Après avoir proposé l'une des premières traductions en Français du "Livre des idoles" d'Ibn Kalbi, nous vous proposons cette première tentative de traduction (avec l'aide de l'IA) de la publication "La religion et rituels des nomades de l'Arabie préislamique" - Une reconstruction basée sur les inscriptions safaïtiques dont l'auteur est l'un des meilleurs spécialistes de l'épigraphie arabe (thamudique, dadanitique, safaitique, nabatéenne) et notamment pré-islamique, Ahmad Al-Jallad.
Si on pouvait éviter les pollutions de post svp ...
Dans le sillon de ses confrères Michael Mac Donald, Jérôme Norris ou encore Laïla Nehmé, Ahmad Al-Jallad apporte un éclairage nouveau au livre d'Ibn Kalbi qui est la seule "référence" existante.
Une référence limitée, sans approche historique réelle et s'inscrivant dans l'historicité offerte par l'Islam. Comme nous l'explique Al-Jallad elle est limitative car en partie dogmatique. Des assyriologues comme Dominique Charpin ou encore Jean-Marie Durand nous ont apporté un éclairage tout nouveau sur le culte des arbres (cf. Al Uzza) ou encore des bétyles par la litholatrie (cf. https://www.college-de-france.fr/media/jean-marie-durand/UPL25200_jmdurand.pdf.
Ibn Kalbi quant à lui voit le culte des idoles comme une dérive d'un monothéisme ancien alors que la logique (?) voudrait que le monothéisme succède au polythéisme avec une phase intermédiaire d'hénothéisme.
Quelques vidéos intéressantes tout d'abord :
https://youtu.be/dvlvTnUrvwY?si=dt7Rmw0vUKFAB0eI
https://youtu.be/_mN-pMJCKaQ?si=duf4ZZRR3XzbGr4K
Une source (totalement ouverte et gratuite) sur les découvertes épigraphiques Ociana (créé en 1994 par Michael C.A. Macdonald, Laïla Nehmé et Geraldine King) : https://ociana.osu.edu/
D'autres liens d'utilité ici : https://ociana.osu.edu/links
Un lien d'intérêt : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_divinités_arabes_préislamiques
"La religion et rituels des nomades de l'Arabie préislamique" - Une reconstruction basée sur les inscriptions safaïtiques
Préface
La référence la plus populaire sur la religion arabe pré-islamique est le "kitābu l-ʾaṣnām" ("Le Livre des idoles") de Hicham ibn Al-Kalbī. Le texte présente une série de contes populaires racontant l'histoire de la croyance humaine, à commencer par le monothéisme absolu, passer au développement du polythéisme et se terminer au crépuscule de les dieux introduits par l'apparition de Muhammad sws.
Le culte d'Al-ʿUzzē, par exemple, cela n'a pas abouti à une conversion massive à l'Islam mais à un combat contre Le commandant de Mohammed, Khalid bin al-Walīd. Cela vaut la peine de citer le conte en entier.
Al-ʿAnazī abū-ʿAlī nous a dit que ʿAlī ibn-al-Ṣabbāḥ le lui avait dit qu'il avait lui-même été informé par abū-al-Mundhir, qui avait rapporté que son père lui avait rapporté, sur la foi d'abū-Ṣāliḥ, qu'ibn-ʿAbbās a dit : Al-ʿUzzā était une diablesse qui fréquentait trois arbres dans la vallée de Nakhlah. Lorsque le Prophète s'empara de la Mecque, il envoya Khālid ibn-al-Walīd en disant : « Va dans la vallée de Nakhlah, tu y trouveras trois arbres. Coupe le premier. » Khālid partit et l'abattit. À son retour au rapport, le Prophète lui demanda : « As-tu vu quelque chose là-bas ? » Khālid répondit : « Non. » Le prophète lui ordonna de retourner couper le deuxième arbre. Il s'y rendit et l'abattit. À son retour, le prophète lui demanda une seconde fois le Prophète lui demanda une seconde fois : « As-tu vu quelque chose là-bas ? » Khālid répondit : « Non. » Le prophète lui ordonna alors d'y retourner et d'abattre le troisième arbre. Lorsque Khālid arriva sur les lieux, il trouva une Abyssinienne aux cheveux ébouriffés, les mains posées sur les épaules, grinçant des dents. épaule, grinçant des dents. Derrière elle se tenait Dubayyah al-Sulamī, qui était alors le gardien d'al-ʿUzzā. Lorsque Dubayyah vit Khālid s'approcher, il dit : « O toi, al-ʿUzzā ! Retire ton voile et remonte tes manches ; Rassemble tes forces et assène à Khālid un coup sans équivoque. Car si tu ne le tues pas aujourd'hui même, tu seras condamné à l'ignominie et à la honte. » Khālid répondit alors : « O al-ʿUzzā ! Qu'on te blasphème et qu'on ne t'exalte pas ! En vérité, je vois que Dieu t'a abaissé. »
(...)
Si on pouvait éviter les pollutions de post svp ...
Dans le sillon de ses confrères Michael Mac Donald, Jérôme Norris ou encore Laïla Nehmé, Ahmad Al-Jallad apporte un éclairage nouveau au livre d'Ibn Kalbi qui est la seule "référence" existante.
Une référence limitée, sans approche historique réelle et s'inscrivant dans l'historicité offerte par l'Islam. Comme nous l'explique Al-Jallad elle est limitative car en partie dogmatique. Des assyriologues comme Dominique Charpin ou encore Jean-Marie Durand nous ont apporté un éclairage tout nouveau sur le culte des arbres (cf. Al Uzza) ou encore des bétyles par la litholatrie (cf. https://www.college-de-france.fr/media/jean-marie-durand/UPL25200_jmdurand.pdf.
Ibn Kalbi quant à lui voit le culte des idoles comme une dérive d'un monothéisme ancien alors que la logique (?) voudrait que le monothéisme succède au polythéisme avec une phase intermédiaire d'hénothéisme.
Quelques vidéos intéressantes tout d'abord :
https://youtu.be/dvlvTnUrvwY?si=dt7Rmw0vUKFAB0eI
https://youtu.be/_mN-pMJCKaQ?si=duf4ZZRR3XzbGr4K
Une source (totalement ouverte et gratuite) sur les découvertes épigraphiques Ociana (créé en 1994 par Michael C.A. Macdonald, Laïla Nehmé et Geraldine King) : https://ociana.osu.edu/
D'autres liens d'utilité ici : https://ociana.osu.edu/links
Un lien d'intérêt : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_divinités_arabes_préislamiques
"La religion et rituels des nomades de l'Arabie préislamique" - Une reconstruction basée sur les inscriptions safaïtiques
Préface
La référence la plus populaire sur la religion arabe pré-islamique est le "kitābu l-ʾaṣnām" ("Le Livre des idoles") de Hicham ibn Al-Kalbī. Le texte présente une série de contes populaires racontant l'histoire de la croyance humaine, à commencer par le monothéisme absolu, passer au développement du polythéisme et se terminer au crépuscule de les dieux introduits par l'apparition de Muhammad sws.
Le culte d'Al-ʿUzzē, par exemple, cela n'a pas abouti à une conversion massive à l'Islam mais à un combat contre Le commandant de Mohammed, Khalid bin al-Walīd. Cela vaut la peine de citer le conte en entier.
Al-ʿAnazī abū-ʿAlī nous a dit que ʿAlī ibn-al-Ṣabbāḥ le lui avait dit qu'il avait lui-même été informé par abū-al-Mundhir, qui avait rapporté que son père lui avait rapporté, sur la foi d'abū-Ṣāliḥ, qu'ibn-ʿAbbās a dit : Al-ʿUzzā était une diablesse qui fréquentait trois arbres dans la vallée de Nakhlah. Lorsque le Prophète s'empara de la Mecque, il envoya Khālid ibn-al-Walīd en disant : « Va dans la vallée de Nakhlah, tu y trouveras trois arbres. Coupe le premier. » Khālid partit et l'abattit. À son retour au rapport, le Prophète lui demanda : « As-tu vu quelque chose là-bas ? » Khālid répondit : « Non. » Le prophète lui ordonna de retourner couper le deuxième arbre. Il s'y rendit et l'abattit. À son retour, le prophète lui demanda une seconde fois le Prophète lui demanda une seconde fois : « As-tu vu quelque chose là-bas ? » Khālid répondit : « Non. » Le prophète lui ordonna alors d'y retourner et d'abattre le troisième arbre. Lorsque Khālid arriva sur les lieux, il trouva une Abyssinienne aux cheveux ébouriffés, les mains posées sur les épaules, grinçant des dents. épaule, grinçant des dents. Derrière elle se tenait Dubayyah al-Sulamī, qui était alors le gardien d'al-ʿUzzā. Lorsque Dubayyah vit Khālid s'approcher, il dit : « O toi, al-ʿUzzā ! Retire ton voile et remonte tes manches ; Rassemble tes forces et assène à Khālid un coup sans équivoque. Car si tu ne le tues pas aujourd'hui même, tu seras condamné à l'ignominie et à la honte. » Khālid répondit alors : « O al-ʿUzzā ! Qu'on te blasphème et qu'on ne t'exalte pas ! En vérité, je vois que Dieu t'a abaissé. »
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