Smilware
Le sublime touche
Voici l'extrait de l'interview :
En Europe les « régionalistes » et les écologistes ont depuis dix ans formé un même groupe au Parlement Européen, le groupe Verts-Alliance Libre Européenne (ALE) qui est présidé par Daniel Cohn-Bendit. Ce groupe compte 37 députés Verts et 6 députés ALE (deux écossais du SNP, une Galloise, un Basque, un de la minorité Hongroise de Roumanie et une russophone de Lettonie).
Autonomiste corse, François Alfonsi a été désigné en décembre 2008 pour représenter collectivement au sein de l'ALE les partis autonomistes et régionalistes bretons, alsaciens, catalans, savoyards, basques et occitans...regroupés dans la Fédération Régions et Peuples Solidaires.
Les prochaines échéances européennes au mois de juin seront un moment fort pour les euro-régionalistes qui défendent la vision d'une Europe des peuples et qui espèrent bien infléchir la trajectoire du projet d'Union de la Méditerranée.
S'agissant de l'Afrique du Nord, les parlementaires de plus en plus informés sur la situation des Amazighs, ont pris la mesure du problème. François Alfonsi compare le sort qui est fait à la culture berbère à la question du Tibet.
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En tant que responsable du Parti Nationaliste Corse (PNC) et membre de Régions et Peuples Solidaires (RPS), vous aviez invité à votre université dété à Corti en juillet 2008, le Congrès Mondial Amazigh, lassociation Corso-Berbère, le PDAM et vous avez adopté une motion de soutien au peuple amazigh. Expliquez-nous pourquoi cette solidarité avec la cause amazighe ?
Nous avons lancé cette invitation car notre Université d'été avait programmé une réflexion sur le projet d'Union pour la Méditerranée, et l'UDB, notamment Nicole Logeais qui est une des responsables principales de RPS, avait proposé votre participation pour nous éclairer sur la situation de « l'autre rive ». A entendre vos responsables, et notamment votre Président Belkacem Lounès, nous avons beaucoup appris, et surtout nous avons compris que rien ne se ferait de durable sans que tous les peuples et toutes les cultures ne soient reconnues dans cette « Union » future. Cela vaut de ce côté-ci de la Méditerranée, pour nous autres Corses, Occitans ou Catalans, mais cela vaut tout autant de l'autre côté pour la culture et le peuple amazigh. Et, dans ce projet qui doit abolir les fossés qui séparent le nord et le sud, au plan écologique, au plan économique, mais aussi au plan démocratique, le sort qui est fait à la culture amazighe est pour moi emblématique. Je compare cette question à ce que la question du Tibet représente par rapport à la Chine : tant que le pouvoir en place refusera de reconnaître les droits des peuples, il n'y aura pas de démocratie véritable, et il n'y aura donc pas « d'Union pour la Méditerranée » qui pourra nous satisfaire.
source : kabyle.com
c'est qui votre delaylama ?