primaire organisée par le Parti socialiste, deux des sept candidats développent des propositions étayées elles aussi par la charte du revenu de base.

Jean-Luc Bennahmias propose dans son volet économique un revenu universel permettant à chacun de pallier aux imprévus de la vie professionnelle et de se former tout au long de sa carrière.

Benoît Hamon, quant à lui, dévoile un programme assez précis et élaboré, de projet de création de revenu universel avec des pistes de financements et une proposition de montant de 750 euros.

Sa proposition s’est construite tout au long de l’année, dans le dialogue et les rencontres avec les citoyens sympathisants et les militants du MFRB (Lyon en novembre, Rennes en décembre).
 
Le sens de choix politiques structurés en trois étapes

Le candidat défend “une révolution de la protection sociale similaire à la mise en place de la Sécurité sociale en 1945”.

Sa proposition est construite en trois étapes différées dans le temps :

2017 : augmentation de 10% du RSA aux ayants-droits et ouverture de son accessibilité aux 18-25 ans.

2018-2020 : majoration du RSA de 10% et versement d’une allocation universelle à tous les adultes que compte la France.

2020 : augmentation du revenu universel au seuil de 750 euros (en dessous du seuil de pauvreté).

Étayer un développement tempérent*

Cette vision s’inscrit dans le cadre d’un *développement sobre en carbone, riche en emploi, en rupture avec le modèle économique en cours, la course aux profits et les injonctions d’austérité.

Benoît Hamon entend éradiquer la grande pauvreté dès 2020 et accompagner la transition numérique et les mutations des conditions du travail actuelles.

Cependant sa proposition reste en deçà du seuil de pauvreté qui selon l’observatoire des inégalités se situerait entre 840 et 1000 euros (INSEE, données 2014).

Fin de l’assistanat, de la conditionnalité et du non recours

Le candidat évoque la fin de l’assistanat et du non-recours et rappelle que la moitié des demandeurs d’emploi ne bénéficie pas d’allocation, de même qu’un tiers des personnes éligibles au RSA.

Le droit à des moyens convenables d’existence est d’ailleurs inscrit dans la constitution depuis 1946.
 
Émancipation des individus, mobilité sociale

L’impact du revenu universel permettrait de rendre possible la formation continue tout au long de la vie, d’accompagner un proche vieillissant ou souffrant d’un handicap, tout en restituant à l’individu sa capacité à moduler ses choix de vies avec un filet de sécurité.

Financement

L’estimation finale du coût brut de la mesure se porte à 450 milliards d’euros étalés progressivement sur cinq ans.

Pour appuyer sa proposition, Benoît Hamon énonce plusieurs pistes de financement :

Réforme et simplification de l’IR renforcé dans sa progressivité et sa base. Augmentation du nombre de tranches.
Création d’un impôt unique sur le patrimoine des français.
Création d’une fiscalité sur les robots et les machines.
Lutte contre l’évasion fiscale et contre la fraude aux cotisations sociales et rabotage des niches fiscales.

De plus en plus de partis ouvrent le débat sur le revenu de base, préparent et pensent ce projet de société et le nouveau souffle sociétal qu’il pourrait impulser.

La précarisation de l’emploi, le recul du salariat et la montée en puissance du travail indépendant imposent un réajustement manifeste et urgent. Le revenu de base inconditionnel et universel représenterait un réel pilier de la protection sociale s’il est mis en place de façon à protéger et émanciper les individus.

http://www.revenudebase.info/2016/12/23/revenu-universel-protection-sociale-hamon/
 
C'est bien de faire des cadeaux mais qui paie ? est-ce les actionneurs spéculateurs rentiers qui ferment les entreprises pour gagner plus ou peut être les multinationales non imposables ben non malheureusement se sont les pauvres contribuables qui casquent pour les riches et les pauvres
Elle est pas belle la France
 
je préfère qu on rende gratuit les biens dit de première nécessité .. que la santé l education soit gratuit ... au lieu de donner par exemple 1000 euros a chaque français autant les investir dans des biens collectif .. qu un socialiste disent cela montre bien qu en France le Ps n a jamais été un partis de gauche mais juste une boite à ego .. Arlette revient !!!

ce revenu universelle est un leurre libéral .. une façon de doper le consumérisme débilitant de nos société .. on imagine facilement le chiffre d affaire de Nintendo faire un bond .. mon cher james qu allons nous faire face a tant de **** ??

on vie dans un monde bizarre ou pour fêter la naissance du christ on se met a faire exactement tout le contraire de son enseignement .. on consomme on consomme on consomme .. vite vite les achats de derniere minute .. vite vite un crédits pour faire plaisir au mioches ! avec leur bruits bizarre

nous avons trahis nos prophètes ..

il ne faut pas individualiser nos richesse mais les mettre en commun ..


 
je préfère qu on rende gratuit les biens dit de première nécessité .. que la santé l education soit gratuit ... au lieu de donner par exemple 1000 euros a chaque français autant les investir dans des biens collectif .. qu un socialiste disent cela montre bien qu en France le Ps n a jamais été un partis de gauche mais juste une boite à ego .. Arlette revient !!!

ce revenu universelle est un leurre libéral .. une façon de doper le consumérisme débilitant de nos société .. on imagine facilement le chiffre d affaire de Nintendo faire un bond .. mon cher james qu allons nous faire face a tant de **** ??

on vie dans un monde bizarre ou pour fêter la naissance du christ on se met a faire exactement tout le contraire de son enseignement .. on consomme on consomme on consomme .. vite vite les achats de derniere minute .. vite vite un crédits pour faire plaisir au mioches ! avec leur bruits bizarre

nous avons trahis nos prophètes ..

il ne faut pas individualiser nos richesse mais les mettre en commun ..



Je partage ton point de vue.
 
Bienvenue en URSS, nos socialos sont décidément les derniers marxistes de la planète, avec Maduro !
Le revenu universel est une catastrophe :
- un mépris de la valeur travail
- un mépris des vrais nécessiteux qui ne peuvent pas travailler (handicapés, malades, retraités...) qui ne sont pas reconnus
et un piège à c.ons :
- en effet, les employeurs vont considérer que cela suffit pour vivre, donc il n'y a pas de raisons pour donner beaucoup plus.
 
C'est bien de faire des cadeaux mais qui paie ?
J'ai ma petite idée sur la question. Les robots ou plutôt ceux qui emploie des robots à la place des hommes n'ont qu'à payer les charges sociales afférentes. Donc les banques avec leurs automates, les supermarchés, les stations de lavage, les sociétés qui vous font faire leur boulot sur internet, ....
 
Le candidat défend “une révolution de la protection sociale similaire à la mise en place de la Sécurité sociale en 1945”.
On peut faire une autre analyse :

HAMON et les écolos sont les idiots utiles des ultra-libéraux. Quand à NKM, caricature de bobo à la Macron mi-droite mi-gauche, elle assume de l'être.

Dans la société duale vers laquelle nous allons de plus en plus, le prolétariat intérieur ("de souche") ne veut plus faire les tâches désormais occupées par le prolétariat extérieur ou importé, de manière à ce que les bobos puissent avoir des nounous, des livreurs de pizzas le dimanche soir, des rues bien propres (sauf à Paris), et des I-phones pas trop chers.

Ces prolos de souche relégués dans les périphéries subissent un taux de chômage élevé du fait de la robotisation et de la délocalisation des industries. L'oligarchie financière n'étant pas totalement idiote, elle a compris qu'il faut les payer à ne rien faire, de manière à maintenir la paix sociale, et qu'ils ne votent pas trop pour la mère Le Pen, qui reprend désormais les discours du PCF des années 80. En effet, pour le business sans frontières, il faut à tout prix éviter que les socialo-nationalistes ne prennent le pouvoir comme en 1933, ce n'est pas bon pour les affaires, sauf celles des marchands de canons.

On se retrouve dans la même situation que dans la Rome décadente, où le peuple romain ayant perdu son travail à cause de l'arrivée massive d'esclaves suite aux conquêtes (ce qui a ruiné les artisans et petits propriétaires), se voyait distribué gratuitement du pain (le revenu universel bientôt) et des jeux (le foot à la télé aujourd'hui, car le foot en live est trop cher)
 
Dernière édition:
Ce qui m'embête avec l'idée du revenu universel, c'est qu'outre le fait d'être payé à ne rien faire ce qui me semble bizarre, ça ne permet pas de répondre à la crise de l'emploi et de la consommation, alors que ce sont les grandes réponses auxquelles il faut s'atteler.
Je pense effectivement qu'il vaut mieux instaurer plus de gratuité :

- Ecole publique de bon niveau et gratuite (on peut rehausser le niveau de l'enseignement sans dépenser grand-chose)
- Plus d'égalité dans l'éducation supérieure : plus de logements étudiants, plus de grandes facs (et pas des sous-facs et des bonnes facs), arrêter avec l'élitisme des écoles hors de prix, plus de bourses ... Je suis pour une réduction du nombre d'universités de province pour faire des universités + grosses mais de qualité et on pourrait augmenter le nombre de logements étuiants pour ceux qui viennent de loin, ainsi le logement étudiant serait presque la norme.
- Transports gratuits pour tous les français + résidents UE de longue date + ceux qui ont un permis de travail ou de séjour longue durée ou un visa étudiant (en gros tout le monde à part les touristes et ceux qui sont là pour moins de 6 mois à peu près mais priorité aux français et résidents de longue date)
- Développement intensif des transports : que tout le monde puisse se rendre à son travail facilement même s'il est un peu trop loin grâce à une offre développée de trains, bus, métros, cars ...
- Soins de santé gratuits
- Logements moins chers, plus de logements sociaux (avec de la mixité socale et un désenclavement)

--> Gros projets mais les 750€ qu'on donnerait tous les mois à tous les adultes français y seraient investis de façon lus fructueuse je pense.

- Pour l'emploi, il faut penser à un grand projet ambitieux, qui serait presque un projet de civilisation : retour à l'artisanat, l'agriculture (développement de la production française + moins de dépendance au commerce extérieur et donc au dumping social en provenant des pays soi-disant développés dont les travailleurs sont des esclaves comme la chine ou l'inde) + réduction des heures de travail

Le revenu universel me paraît être une réponse de court-terme et qui permet de ne pas bosser sur les questions cruciales posées par notre modèle de civilisation
 
Je crois au contraire qu'aucun mépris supplémentaire, à l'encontre de ceux qui ne peuvent pas travailler, se verrait instaurer par l'avènement d'une telle mesure.
J'utilise le terme "supplémentaire" car je considère que ceux-ci sont déjà suffisamment méprisés dans notre société où la valeur d'un individu, quand elle n'est pas reliée à sa richesse et/ou son pouvoir et/ou son apparence physique, se définit en fonction de l'argent qu'il permet de rapporter.
 
Ainsi, ceux étant exclu du monde du salariat (pour diverses raisons, bien irréductibles à la "paresse", la "non-motivation" comme certains démagogues laissent entendre) sont absolument déconsidérés et sont symboliquement exclus de la sphère sociale, ce qui tend à renforcer leur maintien dans le monde de l'assistanat (terme que je ne revêtirais d'aucune connotation péjorative car, tous, nous sommes en permanence assistés dans nos vies. Que ce soit financièrement, moralement, physiquement, médicalement etc.... nous ne pouvons vivre en autarcie sans le bénéfice de l'aide des autres qui nous est indispensable à notre survie. Je ne peux me résoudre au fait que l'assistance d'ordre financière constituerait un déshonneur vouant à un anathème social tandis que les autres formes d'assistance seraient, elles, naturelles et non blâmables).

Ainsi, le mérite de ce revenu universel serait, en partie, d'effacer l'opprobre que constitue le fait d'être bénéficiaire de minimas sociaux et/ou d'allocations chômage. Il permettrait de faire en sorte de ne plus dichotomiser la société entre les actifs/méritants et les inactifs/boulets sociaux car chacun disposerait d'un même matelas de ressources qui serait cumulable avec les revenus de l'activité de son choix.

Et c'est ainsi qu'on touche à un deuxième mérite concernant l'amélioration des conditions de travail. En effet, la pression financière en moins, chacun aurait la possibilité de quitter son travail pour se tourner vers un autre plus émancipant si tant est que les conditions de travail du premier se trouvent trop dégradées. Ainsi, les patrons seraient dans l'obligation de maximiser leurs efforts afin que, dans le cadre de leur travail, leurs employés se sentent respectés et considérés. En ce sens, cette mesure serait bien plus efficace que toutes les sortes de grève inimaginables.

Cela ouvre également le champs des possibles pour les individus qui seraient ainsi libres de se tourner vers les activités qui les intéressent réellement et pour lesquelles ils se sentent motivés, car ils ne se situeraient plus dans l'obligation d'accepter tel ou tel métier pour survivre.
Quant aux métiers étant caractérisés par une grande pénibilité des tâches, ceux-ci verraient inéluctablement leur rémunération réajustées afin que des individus continuent à y postuler et ainsi la pénibilité du travail serait récompensée à sa juste mesure.

Ainsi, réellement, les individus vivraient pour travailler (pour oeuvrer comme ils l'entendent) et ne travailleraient plus pour (sur)vivre.
 
Ce qui m'embête avec l'idée du revenu universel, c'est qu'outre le fait d'être payé à ne rien faire ce qui me semble bizarre
Salam Fitra,

Je me permets de rebondir sur votre remarque car, bien que je sois généralement en symbiose avec vos écrits, j'ai plutôt du mal avec cette notion de "ne rien faire" qui conduit souvent à une déconsidération de l'autre en fonction de la seule nature de son activité (ce que vous vous ne faites pas j'en suis convaincu).
Je crois que nous devrions différencier le travail de l'emploi salarié. En effet, il existe un hiatus conséquent entre le travail, au sens d'activité revêtant une certaine utilité sociale et l'emploi salarié.

Tout d'abord, je suis persuadé qu'il existe bon nombre de métiers ne disposant d'aucune utilité sociale, ne demandant pas des efforts physiques et/ou psychologiques conséquents et, au contraire, fort nuisibles à la collectivité. De même qu'un certain nombre de personnes disposant d'un emploi salarié sont peut-être de grands paresseux, egoistes et nocifs pour la société de par leurs attitudes morales, écologiques, physiques.... bon nombre de personnes, non-possesseurs d'un contrat salarié, peuvent produire un travail bien plus conséquent que ce soit dans des associations, pour leurs enfants et donc futurs citoyens (femmes aux foyers), pour des individus etc....
 
Mon expérience personnelle, bien que faible, m'a permis de me retrouver dans des conditions de travail où l'argent que l'on gagnait me paraissait clairement imméritée de par le peu de production que nous engendrions. En réalité, nous ne faisions concrètement pas grand chose, étions assis toute la journée devant nos ordis, étions (pour certains) constamment en pause à boire des cafés ou fumer des cigarettes et certainement en rentrant chez nous, passions (pour d'autres encore) nos soirées et nos week-end avachis devant la télé à consommer nos achats faits durant notre temps -libre.

J'ai également connu des personnes ne disposant pas de contrat salarié mais se montrant particulièrement actives au sein de la société, que ce soit par leur travail associatif (indispensable), par l'aide qu'ils apportent au sein de la collectivité (déménagement, nettoyage, travaux d'entretien ou de réparation etc...), par leurs démarches/recherches/études qui font qu'ils ne sont pas constamment à ne rien faire ou tout bêtement du fait qu'ils se consacrent à l'éducation de leurs progénitures (travail le plus prenant qui soit en terme de temps et qu'effectuent les femmes aux foyers).

C'est ainsi que j'en déduis qu'il existe bon nombre de gens qui sont rémunérés pour pas grand chose tandis qu'il en existe bon nombre qui ne sont pas rémunérés (car un minima social n'est pas une rémunération) alors qu'ils font beaucoup de choses et même plus que bon nombre de salariés. En ce sens, le revenu universel permettrait de pallier à cela en ne liant plus rémunération et activité "officielle" (salariée) et cela existe déjà pour nos retraités.
 
Mon expérience personnelle, bien que faible, m'a permis de me retrouver dans des conditions de travail où l'argent que l'on gagnait me paraissait clairement imméritée de par le peu de production que nous engendrions. En réalité, nous ne faisions concrètement pas grand chose, étions assis toute la journée devant nos ordis, étions (pour certains) constamment en pause à boire des cafés ou fumer des cigarettes et certainement en rentrant chez nous, passions (pour d'autres encore) nos soirées et nos week-end avachis devant la télé à consommer nos achats faits durant notre temps -libre.

J'ai également connu des personnes ne disposant pas de contrat salarié mais se montrant particulièrement actives au sein de la société, que ce soit par leur travail associatif (indispensable), par l'aide qu'ils apportent au sein de la collectivité (déménagement, nettoyage, travaux d'entretien ou de réparation etc...), par leurs démarches/recherches/études qui font qu'ils ne sont pas constamment à ne rien faire ou tout bêtement du fait qu'ils se consacrent à l'éducation de leurs progénitures (travail le plus prenant qui soit en terme de temps et qu'effectuent les femmes aux foyers).

C'est ainsi que j'en déduis qu'il existe bon nombre de gens qui sont rémunérés pour pas grand chose tandis qu'il en existe bon nombre qui ne sont pas rémunérés (car un minima social n'est pas une rémunération) alors qu'ils font beaucoup de choses et même plus que bon nombre de salariés. En ce sens, le revenu universel permettrait de pallier à cela en ne liant plus rémunération et activité "officielle" (salariée) et cela existe déjà pour nos retraités.

Je suis d'accord avec toi.
Personnellement je pense qu'il faut tout revoir de fond en comble de toute manière, c'est aussi pour ça que je suis dubitative à propos du revenu universel même si de prime abord ça pme paraît alléchant.
Il est vrai qu'il y'a des gens qui apportent socialement 1000 fois + que des cadres payés 5k par mois et qui exercent pourtant ce qu'on appelle des "bullshit jobs" ... L'exemple des mères au foyer est très bien.
Avant tout le monde était "utile" :
on était agriculteur/paysan, artisan, commerçant, instituteur, médecin, juge, avocat, écrivain public ... Soit on travaillait pour soi, soit on travaillait pour l'Etat, soit on travaillait pour sa famille (mère au foyer).
C'est en pensant à e à quoi tu fais référence que je disais qu'il faudrait revoir drastiquement notre modèle et encourager l'artisanat et l'agriculture, il faut revenir à quelque chose qui a du sens. Il faut aussi encourager le fait de s'occuper de ses enfants de façon approfondie (pas comme maintenant) et le travail social.
Le revenu de base ce n'est pas la réponse adéquate à apporter, dans notre société telle qu'elle existe, à part pour les plus précaires, elle aidera à + consommer ...
 
Pourquoi préférer la gratuité à un revenu ?
le revenu est plus simple à gérer laisse plus de liberté à son bénéficiaire dans ses choix
et enfin c'est moins coûteux à organiser,
Il faut élargir la réflexion
Je connais vraiment bien se débat dans ses aspects économiques et dans la difficulté à vendre ce progrès à la population,
On se heurte toujours à l'idée respectable que tout salaire mérite travailler à la peur de qui va payer et à la fausse idée que cela va faire des paresseux,
Ce revenu doit être distribué à tous même si l'on travaille (sauf pour des très hauts revenus)
cela doit s'accompagner d'une réforme fiscale qui élimine toute taxation pour ne garder que celles qui frappent la consommation,
cela demande aussi de supprimer les freins au licenciement c'est ce revenu qui constitue la sécurité,
Dans ces conditions la c'est économiquement viable et avantageux à l'échelle d'un pays et c'est peut-être vendable à la population.

La seule limite réelle est la disponibilité des ressources en matières premières par l encre et le papier qu'on imprime avec des petits chiffres dessus,
Il y aura comme maintenant des gens qui ne travailleront pas soit qu'ils ne veulent par soit qu'il ne trouve pas leur place
Mais l'idée c'est surtout de permettre à chacun de créer son activité sans contrainte de survie ou de pauvreté grave,
C'est une révolution beaucoup plus profonde qu'un simple filet social, dans l'organisation de la société dans les rapports au travaille et les liens de subordination
Nous avons absolument besoin de cet outil d'émancipation
 
je préfère qu on rende gratuit les biens dit de première nécessité .. […]
C’est la pire chose à faire, pour deux raisons : ça infantilise ou revient à contrôler la vie des gens (et alors, il ne faut pas s’étonner s’ils sont irresponsables), et la gratuité, ça n’existe pas, faire croire qu’elle existe, c’est démagogique.

C’est justement l’erreur classique de la Gauche (infantilisation, contrôle de la vie des gens, dé-responsabilisation, démagogie), et Hamon semble au moins vouloir sortir de cette erreur.
 
Dernière édition:
C'est bien de faire des cadeaux mais qui paie ? est-ce les actionneurs spéculateurs rentiers qui ferment les entreprises pour gagner plus ou peut être les multinationales non imposables ben non malheureusement se sont les pauvres contribuables qui casquent pour les riches et les pauvres
Elle est pas belle la France
Comme pour l’école publique, les routes, les relais TV hertziens, la sécurité sociale, etc, sur le budget de l’état. Faire croire que c’est un cadeau, c’est déjà mentir : c’est une nécessité. Surtout dans le monde où on vit, qui prive les gens des moyens de faire eux‑mêmes (ex. si je monte un fourneau à bois chez moi et que je stock du bois dans la cage d’escalier, je me fais expulser illico et je finirais au tribunal, en bonus). Un militant du RBI que j’ai connu, disait à juste titre « c’est une compensation pour la privation de la terre ». Il parlait de la terre cultivable à laquelle la plupart des gens n’ont plus accès. Mais la privation de la terre n’est qu’un exemple, j’en donnais un autre plus haut, et il y en a d’autres.
 
Dernière édition:
Bienvenue en URSS, nos socialos sont décidément les derniers marxistes de la planète, avec Maduro !
C’est plus libéral que communiste, le RBI.

Le revenu universel est une catastrophe :
- un mépris de la valeur travail
Parler de mépris de la valeur travail, quand il n’y en a pas assez pour tout le monde, que des chômeurs tentent de s’immoler dans des Pôle Emploi, est‑ce bien pertinent ?

- un mépris des vrais nécessiteux qui ne peuvent pas travailler (handicapés, malades, retraités...) qui ne sont pas reconnus
En quoi considérer une personne au chômage pour délit de faciès ou cause de marché saturé, est‑ce mépriser une personne au chômage pour cause d’avoir une main paralysée, par exemple ?

Dans les années 1980 déjà, un politique disait qu’on vit dans un système qui comprend tellement mal le chômage, que des valides en viendront à regretter de ne pas être nés handicapés.

Qui méprise la réalité de qui, ici ?

et un piège à c.ons :
- en effet, les employeurs vont considérer que cela suffit pour vivre, donc il n'y a pas de raisons pour donner beaucoup plus.
Qu’ils en tiennent compte dans les salaires, c’est normal.
 
Dernière édition:
Après le revenu universel serait financé via la suppression des aides existantes pour les remplacer par une aide unique.

Suppression du RSA, Allocation chômage, bourse scolaire, APL, allocation familiale, non remboursement de certains médicaments....

Par contre, la question se pose pour la sécurité sociale et les retraites.

Le revenu universel permettrait aussi de libéraliser les contrats de travail avec un contrat unique ou on embauche et on vire facilement.

Un revenu unique permet de s'émanciper (partiellement) de la tutelle de l'État et du patronat qui aujourd'hui sont plus présents dans nos vies que l'Église catholique ne l'a jamais été durant le moyen âge.
 
J'ai ma petite idée sur la question. Les robots ou plutôt ceux qui emploie des robots à la place des hommes n'ont qu'à payer les charges sociales afférentes. Donc les banques avec leurs automates, les supermarchés, les stations de lavage, les sociétés qui vous font faire leur boulot sur internet, ....
C’est pour cette raison, que l’idée du RBI, s’accompagne de l’idée de simplifier la fiscalité. En ne payant plus qu’un impôt et une taxe, on arrête de surtaxer le travail fait par des gens en ne pas taxant le travail fait par des machines, créant ainsi une concurrence fiscale entre les gens et les machines.
 
Ce qui m'embête avec l'idée du revenu universel, c'est qu'outre le fait d'être payé à ne rien faire […]
La raréfaction du travail est inéluctable, elle est une conséquence de la modernisation. Depuis la préhistoire, les humains ont usé de génie pour faire une même chose avec de moins en moins de travail. Après 10 000 ans, ça a tellement bien marché, qu’il n’y a plus de travail pour tout le monde malgré un niveau de confort beaucoup plus élevé, et que alors, indexer les droits sur le travail, n’a plus de sens, tandis que indexer les droits sur les ressources disponibles dans la société, devient nécessaire.
 
Pourquoi préférer la gratuité à un revenu ?
le revenu est plus simple à gérer laisse plus de liberté à son bénéficiaire dans ses choix
et enfin c'est moins coûteux à organiser,
Il faut élargir la réflexion
Je connais vraiment bien se débat dans ses aspects économiques et dans la difficulté à vendre ce progrès à la population,
On se heurte toujours à l'idée respectable que tout salaire mérite travailler […]
Mais qui ne peut marcher qu’avec la réciproque, « tout travail mérite salaire », et là, les mêmes, ne seront plus du tout d’accord, et iront jusqu’à exiger que les autres travaillent gratuitement pour eux (la preuve par le net) ou pour des miettes (la preuve par les importations Asiatiques).

Et c’est encore sans tenir compte de la raréfaction du travail, et des mauvaises habitudes que les patrons petits seigneurs ont put prendre depuis quelques décennies (emploi au faciès, principalement).
 
[…]
Ce revenu doit être distribué à tous même si l'on travaille (sauf pour des très hauts revenus)
[…]
S’il y a un « sauf pour », ça n’est plus « à tous ». Justement, si, même pour les hauts revenus, et de toutes manières, plus les revenus sont élevés, plus le montant payé en impôt est élevé (même avec une “flat taxe”, un impôt à taux unique). Si ça n’est pas strictement à tous, alors ça ne résoudra pas le problème de la division de la société.
 
Après le revenu universel serait financé via la suppression des aides existantes pour les remplacer par une aide unique.
… et les économies de gestion.

Suppression du RSA, Allocation chômage, bourse scolaire, APL, allocation familiale, non remboursement de certains médicaments.... […]
Pour l’APL, ça bloque, parce que le marché du logement est trop catastrophique : offre inférieure à la demande avec les prix que ça occasionne, et prix trop variables d’une région à une autre, d’une ville à une autre.

À terme, oui, mais il faudrait d’abord régler le manque d’offre de logements, avant de penser à supprimer l’APL au motif qu’il existerait un RBI.
 
Dernière édition:
Parler de mépris de la valeur travail, quand il n’y en a pas assez pour tout le monde, que des chômeurs tentent de s’immoler dans des Pôle Emploi, est‑ce bien pertinent ?
La quantité de travail disponible n'est pas fixe, comme le pense nos socialos. Une bonne politique économique, une bonne éducation, un bon gouvernement et on aura le plein emploi.

Comme d'habitude en France, on met des rustines percées sur les conséquences de nos décisions, mais on ne traite jamais les causes : la France a choisi le chômage, car il y a plus d'électeurs qui ont un statut que de chômeurs. Donc les Français ont choisi à chaque élection depuis 1981 de laisser sur la touche les précaires en défendant mordicus les avantages acquis (même ceux qui sont illégitimes car devenus des privilèges) et de ruiner les générations futures avec la dette.
 
La raréfaction du travail est inéluctable, elle est une conséquence de la modernisation. Depuis la préhistoire, les humains ont usé de génie pour faire une même chose avec de moins en moins de travail. Après 10 000 ans, ça a tellement bien marché, qu’il n’y a plus de travail pour tout le monde malgré un niveau de confort beaucoup plus élevé, et que alors, indexer les droits sur le travail, n’a plus de sens, tandis que indexer les droits sur les ressources disponibles dans la société, devient nécessaire.

Pourtant il y'a bien eu une époque où tout le monde avait un travail : paysan/agriculteur, artisan, marin, commerçant, instituteur, avocat, juge, médecin, ingénieur . Soit on était indépendant , soit on travaillait pour l'Etat .

Ce qui rend le travail aujourd'hui rare, c'est la massification et la standardisation : par exemple, le travail d'artisan a diminué en flèche parce que ce sont des grands groupes qui inondent leur marché avec leurs produits qui sont tous les mêmes et que des robots peuvent fabriquer. Le cas des exploitants agricoles c'est pareil.
Tout ça a abouti à une perte de qualité, une perte de contrôle, une perte de créativité et une perte d'emploi.
 
Pourtant il y'a bien eu une époque où tout le monde avait un travail : paysan/agriculteur, artisan, marin, commerçant, instituteur, avocat, juge, médecin, ingénieur . Soit on était indépendant , soit on travaillait pour l'Etat .
Ah ? C'est nouveau ça ? A part les marins et les paysans, le reste était ce qu'on appelle les notables : bref, les bourgeois.

Soit on était esclave et tout en bas de l'échelle sociale, soit on était notable.

C'était quand votre époque ?
 
Ah ? C'est nouveau ça ? A part les marins et les paysans, le reste était ce qu'on appelle les notables : bref, les bourgeois.

Soit on était esclave et tout en bas de l'échelle sociale, soit on était notable.

C'était quand votre époque ?

Tous les siècles précédant la révolution industrielle et la disparition des corporations surtout.
Vous caricaturez, on n'était pas soit notables "esclaves", et le servage ça n'a pas existé partout dans le monde. L'exploitation des "non-notables" c'est conjoncturel pas lié au modèle en lui-même.
De toute façon je n'ai pas de revenir à l'ancien temps, juste de penser à notre modèle de façon globale, ce pour quoi n'est pas fait le RBI :
Ce qui rend le travail aujourd'hui rare, c'est la massification et la standardisation : par exemple, le travail d'artisan a diminué en flèche parce que ce sont des grands groupes qui inondent leur marché avec leurs produits qui sont tous les mêmes et que des robots peuvent fabriquer. Le cas des exploitants agricoles c'est pareil.
Tout ça a abouti à une perte de qualité, une perte de contrôle, une perte de créativité et une perte d'emploi.


Et pas la peine d'être inutilement agressif .
 
Où voyez-vous de l'agressivité ?

Je ne fais que demander à quelle époque bénie se situe votre "modèle" ?

C'est la manière dont vous parlez qui est agressive, alors que vous venez d'arriver sur le sujet (et sur le forum), et que vous ne faites que déformer ce que je dis ce qui se voit d'ailleurs au fait que vous faites fi de ce que je peux répondre. D'ailleurs je n'ai jamais parlé de "modèle".
Bref je n'ai pas envie d'empoisonner l''atmosphère de ce très intéressant débat. Allez engueuler votre chien au lieu de passer vos nerfs ici, puis revenez donner votre avis sur le sujet si le coeur vous en dit.
 
Pourtant il y'a bien eu une époque où tout le monde avait un travail : paysan/agriculteur, artisan, marin, commerçant, instituteur, avocat, juge, médecin, ingénieur . Soit on était indépendant , soit on travaillait pour l'Etat .

Ce qui rend le travail aujourd'hui rare, c'est la massification et la standardisation : par exemple, le travail d'artisan a diminué en flèche parce que ce sont des grands groupes qui inondent leur marché avec leurs produits qui sont tous les mêmes et que des robots peuvent fabriquer. Le cas des exploitants agricoles c'est pareil.
Tout ça a abouti à une perte de qualité, une perte de contrôle, une perte de créativité et une perte d'emploi.
La standardisation les grands groupes, oui c'est une des causes.
Ajoute y le fait que plein de normes même si elles sont utiles font que souvent l'investissement nécessaire à pouvoir démarrer une activité rend la chose hors de portée,
Le problème n'est pas là, nous avons une opportunité historique de bâtir un autre type de société,
Je ne pense pas qu'il faille pleuré sur la disparition prévue des caissières ou des gens qui courent comme des fous dans les hangars d'Amazone ni même sur les routiers qui sont éloignés de leur famille pendant des jours
La réalité du monde du travail est que pour la majorité des gens leur activité professionnelle est un fardeau voit un calvaire,
De nouveaux moyens de production vont nous permettre de libérer bien des gens,
Le revenu universel et un des outils de ce changement
Il a évidemment son utilité financière, mais aussi de donner dignité et liberté à tous en dehors de l’aliénation que constitue souvent le salariat

Si une vie disons digne et qu'un statut social d'assister ne t'attende pas à la suite d'une démission,
tu verras évolué la structure même des entreprises et l'organisation du travaille dans une mesure inimaginable pour le bien de tous.
Combien de gents rêve de créer leur activité et n'ose le faire par peur,
si tu as envie de créer de beaux vêtements du fromage de chèvre ou d'apprendre la musique à des enfants
ce revenu sera le meilleur outil pour recréer de la diversité dans la production et lutter contre la standardisation que tu dénonces,
Sans cela tes vêtements viendrons du Bangladesh, tu continueras à manger de La vache qui rit
 
C'est la manière dont vous parlez qui est agressive, alors que vous venez d'arriver sur le sujet (et sur le forum), et que vous ne faites que déformer ce que je dis ce qui se voit d'ailleurs au fait que vous faites fi de ce que je peux répondre. D'ailleurs je n'ai jamais parlé de "modèle".
Bref je n'ai pas envie d'empoisonner l''atmosphère de ce très intéressant débat. Allez engueuler votre chien au lieu de passer vos nerfs ici, puis revenez donner votre avis sur le sujet si le coeur vous en dit.
Désolé d'avoir eu l'outrecuidance de vous importuner en posant une question dont vous ne semblez pas avoir le moindre élément de début de réponse, ni le moindre désir d'en débattre.

Je vous pose une question simple : quand a-t-on changé de paradigme ? Depuis quand la classe ouvrière vote-t-elle Bleu Marine ?
1936 ? 1948 ? 1973 ? 1981 ? XIX ème siècle ? Depuis les suffragettes ?

PS : C'est ne pas ce que je suis qui est au cœur du débat. Je défends des salariés depuis une vingtaine d'années et il me semble qu'une affirmation comme celle-ci : "Soit on était indépendant , soit on travaillait pour l'Etat ." mérite quelques précisions, outre l'opposition entre salariat public et salariat privé.
 
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